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Face à Euphoria, l'actrice Kaya Scodelario ironise sur la violence de la série Skins qu'elle a commencé à tourner quand elle n'avait que 14 ans…
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Sur TikTok, Kaya Scodelario ironise sur la violence de Skins face à Euphoria

L’actrice Kaya Scodelario, qui interprétait le personnage d’Effy dans la série Skins, de ses 14 à 18 ans, vient de poster une vidéo sur TikTok dans laquelle elle s’étonne de la violence d’Euphoria… avant de se rappeler qu’elle jouait bien pire dans Skins.

Quand on a déjà regardé la série Skins, Euphoria peut ressembler à du pipi de chat. Inoubliable interprète du personnage d’Effy Stonem dans la série britannique, Kaya Scodelario vient de revenir à ce sujet.

Kaya Scodelario ironise sur la violence de Skins par rapport à Euphoria

Dans une vidéo publiée le 26 juillet 2022 sur la plateforme TikTok, qu’elle vient de rejoindre avec un compte officiel et certifié, l’actrice, aujourd’hui âgée de 30 ans, se filme en train d’avoir l’air étonnée, dans une vidéo surmontée des mots :

« Regarder Euphoria pour la première fois en se disant que c’est vraiment fou de faire tout ça à 17 ans, puis me souvenir de ce que je faisais à la télé à 14 ans »

En légende, l’actrice indique :

« Je serai toujours reconnaissante. Mais ouais, la protection n’était clairement pas courante à l’époque »

Pour le contexte, Kaya Scodelario, née en 1992, a décroché le rôle d’Elizabeth Stonem, dite Effy, à l’âge de 14 ans (alors que les autres acteurs du casting étaient pour la plupart tout juste majeurs), en 2007. Quand sa participation à la série arrive à son terme, en 2010, elle a donc à peine 18 ans (même si une septième et ultime saison de six épisodes l’a rappelée en 2013).

Skins était-elle une série ado plus violente qu’Euphoria ?

Et dans cette série, nombreuses étaient les scènes dénuées, de prise de drogue, de bad trips, de sexe consenti mais aussi de violences physiques et sexuelles. Sans compter les multiples troubles mentaux évoqués et développés dans la série, ainsi que les maltraitances psychologiques que des personnages se faisaient subir entre eux.

D’ailleurs, parmi les nombreux commentaires, l’un demande à l’actrice si participer à Skins à un âge aussi jeune a eu une incidence sur sa santé mentale. Ce à quoi Kaya Scodelario répond :

« Oui. C’était une belle expérience à cette époque mais aussi la racine profonde de nombre de mes problèmes actuels. Mais ça m’a quand même donné l’opportunité de faire le travail que j’aime ».

Kaya Scodelario ironise sur la violence de Skins par rapport à Euphoria

Longtemps avant l’explosion de #MeToo et les nombreuses prises de conscience sur les violences sexistes et sexuelles, ainsi que sur leur impact psychologique et social, qui ont considérablement influencé l’écriture des séries d’aujourd’hui, la série Skins peut donc apparaître particulièrement brutale à des yeux contemporains.

C’est pourquoi la vidéo de Kaya Scodelario a déjà suscité plus de 7 millions de vues et de nombreux commentaires, uniquement le jour même de sa publication. Même si l’actrice n’est pas la première membre du casting de Skins à s’exprimer sur le sujet (April Pearson et Laya Lewis l’ont fait beaucoup plus explicitement en mai 2021, par exemple), cela apporte une perspective vertigineuse sur ce qu’on écrivait, filmait, et montrait à la télévision il y a seulement quelques années. Et sur ce que la production de ces séries, à destination des ados, faisait subir à un casting d’ado. Contrairement à Euphoria, qui se destine davantage explicitement à une audience adulte

À lire aussi : TikTok s’amuse des looks improbables d’Euphoria « pour aller au lycée », et c’est hilarant

Crédit photo de Une : Capture d’écran TikTok.

Les Commentaires

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Avatar de eLLuLa
2 août 2022 à 08h08
eLLuLa
@PulcoCitronnade Je ne sais pas si c'est parce que tu as regardé Skins quand tu étais au collège, et si ça impacte le regard que l'on porte sur une fiction (et du coup ça légitimerait le fait que certaines fictions ne devraient pas être vues sous un certain âge), mais personnellement je l'ai vu en étant déjà jeune adulte et je n'ai pas du tout trouvé que ça glamourisait la drogue et les comportements à risques. Au contraire Effy vit des choses horribles, on comprend qu'elle est très malheureuse. Et tous les autres personnages rencontrent des problématiques difficiles (famille, sexualité, amour, école, etc).
Et bizarrement, alors que j'ai beaucoup aimé Skins, je n'ai pas pu aller plus loin que le 1e épisode d'Euphoria qui m'a beaucoup trop choqué.
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