Il y a deux semaines, je t’écrivais du festival CanneSeries, lors duquel j’ai découvert tout un panel de fictions passionnantes.
Après la cérémonie de clôture présentée par Kyan Khojandi, les festivaliers ont eu droit à la projection hors-compétition de Safe, créée par Harlan Coben et Danny Brocklehurst.
Bien sûr j’y ai assisté. Alors, que vaut cette nouvelle série ?
Safe, de quoi ça parle ?
Tom est veuf depuis presque un an. Il élève désormais seul ses deux enfants, une adolescente et une plus jeune fille. Après une soirée arrosée dans la villa d’une de ses amies, l’ainée disparait sans laisser de trace.
Le dernier à l’avoir vue ? Le meilleur ami de Tom.
Serait-il impliqué dans la soudaine disparition de l’adolescente ?
Tom comprend rapidement que ses amis et voisins lui cachent tous des secrets plus ou moins tordus.
La réalité le frappe de plein fouet : on ne connait jamais vraiment les gens qui nous entourent…
Safe, un casting étonnant
Ce qui interloque de prime à bord, c’est l’aspect éclectique du casting.
J’étais plutôt heureuse de retrouver Michael C. Hall, que tu connais sous les traits de Dexter, le tueur en série.
À ses côtés, il y a Amanda Abbington (Sherlock) et surtout… Audrey Fleurot. D’ordinaire, tu la vois dans des films français comme Intouchable, L’Idéal, Le Fantôme de Canterville, Sous les jupes des filles
etc.
Moi, je l’aime surtout dans le rôle de La Dame du lac dans Kaamelott, meilleure série jamais écrite/produite/réalisée/montée/interprétée.
Peu habituée à retrouver des acteurs français dans des séries étrangères, j’étais donc agréablement surprise.
Je n’ai eu la chance de ne voir, pour l’instant, que les deux premiers épisodes, mais pour l’instant, tous les acteurs sont justes et appréhendent leurs rôles avec finesse.
Safe, un synopsis haletant
Inutile de te mentir : Safe a des aspects un peu suranés. Le découpage de son intrigue et son montage, ont des airs de séries des années 2000.
Au début, tout cet habillage me faisait lever les yeux au ciel. Mais au fil des minutes, j’ai été prise dans l’histoire. Et plutôt facilement. Au final, ce rythme à l’ancienne m’a donné envie d’en voir plus.
Safe a réussi à titiller ma nostalgie du vieux storytelling.
J’ai été tenue en haleine du début à la fin. Tout dans son découpage rappelle le style de son créateur Harlan Coben, véritable poule pondeuse à best-sellers.
Le mec maîtrise le suspens sans aucune difficulté, et ça se ressent autant à l’écran que dans ses bouquins.
Safe, le retour de Michael C. hall dans un rôle titre
Mon envie de dévorer Safe tient surtout à la présence de Michael C. Hall à l’écran. Pourtant, je n’ai jamais été une grande fan de Dexter.
J’en ai regardé quelques épisodes par dessus l’épaule de mes parents, quand la série passait à la télé. Comme je matais 24h Chrono, quoi. Mais ces quelques épisodes m’ont suffi à développer pour lui une petite affection.
J’aime sa gueule défaite, les arrêtes un peu cassées de son visage, et son air de gentil fou.
J’aime sa manière de s’emparer d’un rôle et de ne plus le lâcher, d’interpréter jusqu’à être.
Bientôt à l’affiche de Game Night, je ne l’avais récemment aperçu que dans The Crown et suis ravie de le revoir dans un rôle titre.
Il brille davantage quand il a toute la scène pour lui.
Pour ces quelques raisons, et d’autres encore que je ne peux pas énumérer sans spoiler, je t’encourage à jeter un oeil à Safe dès le 10 mai sur Netflix.
Les épisodes seront ensuite diffusés sur C8, mais pour l’instant aucune date n’a été avancée.
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