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Sexo

Entre vibros et visios, voici à quoi ressemblent vos sexualités confinées

Plutôt sextos, visio ou photos ? Voici vos témoignages de sexualité à distance pendant le confinement !

Le 13 avril 2020

Si le confinement remet en perspective nos méthodes de communication, de rencontres, et pour certains et certaines nous remet violemment face à notre solitude…

C’est aussi l’occasion parfaite d’innover en matière de sexualité au sein du couple, ouvrir le champ des possibles, et de faire monter la sauce ! Parce que qui dit distance dit potentiellement désir et frustration, et qui dit désir et frustration dit parfois BEAUCOUP plus d’imagination…

En tout cas, ce qui est sûr, c’est que les lecteurs et lectrices de madmoiZelle qui m’ont écrit n’en manquent pas, de désir, de frustration et d’imagination !

Vos témoignages de sexualité à distance en confinement

Il y a quelques jours, je vous ai sollicitées via un appel à témoins pour que vous me racontiez comme vous gérez votre sexualité à distance pendant ce confinement.

Vous vous étiez déjà exprimées fin mars sur vos relations de couple à distance, mais cette fois-ci, centrons le sujet sur le cul !

Car dans la situation inédite et particulièrement angoissante que nous vivons, le sexe peut être une réponse adaptée… mais aussi un vecteur d’insatisfaction.

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Ma sexualité à distance pendant le confinement : dépasser mes complexes et m’accepter

Cette madmoiZelle de 18 ans n’avait jamais sextoté avec sa copine (avec laquelle est en couple depuis six mois), et cela lui a fait beaucoup de bien dans l’acceptation de son homosexualité. Comme quoi, le confinement peut avoir du bon !

« Je suis avec ma première copine depuis bientôt six mois et c’est honnêtement un vrai bonheur. Le seul petit truc particulier de cette relation, c’est qu’elle est à distance.

Nous habitons à cinq cent kilomètres l’une de l’autre mais essayons de nous voir le plus possible et nous nous appelons en visio une fois par semaine. Nous devions nous voir et passer une semaine ensemble en avril, mais une crise sanitaire mondiale en a décidé autrement…

Alors que nous nous lamentions mutuellement sur notre sort et que nous essayions de trouver un nouveau moyen de patienter jusqu’à la prochaine occasion de se voir, elle m’a envoyé un message salace en me lançant une perche que j’ai saisie assez naturellement, ce qui est assez étrange, inhabituel pour moi.

J’ai dix-huit ans et bien que je sois « out » depuis quelques années, je ne peux pas dire que j’ai toujours été à l’aise avec ma sexualité et mon orientation sexuelle.

J’ai vécu un moment avec une grand-mère catholique et j’ai aussi passé mon adolescence dans un lycée catholique. Je n’ai jamais eu le malheur d’être confrontée à de l’homophobie violente, mais j’ai toujours eu cette vision de l’homosexualité comme quelque chose qui dérange, dont on ne doit pas parler. Ce qui explique ma difficulté à être à l’aise avec toute cette partie de moi.

Pour en revenir au message de ma copine, j’épargne les détails, mais j’ai sextoté pour la première fois avec elle. C’était maladroit, et parfois plutôt comique, mais ça nous a fait du bien à toutes les deux et ça nous a aussi permis de combler la distance l’espace d’un moment.

Mais ce qui m’a le plus surprise dans cette expérience, ce n’est pas cette première fois en soi, mais plutôt le soulagement que j’en ai retiré.

J’ai repensé à tous ces moments où je doutais de mon orientation, de celle que j’étais et que je suis, de tous ces moments où je me suis sentie gênée d’être « comme ça ». Je pensais vraiment me réveiller le lendemain morte de honte en repensant à tout ça. Mais avoir l’occasion de laisser mes désirs s’exprimer, et qu’une autre personne les reconnaisse et les prenne au sérieux m’a soulagée.

Je ne fais rien de mal, je n’ai pas à me sentir coupable.

Sextoter m’a étrangement permis de booster ma confiance en moi, l’estime que j’ai pour celle que je suis et pour mon orientation sexuelle en général.

J’ai certainement encore un long chemin à faire pour venir à bout des représentations négatives ancrées par mon éducation et mes peurs, mais j’ai espoir d’y parvenir plus vite que je ne le pensais finalement… »

Avant le confinement, ce madmoiZeau de 29 ans n’était pas vraiment à l’aise dans l’envoi de nudes, alors qu’il sentait pourtant sa copine en demande.

Circonstances exceptionnelles obligent, depuis le début du confinement il a décidé de se dépasser, pour son plus grand plaisir et celui de sa partenaire :

« Je travaille en indépendant dans la photo/post-production vidéo et le confinement ne me change que très peu mon mode de vie.

Je suis resté 10 ans avec ma première copine (nous nous sommes séparés il y a un an). Côté cul, ça n’a jamais été la folie, et énormément de mes constructions se sont faites sur cette base.

1 an après, je me suis décidé à aller sur OkCupid. Surprise, après quelques petites relations l’année passée qui n’ont pas abouties à grand chose niveau sentiments, je tombe sur une fille avec qui ça a très vite matché, un mois avant le confinement !

Nous avons passé un mois à nous voir quasi tous les jours, et ça a été une révélation au lit. J’ai découvert ce que j’aimais vraiment, j’ai commencé à beaucoup plus communiquer, écouter, à être plus ouvert… Bref, ce fut très dur de prendre la décision de ne pas se confiner ensemble.

Côté sexe à distance, je n’avais jamais sexté ou envoyé/reçu de nudes de ma vie, et j’ai vite compris que du côté de ma nouvelle partenaire, il y avait une vraie demande.

Ça faisait un bon moment que je voyais beaucoup d’articles sur les dick pics non-consenties et sur fait que nos esprits masculins étaient très phallocentrés. Il fallait vraiment que je prenne ça en compte, j’ai pris pas mal de temps à y réfléchir avant de me lancer.

J’ai aussi beaucoup de mal avec mon image (je ne me pense pas nécessairement moche ou difforme, mais je déteste être pris en photo).

Mais j’ai décidé de sortir de ma zone de confort.

J’ai sorti tout le matos que j’avais et j’ai commencé à faire des mini mises en scène, avec lumière, petite thématique, et toujours avec des degrés de nudité progressive, afin d’éviter d’imposer de la nudité pour les premières photos. Et j’y prends du plaisir !

Je redécouvre mon corps et mon rapport à mon image, la réception de ma partenaire est plus qu’encourageante, et nous avons instauré le : 1 photo pour le réveil, 1 photo pour s’endormir. Même si la photo de nuit se termine souvent en 15 photos pour bien se faire monter en pression…

Du coup, c’est très frustrant et terriblement positif. Je ne pense pas que j’aurais passé ce cap sans le confinement, ou en tout cas, pas dans ces proportions.

Ça m’apprend beaucoup de choses sur moi, sur la communication, sur le sexe de manière générale. Fatalement, c’est un de nos grands sujets de discussions, alors que je n’abordais que peu voire pas du tout le sujet avant ! »

Ma sexualité à distance pendant le confinement : le sexe en visio

Faire du sexe en visio, un classique, me direz-vous !

Pour commencer je tiens à dire que non, tout le monde n’est pas à l’aise à se montrer en train de se toucher la nouille par écrans interposés, même avec un partenaire de confiance…

Et si pour vous c’est une pratique banale, je vous laisse lire le témoignage de cette madmoiZelle de 24 ans,

adepte des douches en vidéo avec son mec (vous aviez déjà pensé à ça, vous ?) :

« La merveilleuse personne qui partage ma vie depuis 7 ans maintenant (oui oui vous comptez bien, j’avais 16 ans lors de notre rencontre) a 2 ans de plus que moi.

Nous ne sommes pas confinés ensemble mais chacun chez nos parents respectifs, à une heure de route de distance. Même si nous n’avions pas réalisé que nous devrions rester éloignés si longtemps au départ, je ne crois pas que nous vivons cet éloignement forcé particulièrement mal, ni bien d’ailleurs.

Je crois que nous avons juste accepté cette situation bon gré, mal gré.

Nous communiquons virtuellement tous les jours, comme à notre habitude : durant nos 7 années passées ensemble, nous avons toujours vécu plus ou moins à distance. Nous avons notamment été éloignés pendant la majorité de nos années d’études, d’autant plus ces 2 dernières années : j’ai effectué des semestres à l’étranger dans le cadre de mon Master.

Sexuellement parlant, notre couple s’étant formé quand nous étions très jeunes, nous avons forcément beaucoup appris ensemble. De la passion des débuts, une sexualité plutôt « classique » a suivi, jusqu’à l’arrivée de mon premier orgasme à 21 ans (coucou !) qui a remis beaucoup de choses en question.

Nous n’avions en fait jamais questionné les codes de notre sexualité, mais ce premier orgasme a été comme un électrochoc pour moi. J’ai commencé à penser ma sexualité différemment, à remettre en question mon éducation, j’ai appris à me masturber seule, avec un jouet…

Notre sexualité a donc beaucoup changé en 7 ans ; ma/notre vie sexuelle actuelle est très épanouissante et me convient parfaitement.

Nous avons toujours aimé utiliser des accessoires et personnellement je n’arrive pas (encore) à jouir sans vibro. Les jouets font donc partie de notre sexualité de couple depuis longtemps.

La nature de notre relation fait également que nous sommes adeptes des nudes et dick picks. Ils sont toujours fréquents, mais en ce moment, plus de temps libre = plus de nudes. J’aime voir l’effet que lui font les images de mon corps nu et je prends un malin plaisir à lui en envoyer quand je croise un reflet de moi qui me plaît dans le miroir.

La différence entre le confinement et notre relation à distance habituelle (pour notre couple j’entends), c’est la durée de l’éloignement.

Mon petit péché mignon sont les douches en vidéo. Que celles-ci finissent en sex cam ou que j’assiste juste à sa petite douche du matin, mon plaisir de voir son corps nu sous l’eau chaude est toujours intact. J’aime vraiment partager ce petit moment d’intimité avec lui. Il m’arrive de le faire aussi mais la configuration de ma salle de bain est moins appropriée que la sienne…

Après quelques essais, je ne suis pas encore très à l’aise avec les séances de sex cam car j’ai besoin de me concentrer uniquement sur mon plaisir pour réussir à jouir.

Le fait de me voir dans la vidéo ne me met pas particulièrement à l’aise mais à circonstances particulières, méthodes particulières pour assouvir notre désir mutuel… En faisant abstraction de mon image et en me concentrant sur celles, excitantes, de mon chéri en face, j’arrive la plupart du temps à finir.

Il faut dire que je suis particulièrement excitée par les bruits et les sons d’excitation et que même à distance ça marche très bien. Si nous nous sommes mis dans l’ambiance avec quelques sextos avant, ça fonctionne encore mieux.

Si cela dure encore longtemps, il n’est pas impossible que nous testions d’autres choses inédites… Même si je préfèrerais 1000 fois le retrouver vite pour nous enfermer dans une chambre et ne pas sortir du week-end !

Affaire à suivre… »

Cette deuxième madmoiZelle de 24 ans n’est pas adepte du sex cam, mais pour ce qui est des rendez-vous aux chandelles en visio, avec quelques bouts de seins qui dépassent, c’est un oui :

« Je n’ai pas attendu le confinement pour être séparée de ma moitié : non seulement nous n’habitons pas dans la même ville, mais pas dans le même pays non plus. Cela fait plus d’un an et demi que nous sommes ensemble, nous avons tous les deux 24 ans aujourd’hui, nous nous sommes rencontrés alors que nous étudions tous les deux à l’étranger.

Une relation à distance, mon copain n’y croyait pas trop, moi j’y croyais, même si je savais que ça n’allait pas forcément être facile. On s’est donc lancés. Peut-être que ça ne marcherait pas et qu’on se séparerait, mais au moins on aurait essayé, qui ne tente rien n’a rien n’est-ce pas ?

Eh bien nous sommes toujours ensemble après plus d’un an de relation à distance !

Nous nous aimons encore plus qu’avant, et durant nos longues conversations quotidiennes nous nous jetons des fleurs sur notre capacité à tenir la distance.

Après que j’ai été le voir il y a environ un mois et demi, lui avait pris ses billets pour me retrouver au mois d’avril. Un mois et demi, ce n’est désormais plus très long pour moi, surtout quand je sais quand je vais le revoir. Mais voilà que notre plan allait être déjoué par un ennemi invisible…

Un peu avant le confinement, j’étais dans un bon mood : à peine 30 jours et je le revois. Spoiler, il ne viendra pas.

Devoir rester chez moi pendant une durée indéterminée n’est pas insurmontable. Ce qui me manque, c’est la présence physique de mon copain. Pas forcément tous les jours, mais il y a des moments où j’ai une irrémédiable envie d’embrasser ses lèvres, son cou, son ventre, de toucher ses bras (toutes les parties de son corps en fait, vous avez compris l’idée).

Lorsque l’on se voit, on rattrape le temps perdu, on fait pas mal l’amour, plusieurs fois dans la semaine, plusieurs par jour. On peut faire des choses très simples, une simple pénétration, un acte rapide, car c’est une sensation qui nous a manqué ; puis on essaye de nouvelles choses, de nouvelles positions, on prend le temps de redécouvrir le corps de l’autre.

Côté sexuel, je ne dirais pas que la distance est invivable ni que je suis en manque : je me masturbe assez peu de manière générale et il en est de même quand il n’est pas là.

Mais il y a des moments où, vraiment, j’aimerais claquer des doigts et me retrouver nue dans un lit (ou n’importe quel autre endroit) avec lui.

J’ai toujours essayé de trouver des astuces pour maintenir la flamme dans notre relation à distance. Cela commence dès que nous nous apprêtons à nous quitter : je lui laisse un mot doux qu’il est censé trouvé un peu plus tard.

Et puis notre routine à distance peut commencer.

On s’écrit des messages durant la journée et on s’appelle aussi, mais c’est le soir que l’on préfère s’appeler en vidéo. On se crée un moment d’intimité, rien qu’à nous, où il y a peu de risque que nous soyons dérangés. Chacun dans son lit, en pyjama, lumière tamisée et bougies.

Parfois je lui demande de me montrer ce qu’il porte ; comme c’est la nuit, il est généralement peu habillé, ça me permet de voir son corps. Il soulève son haut pour que je puisse voir son torse et son ventre. Une fois sans crier gare, il a baissé son caleçon, le coquin, j’ai alors observé avec envie son pénis que j’aime tant, que je trouve beau, que j’aime regarder, toucher, lécher, sucer et sentir en moi.

Je lui montre aussi mes seins : je lui demande s’il veut les voir et il répond toujours oui. Parfois je les lui montre comme ça sans prévenir. J’aime alors voir ses yeux pétiller, il me dit qu’il aimerait les toucher, les lécher, les mordre.

On a aussi téléchargé une application faite justement pour les couples à distance. On répond à des questions qui portent sur la communication, sur les responsabilités, ou encore sur la sexualité au sein du couple. On peut s’y laisser des messages que l’autre voit quand il ouvre l’appli ! Elle s’appelle Happy Couple et cette application est vraiment géniale.

Je suis assez pudique et le sexe derrière un écran ne me tente pas plus que ça. En revanche, se chauffer un peu, s’envoyer des photos, se remémorer des moments sous la couette qui nous ont marqués… oui !

Comme cette fois où il m’a fait jouir comme jamais, après que l’on ait testé une position recommandée par madmoiZelle (je ne pouvais pas ne pas vous remercier suite à ce moment ma foi orgasmique).

Je remarque quand même que l’on parle un peu plus de sexe, on aime bien se raconter ce que l’on aimerait tester lors de notre prochaine rencontre, une position, un lieu, une situation.

On a aussi tendance à beaucoup se confier lorsque nous sommes à distance, on se met à nu, on se raconte nos fantasmes, on se décrit ce que l’on aimerait se faire l’un à l’autre, là tout de suite, si nous étions ensemble.

On aime s’envoyer dans la journée des messages pour se chauffer un peu et montrer que l’on pense l’un à l’autre, du simple, mais mignon et efficace “Tu me manques”, on a franchi quelques étapes et on ose les mots un peu plus coquins, comme “J’ai envie de te lécher le torse et d’embrasser ta bite”, “Je veux te mordre fort, tout de suite”.

Une fois j’ai voulu aller un peu plus loin et j’ai décidé de lui envoyer une photo de mes fesses, sans montrer mon visage (on ne sait jamais, safety first). Ça lui a plu, alors de temps en temps, sans prévenir, je lui envoie une partie de moi.

En fait on y va crescendo, on a commencé par les mots doux, les messages plus équivoques, puis les photos et on parle plus souvent de sexe quand on s’appelle.

Alors si nous n’avons pas à proprement parler franchi le cap du sexe à distance (se mettre totalement nu, se masturber en même temps, tout ça tout ça), on explore petit à petit. »

Ma sexualité à distance pendant le confinement : sextos, vidéos et rabbit

Pour cette madmoiZelle de 24 ans dont le sex friend est aussi un collègue de bureau, c’est rabbit everyday ! Accompagné de sextos, vidéos, et appels en visio, évidemment :

« Dès le début entre nous, ça a matché sexuellement, et c’est toujours le pied. Avec lui je me suis redécouverte et lâchée comme jamais je ne m’en serais crue capable.

On s’est vus de façon aléatoire, lors de retrouvailles impromptues en fin de soirée en pleine semaine après des échanges très chauds, ou après une soirée arrosée chacun de son côté, ou lors de soirées planifiées mais toutes aussi excitantes, environ 1 à 2 fois par semaine.

Même si on ne se retrouvait pas après, on échangeait souvent chaudement, par messages agrémentés certaines fois de petites photos.

Et puis l’annonce du confinement est tombée.

J’ai dès lors pensée à ma future misère sexuelle, ne pouvant plus le rejoindre quand bon nous semblerait, ne pouvant plus recevoir de messages de lui me demandant de venir chez lui le soir car j’étais passée devant son bureau de façon trop aguicheuse…

On a bien évidemment parlé de la situation, du fait que ça allait être dur, toutes ces semaines sans pouvoir se toucher. Et très vite, on s’est envoyé des photos, même des vidéos. Assez régulièrement on sextote et aujourd’hui on a fait du sexe en visio (une nouveauté pour ma part) !

Le voir et l’entendre en live, c’est quand même fort sympathique. Même si j’avais encore plus envie de me trouver à ses côtés dans son lit…

Il a ses jouets, il m’en avait fait découvrir d’ailleurs ; j’ai mon jouet, le très efficace rabbit, mais malheureusement, il pense qu’en photo et en vidéo, un homme est “moins beau” qu’une femme. C’est bien dommage, car je me retrouve avec moins de contenu de lui qu’il n’en a de moi.

Heureusement j’ai une imagination débordante et je me plais tout les soirs à fantasmer nos retrouvailles avec mon petit rabbit.

J’ai toujours eu une sexualité active et je me masturbais de temps à autre, mais depuis le confinement c’est quasiment tous les jours. En toute franchise, il n’y a eu que 2 soirs où je n’ai rien fait en 2 semaines…

Premièrement, la masturbation m’aide à dormir plus facilement, car je suis une petite dormeuse et que la situation ne prête pas à la fatigue ni à un repos paisible. Et deuxièmement, j’ai une libido très élevée. Ce confinement pourrait bien me faire battre mon propre record d’abstinence qui était jusque là de 1 mois et demi !

Mais nos petits échanges me galvanisent, je me sens belle, sexy, désirée. Ensuite, la masturbation me détend et me fait beaucoup de bien.

J’ai même découvert que je pouvais être une fontaine sans lui (et un peu grâce à lui de ce fait). J’ai donc le temps de m’explorer seule et peut-être d’arriver plus aguerrie encore face à lui dans quelques semaines. »

Ma sexualité à distance pendant le confinement, plus active qu’avant

Vous avez été plusieurs à décrire une vie sexuelle plus intense et riche depuis que vous êtes à distance. C’est le cas de cette madmoiZelle, dont le copain est parti vivre à l’autre bout de la planète :

« Avec mon petit ami, distance oblige, on avait déjà l’habitude de s’envoyer quelques nudes pour s’exciter avant le week-end.

Je montrais peu, restant plutôt suggestive avec la courbure d’une fesse et l’ombre d’un sein (le revenge porn et les photos sur Internet ça fait peur). On s’envoyait aussi pas mal de sextos pour faire monter la tension et entretenir le désir malgré la distance. En somme, on s’excitait à distance mais on restait plutôt sages.

Depuis le début du confinement, on continue à sextoter régulièrement, on s’envoie aussi des nudes.

Au début j’étais plutôt timide et n’envoyais pas tout mon corps. Maintenant je montre absolument tout, et lui aussi.

Quand on s’est mis en couple j’avais déjà un plug anal, puisque j’avais déjà essayé la sodomie. On l’a déjà essayé ensemble, notamment lorsque j’ai eu une poussée d’herpès et que tout contact muqueuse-muqueuse était interdit.

Pour la Saint Valentin, il m’a offert un sextoy vibrant et pénétrant. Ça ne remplace pas un être humain, évidemment, mais ça m’aide à développer le plaisir de la pénétration, et j’ai pu jouir plusieurs fois uniquement par la pénétration, moi qui avant n’y parvenais que par la masturbation de la partie extérieure du clitoris.

Ensuite, on avait parlé de l’amour au téléphone. Ça semblait cliché, avec un côté téléphone rose pas très glamour, mais il était évident qu’on en arriverait là.

Nous nous étions déjà masturbés l’un en face de l’autre, alors le faire en vidéo, pourquoi pas ? On discute avant, c’est un appel vidéo classique, puis on laisse le désir l’emporter, et ça va tout seul. Le plus compliqué à gérer c’est ne pas laisser échapper le téléphone quand la température monte !

On se parle, on dit à l’autre ce qu’on imagine, ce qu’on aimerait voir, on gémit… Avec mes sextoys pénétrants c’est encore mieux. En bonus, on a un gros plan sur le visage l’autre quand il jouit, et ça c’est très excitant !

Mon petit ami m’a demandé l’autre jour de lui envoyer une vidéo de moi pendant que je me masturbais. D’abord j’ai hésité. Des photos sexy d’accord, mais une vidéo ? J’ai décidé d’essayer, et le résultat a été un succès !

Certes pour moi c’est un peu étrange, c’est une part de moi que je n’ai pas souvent l’occasion de rencontrer, mais je sais que c’est ce qui plaît à ma moitié, et il a beaucoup apprécié.

Alors je recommencerai, surtout que je lui ai demandé de faire la même chose de son côté

En somme, depuis que nous sommes à grande distance, notre vie sexuelle est encore plus active qu’avant. On s’appelle toutes les semaines environ mais on sextote tout le temps et on se masturbe souvent chacun de son côté.

On sait qu’on en a encore pour un moment, donc on prend notre mal en patience en imaginant tout ce qu’on pourrait faire quand on se reverra. Et on en a, des idées ! »

Merci à toutes et à tous d’avoir partagé votre intimité sur madmoiZelle ! Après la lecture de vos témoignages, je suis presque nostalgique du temps de ma relation à distance (et j’ai chaud)…

Je ne peux pas partager tous vos témoignages, mais en tout cas, il y a un constat que vous partagez dans vos écrits : le confinement, c’est bon pour développer la communication et faire tomber quelques barrières dans sa sexualité !

À lire aussi : À quoi ressemble la sexualité dans une relation à distance ?

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