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Rihanna n’avait pas prévu sa grossesse, ne veut pas connaître le genre du bébé, et autres révélations
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Rihanna n’avait pas planifié sa grossesse, ne veut pas connaître le sexe du bébé, et autres révélations

En couverture du numéro de mai 2022 du Vogue étatsunien, Rihanna raconte beaucoup de sa grossesse, son rapport à la maternité, et comment elle envisage la vie avec bébé. Florilège.

Depuis que Rihanna a dévoilé être enceinte, beaucoup de médias semblent désormais tourner autour de son nombril. Après avoir enchaîné les looks audacieux en street style, l’héroïne nationale de la Barbade fait aujourd’hui la Une du numéro de mai 2022 du Vogue étatsunien.

Photographiée par Annie Leibovitz, avec Alex Harrington et Jahleel Weaver au stylisme, l’artiste et femme d’affaires exhibe fièrement sa grossesse, et s’épanche sur son nouveau rapport à la maternité dans une interview-portrait aussi passionnante qu’hilarante, signée Chioma Nnadi.

On y apprend notamment que Rihanna a des pulsions alimentaires comme plein de femmes enceintes (elle qui préfère normalement le salé au sucré s’adonne désormais aux donuts au chocolat et aux mandarines qu’elle mange par douzaine en les assaisonnant d’une pointe de fleur de sel, ce qui lui rappelle le goût des fruits lavés à l’eau de mer à la Barbade, voilà maintenant vous savez) et qu’il lui arrive d’oublier qu’elle porte un bébé jusqu’à se croiser dans le miroir.

Mais cover-story dans la Bible de la mode oblige, Rihanna s’épanche surtout sur son rapport à la mode.

Rihanna veut « redéfinir ce qui est considéré comme “décent” pour les femmes enceintes »

Alors que sa grossesse aurait pu être sponsorisée par la dernière fashion week tant elle a marqué les esprits par chacune de ses apparitions, Rihanna persiste et signe à vouloir repousser les limites de ce que l’on trouve décent ou non sur une femme, a fortiori enceinte.

Après avoir roulé des yeux quand on lui a demandé si elle se verrait porter un jean de maternité, la chanteuse de Diamonds explique ainsi à Vogue :

« Quand j’ai appris que j’étais enceinte, je me suis dit : il n’est pas question que j’aille faire du shopping au rayon maternité. Je suis désolée, c’est trop amusant de s’habiller. Je ne vais pas laisser cette partie disparaître parce que mon corps change.

[…] Je sais que [mon styliste Jahleel Weaver] en perd le sommeil car mes mensurations peuvent littéralement changer d’heure en heure. En fait, je suis sûr qu’il va demander une augmentation après ça ! 

[…] J’espère que nous avons pu redéfinir ce qui est considéré comme “décent” pour les femmes enceintes. Mon corps fait des choses incroyables en ce moment, et je ne vais pas en avoir honte. Cette période devrait être festive. Parce que pourquoi devriez-vous cacher votre grossesse ? »

Rihanna n’avait pas prévu sa grossesse

Même si elle avait déjà affirmé dans plusieurs entretiens par le passé que son plus grand rêve dans la vie était de devenir mère, Rihanna n’avait pas pour autant prévu ni cherché à tomber enceinte, explique-t-elle à Vogue — mais n’utilisait pas de contraception non plus.

« Planifié ? Je ne dirais pas que je l’avais planifié. Je ne faisais rien contre non plus. Je ne sais pas quand j’ovule ou quoi que ce soit de ce genre. On s’est juste beaucoup amusé… Et puis j’ai fait un test. Je n’ai pas perdu de temps. Je l’ai appelé [ASAP Rocky, son compagnon] et lui ai montré le résultat. Dès le lendemain matin, j’étais dans un cabinet de médecin et notre voyage a commencé. »

Et si Rihanna s’attendait à avoir des nausées matinales comme sa mère, ce n’est pas le cas jusqu’à maintenant. Même ses sautes d’humeur sont plus légères que ce qu’elle imaginait. Elle craignait surtout de ne plus pouvoir recourir à son moyen d’apaisement habituel : un bon gros joint. Mais pour le moment, tout se passe bien, résume-t-elle.

Rihanna redoute déjà de souffrir de dépression post-partum

Non seulement l’accouchement ne lui fait pas spécialement peur (vu qu’elle a accompagné plusieurs femmes de son entourage dans ce processus, donc elle pense se faire une juste idée de ce que cela va représenter), Rihanna souhaite même que toute sa famille soit dans la pièce avec elle au moment clé, même si les restrictions Covid risque de l’en empêcher. Alors elle plaisante à moitié :

« Peut-être que je vais juste avoir un bus de fête garé à l’extérieur ou quelque chose comme ça. »

Rihanna raconte aussi prier pour que son corps lui permette d’allaiter. Mais ce qui l’effraie le plus ?

« La dépression post-partum. Vais-je me sentir hors de contrôle émotionnellement ? Ce sont toutes ces histoires d’autres femmes qui me font peur. »

Rihanna ne veut ni baby-shower, ni connaître le sexe de son bébé

Comme Rihanna ne fait rien comme tout le monde, elle a un avis bien tranché sur d’autres rituels communs chez beaucoup de parturientes :

« [Pas de baby-shower,] pas de brunch, pas de déco dans les tons pastels, ni en forme d’animaux. Je comprends que plein de personnes adorent ça, j’ai même organisé plein de baby-showers moi-même [pour des proches], mais ce n’est tout simplement pas mon style.

Personnellement, je veux faire la fête. Je veux que tout le monde s’éclate à en ramper par terre. Et que ça soit mixte ! Qu’on ne me mette surtout pas sur une chaise en osier avec une montagne de cadeaux à mes pieds et tout le monde qui me regarde.

[Je ne veux pas non plus de gender-reveal party] J’ai demandé à mon médecin : est-ce que quelque chose cloche chez moi de ne pas vouloir ça ? Parce que les gens autour de moi n’arrêtent pas de me le demander [le sexe du bébé]. Suis-je une mauvaise mère ? Quand nous serons prêts à le dire au monde, nous le dirons, tout simplement. »

Durant toute l’interview-portrait, Rihanna ne genre pas son enfant, employant les pronoms they/them (qu’on pourrait traduire par iel), en ce sens, et c’est assez rare pour être souligné.

Rihanna a hâte d’habiller son bébé, même si elle n’a encore quasi rien acheté

Rihanna, paparazzée dans une boutique Baby Dior, fin mars 2022.

Alors que la journaliste lui demande si elle a fait des emplettes pour son bébé, Rihanna s’avoue complètement à la ramasse à ce niveau-là, mais vouloir faire un tour chez Baby Dior et Bonpoint dès le lendemain de l’entretien (qui a eu lieu à Paris, au restaurant Caviar Kaspia, tandis que le photoshoot s’est tenu dans une suite de l’hôtel 5 étoiles Le Ritz).

Du coup, l’intervieweuse finit par lui poser une question qui fâche : et si cet enfant, né du couple le plus stylé du monde, n’aimait pas du tout à la mode ?

« Ne dis pas ça ! Tu viens de me briser le cœur ! » dit-elle en explosant de rire. « Eh ! C’est vraiment le jour où j’aurai un sacré problème si jamais mon enfant n’aime pas la mode ! Le jour où j’aurai un problème, si mon enfant n’aime pas la mode ? Quoi ?? Voilà, tu m’as rendue hyper anxieuse ! »

Le bébé de Rihanna a déjà un sacré petit caractère

Alors que la journaliste lui raconte qu’elle compte essayé d’avoir un enfant toute seule et que Rihanna s’en émeut, le bébé de cette dernière se met à s’agiter. La chanteuse autorise alors l’intervieweuse à poser ses mains sur son ventre de grossesse, et l’enfant donne un coup de coude. Ce qui amuse l’interprète de We Found Love :

« Oh, ça, c’était léger ! Tu n’as encore rien vu ! » dit-elle en riant. « C’est surtout quand je croise les jambes ou que je limite son espace qu’il me tape comme pour me dire “Écarte-toi de mon chemin !” »

Rihanna poursuit ensuite sur combien elle a hâte de voir le monde à travers les yeux de son enfant :

« [Ce bébé] va m’apprendre plus que je ne pourrais jamais lui apprendre. Et je veux que ça se passe ainsi. Je veux voir qui iel sera, qui iel deviendra. Parce que je suis juste là pour les garder sur les rails — un passager autant que le conducteur. »

Rihanna a bien raison puisque la vérité sort de la bouche des enfants !

Rihanna à sa soirée d’anniversaire en février 2022 © capture d’écran Instagram @placesplusfaces
Rihanna lors de sa soirée d’anniversaire avec son compagnon Asap Rocky. © Instagram @badgalriri

À lire aussi : Où acheter des Vans pas chères maintenant que Rihanna et Kim K les ont rendues encore plus hype ?

Crédit photo de Une : Couverture du Vogue US de mai 2022


Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.

Les Commentaires

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Avatar de Aesma
2 mai 2022 à 20h05
Aesma
Je reviens seulement maintenant parce que je ressasse toujours cette conversation mais je voulais éviter de répondre sans prendre le temps de réfléchir et sous le coup de l'émotion.
Pour le coup, ça me paraît un peu paradoxal d’être pour l’avortement à tout stade de la grossesse mais décider que certains critères d’avortement sont inacceptables et seront donc tenus secrets Si une femme ne souhaite pas mener une grossesse à terme et qu’on estime que c’est son corps son choix… comment on peut interférer en disant “oui mais par contre, si tel critère est déterminant pour toi dans le fait de mener la grossesse, on va te le cacher et tu devras mener la grossesse à terme même si ça ne te conviendrait pas si tu savais!”
Soit on laisse aux femmes le choix complet de quand et pourquoi elles souhaitent interrompre une grossesse rn considérant que cette décision et les raisons de la prendre n’appartiennent qu’à elles, soit on fixe certaines limites mais j’ai du mal à comprendre comment on peut rester éthique en empêchant certaines femmes d’accéder à une information parce qu’on a peur que cette info les pousse à avorter… au nom de l’éthique et du droit à l’avortement
Je trouve ce message excessivement juste et ça parait bien paradoxal et bien choquant de vouloir cacher des informations à une personne souhaitant avorter. Mais ici on ne parle pas d'une malformation grave ou d'un problème de développement. On pourrait également questionner le validisme de l'IMG mais c'est une autre histoire, oui l'IMG est souvent validiste, l'une des principales raisons d'avorter c'est que l'on ne se sent pas prêt·e à devenir parent selon certaines conditions, actuellement dans notre société validiste il est beaucoup + compliqué d'élever un enfant handicapé, c'est validiste mais c'est le cas, à côté y a aussi beaucoup d'IVG du fait de grossesses multiples est-ce qu'on reprocherait aux parents d'être gémellairophobes ? C'est déjà compliqué 1 bébé donc 2, c'est juste une évidence.
Sauf que. Les malformations, les problèmes de développements ou les grossesses multiples restent relativement rares. Alors que fille ou garçon t'as littéralement une chance sur deux que ça arrive. C'est comme si tu décidais d'enfanter avec un·e Weasley mais que tu voulais avorter si le bébé était roux....
Et pour filer cette analogie je suis certaine que beaucoup de personnes seraient très curieuses de connaitre la couleur des cheveux de leur futur bébé, on parlait des informations, de créer du lien ça a complètement du sens ici sauf que 1 ce n'est pas une information disponible à l'heure actuelle et vous faite très bien sans, 2 il existe des oppressions basées sur ce critère physique. Ce serait hyper bizarre que des personnes avortent de peur d'avoir un bébé roux et dans le même temps si cette info était disponible vous auriez sûrement des proches voire de parfait·es inconnu·es pour venir vous demander la couleur de cheveux et faire des remarques inappropriées "Oh non, le bébé est roux ? Pas de chance." "Ah oui les blonds c'est bien mais c'est pas les + intelligents." "Une petite brune ? C'est comme les bières c'est que je préfère !" et des personnes pour t'offrir des milliards d'items renardeaux pour ton bébé à naitre roux ou au contraire te dire qu'il faut pas de pyjama orange sinon ça fait trop.
Pour moi c'est la même chose pour le sexe. On va pas revenir sur "Tous les parents ne veulent pas connaitre le sexe pour se vautrer allègrement dans les stéréotypes de genres". Je sais. Sauf que "Pas tous les parents" ça implique que certains parents si. Et en fait suffisamment pour que ce soit un problème. (Ça vous rappelle quelque chose ?)
Vous insistez pour dire que ça peut-être important dans certains cas de connaitre le sexe du futur bébé (puisque techniquement il suffit juste de tourner le monito, rien de bien sorcier là-dedans - et dans mon cas je pense que je serais + attachée à voir le profil de mon bébé ou tenter de compter ses orteils que chercher la présence ou l'absence d'un pénis) mais ok tournons le truc à l'envers. Si il fallait l'avis favorable de 2 soignant·es (comme dans le cas d'une IMG pour détresse foetale) pour connaitre cette information est-ce que vous iriez la chercher ?
En ce qui concerne le nihilisme du genre, pour moi demander que les échographistes arrêtent d'indiquer le sexe du foetus aux futurs parents n'est qu'une étape qu'il faudrait combiner à 2 autres éléments beaucoup + importants : la suppression du sexe sur les papiers administratifs (qui est une mention au mieux inutile, au pire discriminatoire) et l'arrêt pur et simple de l'assignation d'un genre à la naissance. L'objectif ne serait pas un oubli total du genre mais de favoriser l'autodétermination. Si on ne te martèle pas dés le berceau que tu es une fille ou un garçon et si ce n'est pas noté ad vitam eternam sur ton acte de naissance il sera bien + aisé d'explorer son identité de genre et faire un choix (ou non-choix) éclairé. Après ça sera pas automatique, va falloir plusieurs années pour que ça devienne la norme et l'interdiction des rayons genrés dans les magasins (de jouets ou de vêtements) aiderait également beaucoup.
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Pour le débat qui a suivi sur les IVG tardives, je vais pas chercher à contredire les personnes qui trouvent excessivement choquant d'avorter à ce stade. Oui c'est évident que ça n'a rien à voir d'avorter à 3 mois de grossesse et à 8 mois de grossesse. Et la plupart des gens s'en rendent bien compte donc tant mieux ! Les personnes qui souhaitent interrompre une grossesse essaient au maximum de le faire vite (je le vois très souvent, y compris pour des personnes indécises, dés que la décision est prise il faut que la procédure avance). D'une part pour les questions morales soulevées car + on avance dans la grossesse + le petit tas de cellule porte toutes les caractéristiques d'un bébé humain, d'autre part pour des questions beaucoup + triviales et pratiques telles que "éviter que la grossesse ne se voit" ou "la grossesse c'est mauvais pour la santé" (s'entend qu'on est + fragile, une IVG tardive présente + de risques de complications qu'une IVG précoce etc)
J'avais dit sur un autre topic que je ne pensais pas pouvoir personnellement avorter à 8 mois de grossesse, je vais le formuler autrement : les circonstances telles que je voudrais avorter à un stade aussi avancé de la grossesse seraient nécessairement complexes, difficiles et avec une probabilité quasiment nulle. Ça impliquerait soit 1 que j'ai fait un déni très avancé et que ma situation soit absolument défavorable soit 2 que je sois au courant de cette grossesse (potentiellement qu'elle ait été planifiée) mais que je vive un changement de situation suffisamment violent pour l'envisager. C'est très très très peu probable. Sauf que si on transvase ça sur le million de grossesses annuelles françaises il y a peut-être une petite poignée de personnes qui seront concernées (et dans les faits y aura + d'IVG à 6 mois et demi qu'à 8 mois et demi)
Et ce n'est pas du tout pareil d'interrompre une grossesse et de déclencher un accouchement pour ensuite abandonner l'enfant. Certaines personnes pourraient choisir la seconde option quand d'autres préfèreront la première. Sur la question est-ce que c'est mieux de "sauver" le bébé et le donner à l'adoption, devoir abandonner le bébé peut-être un trauma supplémentaire, cela implique aussi qu'il reste "quelque chose" après cette IVG sur lequel nous n'avons plus aucun contrôle là où le foeticide permet de clore définitivement ce chapitre de notre vie. On peut chercher le positif en se disant que cette période difficile aura amené de la joie à une famille qui cherchait à adopter mais ce ne sera pas une raison suffisante pour toustes. Sinon vous n'êtes pas du tout les premières à vous poser la question de la pertinence d'un accouchement préma : ce topic avait justement été créer pour en discuter suite à une discussion sur la VP sexisme.
Je signale au passage que pour les personnes qui ont peur du déni de grossesse, les tests de grossesse urinaire sont fiables à partir de 3 semaines après le rapport à risque et peuvent se trouver en pack donc c'est moins invasif et beaucoup moins onéreux qu'une prise de sang régulière.
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