Comment envisages-tu le monde post-Covid ? Viens témoigner !

Si on m’avait dit que je passerais deux mois confinée chez mes parents à cause d’un dangereux virus qui se balade dans la nature, je n’y aurais jamais cru.

Cette crise sanitaire, mais aussi économique et sociale, me fait prendre conscience que le monde tel que nous le connaissons repose sur un fragile équilibre, et que les cartes peuvent être brutalement rebattues.

La crise du Covid-19, à l’origine de questionnements

Cette crise me fait pas mal cogiter sur l’avenir, aussi :

– Quelle place je veux avoir, moi, dans le monde de demain ?

– Et le monde de demain, quel sera-t-il ?

– Cette crise est-elle l’occasion de changer les choses en mieux ? Ou bien en pire ?

– Qu’est-ce que je peux faire, moi, ou plutôt nous, ensemble, pour contribuer à une société meilleure ?

Ces questionnements dignes d’une crise existentielle, je ne suis pas la seule à me les poser.

Un baromètre de 20 Minutes HEYME Opinion Way a sondé des 18-30 ans sur leur conception de l’avenir de la société française.

Une étude de Vice Media s’est quant à elle intéressée à la vision du monde de la génération Z (née après l’an 2000) et Y (née entre les années 80 et l’an 2000) dans la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique).

Voici ce qui en ressort.

Le monde post-Covid, ça sera mieux ou pire ?

Le futur sera-t-il pire ou meilleur ? Les réponses des sondés sont ambivalentes.

Ce qui est sûr, c’est que les générations Z et Y sont prêtes pour le changement, et ne pensent pas que la fin de la crise du coronavirus marquera un retour au « monde d’avant ».

Selon le baromètre de 20 Minutes

, 44% des 18-30 ans interrogés pensent que la société française sera pire qu’avant. Pour eux, ce seront surtout des valeurs négatives qui prédomineront dans le monde d’après.

86% citent la défiance envers les institutions, 76% estiment que l’ordre prendra le pas sur les libertés et qu’il y aura davantage d’inégalités sociales, et 69% pensent que l’économie primera sur l’humain.

Pour 57% des personnes interrogées par Vice Media, cependant, l’impact à long terme de la crise du Covid sur la culture et la société sera positif.

Le monde post-Covid sera-t-il plus propice au vivre-ensemble ?

La crise du coronavirus s’accompagne de la résurgence d’émotions comme l’empathie, la gratitude, l’espoir et la connectivité selon l’étude Vice Media.

Alors, le monde de demain sera-t-il plus propice au vivre-ensemble, à la convivialité et à la sociabilité ? C’est en tout cas ce qui ressort du baromètre de 20 Minutes.

59% des 18-30 ans considèrent que ces valeurs domineront face au repli sur soi.

L’environnement, la préoccupation principale de la génération Z

Une autre valeur au cœur de la réflexion de la génération Z sur le monde post-Covid, c’est l’écologie. Pour les personnes sondées par 20 Minutes :

« Ne rien faire [sur le plan environnemental] aurait des conséquences pires que le Covid-19. »

Pour 49% d’entre elles et eux, la société idéale de demain DOIT privilégier l’environnement, et ce même devant la santé des citoyens, une priorité pour seulement 19% des sondés.

Et toi, comment envisages-tu le monde post-Covid ?

Comment envisages-tu le monde d’après et quelles valeurs devraient être mises en avant selon toi ? Tu peux répondre à cette question en témoignant sur madmoiZelle !

Pour cela, envoie un mail à jaifaitca[at]madmoizelle.com avec en objet « Le monde d’après ».

Pour t’aider à rédiger ton témoignage, voici quelques pistes de réflexion qui devraient t’aider :

• Comment vois-tu le monde post-Covid ? Es-tu optimiste, ou plutôt pessimiste ? Pourquoi ?
• Penses-tu que le monde doit changer ou préférerais-tu un « retour à la normale » ? Qu’est-ce qui devrait changer ?
• Quelles valeurs devraient, selon toi, être privilégiées par les individus et les gouvernements ? (environnement, économie, santé, vivre-ensemble…)
• Comment agir pour que le monde d’après soit meilleur ?

Ces questions sont là à titre indicatif, mais sens-toi libre d’écrire ton témoignage en suivant ton inspiration !

À lire aussi : Agissons pour le climat comme nous agissons face au coronavirus