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Abonnés en chute libre, pubs, multicomptes payants… Netflix est dans la sauce, non ?

Il y a de l’eau dans le gaz du côté de Netflix, le mastodonte des plateformes de streaming et précurseur de son domaine. Tant et si bien que l’entreprise compte renoncer à l’un de ses principes historiques en mettant de la pub sur sa plateforme.

Pour qui souhaite se divertir facilement et pour une somme raisonnable, Netflix représente un véritable eldorado. La plateforme star a pendant longtemps joui de son statut de leader, vivant des années glorieuses, avant de tranquillement accuser une perte de vitesse, notamment au niveau de ses abonnements.

Dès lors, Netflix cherche des solutions pour remonter la pente et rétropédale en envisageant une solution contredisant tout à fait ses principes historiques.

Netflix : apogée et ralentissement

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Vous connaissez sans doute Netflix comme un service de vidéo à la demande, vous permettant de choisir parmi un large choix de contenus celui qui convient le plus à votre humeur du soir ou du week-end.

Netflix, pourtant, n’a pas toujours été une plateforme de SVOD. Née en 1997 du cerveau de Reed Hastings et Marc Randolph, Netflix proposait à l’origine de livrer des DVD (rappelez-vous de ce disque circulaire avec un trou en son centre) à domicile. Son service de vidéo à la demande par abonnement a commencé en 2007, pour exister sous la forme que vous lui connaissez désormais.

Source d’inspiration, elle a vu ses concurrents fleurir au fur et à mesure des années, jusqu’à se voir parfois préférer d’autres plateformes plus jeunes, comme Apple TV+ (dont le catalogue, éclectique mais toujours pointu et quali, force l’admiration) et bien sûr Disney+, qui a récupéré tous les contenus Disney qui étaient auparavant hébergés par la plateforme au sigle rouge.

Ainsi, Netflix connaît actuellement — et en dépit de ce que pourrait laisser croire le succès tonitruent de nombre de ses contenus comme Bridgerton saison 2 ou bien Red Notice — une chute notable de ses abonnés.

En effet, et selon l’AFP, la plateforme a perdu quelques 200 000 abonnés de par le monde, ce qui constitue une baisse historique. Ceci vient résolument contredire les objectifs de la plateforme, qui comptait gagner quelques 2,5 M d’abonnés pendant cette période.

Netflix doit donc trouver des solutions pour palier ses pertes, raccrocher ses abonnés et rester à flot, d’un point de vue budgétaire. L’une des solutions trouvées est étonnamment : la mise en place de publicités sur la plateforme.

Un dénouement pour le moins surprenant puisque l’absence de publicité fait partie des fondamentaux de l’outil. Reed Hastings, le co-fondateur et directeur de Netflix a expliqué que la publicité relèverait du bon vouloir de chaque abonné :

Certains consommateurs sont plus tolérants envers les pubs et veulent payer moins cher : leur permettre d’obtenir ce qu’ils veulent aurait beaucoup de sens

Il serait donc évidemment possible de conserver un abonnement sans publicité. Seulement, il sera également possible de souscrire à une offre moins chère, comprenant du coup de la publicité. Tout cela relève donc de notre bon vouloir et de notre porte-monnaie.

Le milliardaire américain a précisé que ce système serait mis en place d’ici un an ou deux.

Par ailleurs, et pour grappiller encore quelques sous, Netflix souhaite mettre en place un nouveau système relatif aux partages de comptes. Il sera bientôt possible, d’après Igen.fr, de faire, comme maintenant, profiter d’autres personnes de notre compte, mais avec des optimisations permettant à la plateforme de facturer 3€ supplémentaires par tête.

Netflix, dans la merde ?

Étant donné ce revirement de stratégie, l’on pourrait croire que Netflix patauge dans un cloaque moribond qui fleure la faillite. Or, c’est loin d’être le cas.

Bien que le mercredi 20 avril, l’action de Netflix a accusé une vraie baisse — à hauteur de 23%, à la bourse de New York, après la clôture de Wall Street — du fait de la chute de ses abonnements et à la suspension du service en Russie, l’entreprise a récolté 7,9 milliards de dollars de recettes pour le premier trimestre de 2022, c’est à dire 10% de plus que l’année précédente.

Ce qui s’explique notamment par l’augmentation du prix de ses offres.

En tous les cas, l’entreprise est loin de s’écrouler mais doit impérativement considérer sa perte d’abonnés comme un signal d’alarme.

L’occasion, peut-être, de proposer des contenus à base d’une nouvelle formule, loin des codes filmiques habituels de la plateforme ?

Qui vivra verra.

À lire aussi : Le docu Netflix sur Abercrombie retrace 20 ans de mépris de classe, de grossophobie et de racisme

Crédit photo à la Une : Giordano Rossoni via Unsplash


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Les Commentaires

6
Avatar de Nananere83
22 avril 2022 à 08h04
Nananere83
On perd des abonné.es donc on va faire chier celleux qui restent...
hausse des prix, pub, plus de multi compte...
je ne comprends pas le principe, on dirait plutôt qu'ils essayent de faire fuir les gens!
2
Voir les 6 commentaires

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