Facebook est un lieu de détente, d’information, le QG de l’espionnage international et le meilleur moyen de liquider le temps de sommeil conseillé par ton ancienne infirmière scolaire.
Imagine, il est deux heures du mat’ mais tes yeux se trouvent environ à vingt centimètres de l’écran. Tu es tranquillement en train de faire une reconstitution sociale de ta vieille classe de quatrième B.
Je me connecte dans l’idée de rester sur Facebook, genre, trois minutes. C’est toujours là qu’une vidéo se déclenche sous mes yeux impuissants.
C’est pile quand tu finis les statistiques du ratio de ceux qui commencent à perdre leurs cheveux et de celles qui entament leur cinquième première année de fac que ta nouvelle proie like sauvagement tes trois dernières photos de couverture. Ni une ni deux, te voilà remontant le feed de ses pensées. C’est à ce moment-là, celui où tu es la plus vulnérable, qu’elles décident de t’attaquer.
Elles arrivent. Elle se jettent sur toi.
Parfois, il m’arrive de me dire « Tiens, mais au fait, j’ai bien répondu « Peut-être » à l’invitation au barbecue de la voisine d’en face ? ». Je me connecte dans l’idée de rester sur Facebook, genre, trois minutes. C’est toujours là qu’une vidéo se déclenche sous mes yeux impuissants.
Sur Internet, il y a les vidéos que tu prends le temps de regarder. Ouvrir un vlog sur YouTube c’est toute une démarche, il faut être dans le bon mood. Par contre, sur Facebook, personne ne te demande ton avis. Certaines pages sont spécialisées dans la petite-vidéo-pas-trop-trop-intéressante-qu’on-regarde-vite-fait-mais-dont-aucune-pupille-ne-peut-se-détacher. C’est de cette étrange espèce dont je vais te parler aujourd’hui.
Elles sont là. Elles se multiplient. Elle m’hypnotisent plus qu’un kit Old El Paso à midi moins cinq.
Les animaux dans les vidéos Facebook
Alors oui, tu vas me dire, les animaux sont des classiques. Rien de bien nouveau dans un chien qui se mange une porte ou un chat qui grogne en prononçant vaguement « Nourris-moi, humain•e ». Pourtant, certaines pages se spécialisent là-dedans et le font si bien qu’il m’est impossible de passer outre.
Et puis, la fourrure et les museaux humides et frétillants, c’est la vie.
Travailler ou ÇA ? C’est vite vu, merci.
Je ne compte plus les fois où j’ai remercié le ciel que ce petit écureuil attaqué par un corbeau ait croisé le chemin de cette maman chèvre.
Je ne compte plus les fois où je perds quelques secondes à m’extasier devant un éléphant qui fait ses premiers pas ou à remercier le destin que ce petit écureuil attaqué par un corbeau ait croisé le chemin de cette maman chèvre.
Ces vidéos, c’est un peu le contraire des reportages sur les grands prédateurs : tout le monde s’aime et personne ne se poursuit dans les hautes herbes sèches pour se dévorer les entrailles.
Mon spécialiste à moi c’est The Dodo, un site qui lutte en faveur de la protection des animaux et qui s’efforce de te donner tous les jours ton shot de mignonnerie. Leur page Facebook, en plus de partager leurs articles, diffuse des petites vidéos commentées souvent drôles et toujours trop choupi pour passer direct à la publication en dessous.

Voilà, maintenant tu as mon pro-tip.
Le speed drawing compulsif
Parfois, il arrive que les gens aient du talent. Et mieux encore, il arrive que les gens qui ont du talent postent leurs réalisations sur Facebook.
En ce moment, le truc à la mode, c’est de montrer non seulement le résultat final mais aussi tout le processus de création. Évidemment, comme on a pas le temps d’niaiser d’y passer le réveillon, la vidéo est accélérée afin de t’ennuyer le moins possible.
En plus de rappeler à la Terre entière que trois personnes sur quatre sont des quiches en dessin, ces vidéos ont le don de me détendre encore plus qu’une séance intensive de grattage de micro binaural.
À lire aussi : Le Draw My Life de madmoiZelle ! #BonAnnivMad
Ma grosse came ? Les dessins aux crayons de couleur qui donnent une impression de 3D. Mon âme de groupie de Neil le Grand Artiste cherche encore à s’exprimer, certainement.
Les (gros) clashs
J’avoue : comme plusieurs membres de la rédac’ à ce jour, Les Anges et autres Princes de l’amour se sont emparés de mon âme.
Au fur et à mesure des épisodes, les membres de ces émissions deviennent ces copains un peu nuls dont on aime quand même prendre des nouvelles. Que ce soit au détour d’un compte SnapChat ou dans la baignoire de Jeremstar, l’histoire ne s’arrête jamais après l’adieu à la villa.
Surtout pas sur Internet.

Parfois (souvent), il arrive que les magazines people s’emparent des polémiques et les diffusent… via Facebook ! C’est ainsi que Nehuda et Ricardo viennent s’expliquer comme si de rien n’était sur mon feed alors que, franchement les gars, j’y suis pour rien du tout.
Pawadise, pawadise, yeah.
Celles qui font le teint
Car s’il y a quelque chose de plus apaisant qu’un massage de crâne, c’est bien de voir quelqu’un caresser son visage avec des pinceaux aux noms techniques.
- Inspiration : 1
- Productivité dans l’open space : -10
C’est beau.
Le talent culinaire
L’art de dessiner avec de la pâte à crêpes ne date pas d’hier. L’année dernière, déjà, plusieurs pancake artists se faisaient remarquer en postant leurs chefs-d’œuvre sur le Web.
Tu as ainsi pu admirer de superbes portraits d’Elsa (La Reine des neiges) ou des Minions (pitié, ne me parlez plus jamais de ces deux trucs).
Bref, c’est un fait, le monde pullule d’humain•es capables de dessiner au fond d’une poêle.
Je me dois d’honorer leur talent. Et ce, même au péril de ma soirée en amoureux. Je suis une femme engagée, je n’y peux rien.
Les gens qui parlent avec des pancartes
Mais faut pas trop en parler. Parce que c’est « so 2013 ».
Et toi, c’est quoi les vidéos qui t’hypnotisent sur Facebook ?
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