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L’HORREUR ÇA FAIT PEUR
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Les 10 meilleurs films d’horreur cultes qui font toujours aussi peur

Halloween approche et à cette occasion, on a sélectionné les meilleurs films d’horreur cultes sortis entre 1960 et 1999 : voici dix classiques de la peur toujours aussi terrifiants.

Quoi de mieux dans la vie que les films d’horreur ? Rien, évidemment.

Parmi toutes les raisons qui font du cinéma d’épouvante le genre le plus extraordinaire, il y a notamment la capacité de ses classiques à perdurer à travers le temps et ne rien perdre de leur génie. Au fil des décennies, de nouveaux films sortent, les effets spéciaux s’améliorent, le réalisme s’accroît… et pourtant, force est de constater que le film plus flippant que L’Exorciste, on l’attend encore.

À une semaine du meilleur mois de l’année – celui des citrouilles et des éditions « spéciale Halloween » de pratiquement tout ce qui nous divertit, voici un hommage à ces films sortis avant les années 2000, qui demeurent malgré tout indétrônables dans l’art de faire sursauter, hérisser les poils, et voir des silhouettes dans chaque recoin de la pièce une fois la nuit tombée.

L’HORREUR ÇA FAIT PEUR

L’Exorciste (William Friedkin, 1973), le film d’horreur sur le diable 

On commence le débat en le fermant. L’Exorciste a bientôt 50 ans, pourtant il reste le film d’horreur le plus terrifiant de l’histoire du cinéma.

Il y a un mois, je suis retournée le voir au cinéma. La salle était pleine à craquer de couples, de groupes d’amis et de paquets de Maltersers. Tout le monde était d’humeur joviale et accueillait les premiers symptômes de la petite Reagan avec des rires attendris. Trop marrant cette gamine des années 1970 qui se met à dire des gros mots.

Or, en l’espace de deux heures, j’ai vu l’atmosphère de la salle changer. Dès le milieu du film, des spectateurs criaient, vraiment. Plus personne ne riait.

Qu’on le découvre pour la première fois ou qu’on le revoit pour la centième, L’Exorciste ne perd rien de son horreur hypnotique, son absence de morale impressionnante et sa modernité saisissante. Le body horror incarné dans un corps disloqué, malmené à l’extrême et des apparitions démoniaques se fait le symptôme d’une angoisse autrement plus profonde : celle que le Mal a pris le dessus et que rien ne pourra l’arrêter.

Si ce n’est pas déjà fait : regardez L’Exorciste.

exorciste
© D.R

Les yeux sans visage (Georges Franju, 1960), le film d’horreur sur la médecine

Les films d’horreur en noir et blanc, il faut qu’on en parle. Un corps qui explose grâce à des effets spéciaux spectaculaires, c’est bien. Une image en nuances de gris une ombre dans un coin du cadre suffit à glacer le sang, c’est bien aussi. En plus, je sais que ce titre terrifiant suffit à vous donner envie, et vous avez raison.

Chef-d’œuvre made in France sorti il y a 62 ans, Les yeux sans visage nous plonge dans l’univers inquiétant de l’éminent chirurgien esthétique, le docteur Genessier. Ce dernier est obsédé par le visage de sa fille Christiane, défigurée dans un accident de voiture. Le chirurgien a installé un laboratoire dans sa propriété où Louise, son assistante dévouée, attire des jeunes filles…

Georges Franju réalise ce scénario signé de la main de Boileau et Narcejac, écrivains français maîtres du genre policier flirtant avec l’horreur. Éblouissement visuel, concentré de suspens, de mélancolie et d’horreur pure, Les yeux sans visage est l’un des films d’horreur les plus réussis qui soient. En plus, il est disponible sur la plateforme VOD remplie de merveilles, Mubi.

yeux sans visage
© La cinémathèque française

Le Projet Blair Witch (Daniel Myrick, Eduardo Sánchez, 1999), le film d’horreur de sorcellerie en forêt

De tous les films de cette sélection, Le Projet Blair Witch est probablement l’expérience la plus originale, viscérale et terrifiante. Tourné en seulement huit jours avec un budget proche de 2,50 euros, le film est malgré tout une véritable bombe horrifique qui vous glace le sang pendant 1h20 et vous laisse un sentiment d’angoisse plusieurs jours (voire quelques années, perso) après le visionnage.

Si vous ne l’avez pas vu, on ne vous dit rien du concept précurseur du film, dont l’influence sur la suite du cinéma d’horreur a été déterminante… L’action a lieu en octobre 1994, lorsque trois jeunes cinéastes se lancent, armés de caméras, dans la forêt de Black Hill. Ils veulent à tout prix enquêter sur la sorcière de Blair et capturer des preuves de l’existence de cet être démoniaque qui terrifie le voisinage…

blair witch
© Allociné

L’échelle de Jacob (Adrian Lyne, 1991), le film d’horreur psychologique

Aussi flippant que dérangeant, L’échelle de Jacob est un film précurseur dans le cinéma d’horreur psychologique. La santé mentale est au cœur d’une intrigue où les images atroces et traumatisantes ne cessent de hanter le personnage principal (et nous autres, pauvres spectateurs).

Jacob Singer est un employé des postes new-yorkaises. Il est assailli par de nombreux cauchemars durant ses journées. Il voit des hommes aux visages déformés et se retrouve dans des lieux qu’il ne connaît pas. Il est aussi victime de flashbacks incessants de son premier mariage, de la mort de son fils et de son service au Vietnam. Jours après jours, Jacob s’enfonce dans la folie en essayant de comprendre ce qui lui arrive avec l’aide de Jezebel, son épouse.

Sur Youtube, Le fossoyeur de film a consacré une excellente analyse à ce film, qu’on ne conseille pas aux personnes les plus sensibles. Le combo entre les êtres difformes mal intentionnés, le poids du traumatisme et de la guerre en font une œuvre particulièrement effrayante et marquante.

échelle jacob
© Mubi

Kwaidan (Masaki Kobayashi, 1965), le film d’horreur japonais de fantômes

Le meilleur moyen de tester votre résistance à la peur, c’est de regarder un film d’horreur japonais. Faîtes le test, et on verra si vous voulez toujours fouiller dans les classements des meilleurs films d’épouvante.

Pour commencer, on attaque avec la base : Kwaidan, film culte réalisé par Masaki Kobayashi en 1965. Ce petit bijou prend la forme de quatre contes aussi hypnotiques que poétiques… et te-rri-fiants.

Dans La chevelure noire, un samouraï est partagé entre deux femmes. Son indécision sera fatale à l’une d’entre elles.

Dans Hoichi, un musicien aveugle, qui a offensé l’esprit d’un samouraï, transforme son malheur en bonne fortune.

Dans Un bol de thé, un samouraï voit l’image de l’homme qu’il doit combattre dans le futur à chaque fois qu’il consomme un bol de thé.

Enfin, dans La femme des neiges, deux bûcherons endurent le sort qu’une femme mystérieuse a décidé pour eux.

kwaidan
© Capture d’écran youtube

Christine (John Carpenter, 1983), le film d’horreur sur… une voiture

Une sélection des meilleurs films d’horreur sans Stephen King, ce n’est pas une vraie sélection. Il était grand temps de parler de l’une des adaptations les plus passionnantes d’un ouvrage de l’écrivain américain : Christine.

Bien avant Rubber de Quentin Dupieux, John Carpenter avait réussi, grâce au génie de sa caméra et de sa musique, à rendre terrifiant un objet. Il faut le voir pour le croire ! Pourtant, Christine est un pur concentré de suspens et d’angoisse.

Arnie est un jeune homme timide et angoissé. Ses défauts trop manifestes le désignent à la vindicte de ses camarades de lycée, dont il est devenu la risée et le souffre-douleur. Il aperçoit un beau jour la voiture de ses rêves, une Plymouth Fury 1957 rouge en piteux état. N’écoutant que son coup de foudre et bravant toutes les difficultés, il achète l’engin et le restaure amoureusement

https://www.youtube.com/watch?v=iuq0zQ-rWL0
christine
© Ciné Sorbonne

Carrie au bal du diable (Brian de Palma, 1977), le film d’horreur sur le harcèlement et la religion

On continue avec un autre chef-d’œuvre qui, décidément, ne prend pas une ride. 45 ans après cette sortie, il est difficile de citer un film qui parle mieux de harcèlement scolaire, d’angoisse de l’adolescence et de mère tyrannique : j’ai nommé Carrie au bal du diable, adapté du livre de Stephen King.

La mise en scène minutieuse de Brian de Palma prend le temps de nous faire éprouver la cruauté des lycéens, la violence d’une mère justifiant son attitude oppressive par la religion et la difficulté d’être introvertie. Toutes ces souffrances subies par Carrie ne cessent de s’accumuler, menant à cet acte final extraordinaire et profondément marquant.

Bonne nouvelle pour découvrir le film ou le dévorer pour la centième fois : il est disponible sur MyCanal.

carrie
© Splendor Films

Psychose (Alfred Hitchcock, 1960), le film d’horreur sur la folie 

Classique parmi les classiques, chef-d’œuvre parmi les chefs-d’œuvres.

La tension lancinante de Psychose, sa bande originale entêtante, le talent de son protagoniste Anthony Perkins ainsi que son plot twist dont on ne se remet jamais vraiment en font incontestablement l’un des films d’horreur les plus terrifiants qui soient. Même lorsqu’on connaît le dénouement et qu’on revoit le film, on n’arrive pas à empêcher ce frisson d’angoisse qui nous parcoure l’échine. On dirait bien que Psychose ne vieillira jamais.

Marion Crane en a assez de ne pouvoir mener sa vie comme elle l’entend. Son travail ne la passionne plus, son amant ne peut l’épouser car il doit verser une énorme pension alimentaire le laissant sans le sou…

Mais un beau jour, son patron lui demande de déposer 40 000 dollars à la banque. La tentation est trop grande, et Marion s’enfuit avec l’argent. Très vite la panique commence à se faire sentir. Partagée entre l’angoisse de se faire prendre et l’excitation de mener une nouvelle vie, Marion roule vers une destination qu’elle n’atteindra jamais.

La pluie est battante, la jeune femme s’arrête près d’un motel, tenu par un sympathique gérant nommé Norman Bates, mais qui doit supporter le caractère possessif de sa mère. Après un copieux repas avec Norman, Marion prend toutes ses précautions afin de dissimuler l’argent. Pour se délasser de cette journée, elle prend une douche… On ne vous en dira pas davantage.

psycho
© Park Circus France

Les Oiseaux (Alfred Hitchcock, 1963), le film d’horreur gore

Je vous vois venir. Des films gores bien plus trash que Les Oiseaux, le cinéma d’horreur n’en manque pas.

Pour autant, il faut voir à quel point chaque goutte de sang du film d’Alfred Hitchock a le don de nous plonger de plus en plus profondément dans l’angoisse. Sans parler de ces rares moments où le réalisateur ouvre les vannes et déchaîne les vilaines bêtes contre ses personnages. Impossible d’oublier cette fameuse image tellement traumatisante, qu’on ne spoilera pas.

Les Oiseaux se déroule à San Francisco en 1962. Une jeune femme et un avocat entament un jeu de séduction chez un oiseleur. Afin de le revoir, elle use d’un stratagème et décide de lui livrer elle-même un couple d’oiseaux, « les inséparables ». Sur la route, elle est attaquée par une mouette. Bientôt d’étranges phénomènes liés au comportement des oiseaux annoncent un drame imminent…

oiseau
© Ciné Sorbonne

Shining (Stanley Kubrick, 1980), le film d’horreur sur une malédiction

Dans la catégorie des films qui traumatisent chaque génération l’une après l’autre, Shining compte parmi les plus grands coups d’éclats du cinéma.

Quatre décennies après la sortie du long-métrage de Stanly Kubrick, le génie de Jack Nicholson continue de fasciner, l’atmosphère macabre de l’hôtel n’a rien perdu de son étrangeté et les visions d’enfer qui y apparaissent sont toujours efficaces. Devant les fameuses jumelles et ce fameux ascenseur, on se sent tous comme le petit Danny sur son vélo.

Écrivain, Jack Torrance est engagé comme gardien, pendant tout l’hiver, d’un grand hôtel isolé du Colorado – l’Overlook – où il espère surmonter enfin sa panne d’inspiration. Il s’y installe avec sa femme Wendy et son fils Danny, doté d’un don de médium.

Tandis que Jack n’avance pas dans son livre et que son fils est de plus en plus hanté par des visions terrifiantes, il découvre les terribles secrets de l’hôtel et bascule peu à peu dans une forme de folie meurtrière…

shining
© D.R

Crédit de l’image à la Une : © Madmoizelle


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Les Commentaires

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Avatar de Furya
2 octobre 2022 à 18h10
Furya
@Morgana Talbot sans aller jusqu'à l'encenser parce que bon, il n'y a pas de quoi, et en toutes connaissances de cause, j'avoue avoir "apprécié" le film. Après, c'est aussi dû aux conditions dans lesquelles je l'ai vu et au fait que j'avais pu parler avec le réalisateur avant et après le visionnage. Ça donne une autre dimension au film.
Évidemment, ça n'excuse en rien les scènes tournées (qui ont été enlevées du film d'ailleurs).
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