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Surprise ? En 2022, beaucoup d’influenceuses ne signalent (toujours) pas leurs partenariats

Une enquête signée Numerama est formelle : un nombre non négligeable d’influenceuses françaises persiste à ne pas signaler à ses abonnés la présence de partenariats commerciaux dans ses posts. Décevant, certes, mais pas vraiment surprenant…

Chloébbbb, Diane Perreau, TheDollBeauty : autant de noms bien connus des utilisatrices et utilisateurs d’Instagram. Des influenceuses aux millions d’abonnés qui cumulent les vues… en s’adonnant au mélange des genres côté sponso.

Durant une partie du mois de décembre et ses myriades d’opés Noël, le média tech Numerama a mené l’enquête en suivant les contenus postés par 34 influenceuses (et un influenceur).

Sponsoring et mauvaise foi

Les résultats sont éclairants : sur 586 partenariats rémunérés recensés par Numerama, 43 % d’entre eux n’ont pas été déclarés, soit 252 posts et stories où la loi n’est pas respectée.

Posts mettant en avant un produit sans mention de partenariat, suites de stories au ton informel en réalité sponsorisé, « oublis », sponsoring mentionné chez certaines et pas chez d’autres… Les soupçons de mauvaise foi sont palpables. 

TheDollBeauty
Capture d’écran d’une vidéo YouTube de Chloébbbb

Certaines influenceuses françaises très connues s’arrangent donc avec la légalité sans trop d’états d’âme. Dans notre pays, la loi sur la publicité est pourtant claire, comme le rappelle le média :

« Toute publicité, sous quelque forme que ce soit, accessible par un service de communication au public en ligne, doit pouvoir être clairement identifiée comme telle. Elle doit rendre clairement identifiable la personne physique ou morale pour le compte de laquelle elle est réalisée. »

Loi pour la confiance dans l’économie numérique

À quand les conséquences ?

Mais il y a la théorie, et il y a la réalité.

Pour l’instant, les conséquences de ces absences ou filouteries de mentions de partenariats dans le monde merveilleux de l’influence restent minimes, puisque ni la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes ni l’Autorité de Régulation des Professionnels de la Publicité n’ont rendu d’avis négatif sur une campagne réalisée avec des influenceurs. 

Jusqu’à quand ?

Influenceuses dans l’illégalité : 4 pubs sur 10 ne sont pas déclarées, à lire sur Numerama

À lire aussi : Quand les influenceuses enceintes font rimer grossesse et business

Crédit photo de une : Maddi Bazzocco / Unsplash


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Les Commentaires

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Avatar de Budgies
9 janvier 2022 à 15h01
Budgies
C'est Chloé B en photos pas the Doll Beauty .
Une influenceuse (mais je sais plus laquelle....) se justifiait justement il y a quelques jours en disant que lorsqu'elle mentionnait un contenu sponso elle perdait beaucoup en audience.. Donc elle ne le faisait plus (mais que les produits pour lesquels elle fait la pub sont des produits qu'elle aime, qu'elle utilise tous jours, qu'elle achèterait d'elle même le blablah habituel).
J'ai trouvé ça plutôt honnête de sa part quand même (même si du coup elle reconnait publiquement être dans l'illégalité :neutral
C'est certes "honnête" de l'avouer et de donner publiquement cette raison de l'audience... Mais bon, je comprends que les gens n'aient pas envie de regarder des publicités pour le plaisir. C'est malhonnête de le faire à leur insu...
1
Voir les 5 commentaires

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