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Comment je suis passée de grande timide à meuf sociable

La timidité et l’introversion n’empêchent pas forcément d’être une personne sociable. Tessa partage ses astuces qui l’ont aidée à s’ouvrir aux autres.

J’ai décidé d’écrire ce témoignage quand une fille, dont je viens de faire la connaissance, m’a dit que j’avais l’air super sociable.

À lire aussi : Les compliments entre meufs bourrées, la MEILLEURE CHOSE

Ça m’a tourmentée toute la soirée parce qu’on ne m’avait jamais dis que j’étais sociable… Au contraire.

J’ai toujours été TRÈS timide. Alors qu’est-ce qui a changé chez moi et qui m’a rendue sociable ?

Être seule et autonome

Ayant une sœur jumelle, je n’ai jamais été vraiment seule.

Mais en primaire, mes parents ont fait en sorte que nous ne soyons pas dans la même classe.

Ma sœur s’est fait des ami·es de son côté. Moi, j’ai rencontré quelques copines. Puis un jour je me suis retrouvée seule.

Je ne tenais pas vraiment à traîner avec ma sœur et ses ami·es, que je n’aimais pas vraiment d’ailleurs…

Pendant l’enfance, rester seule est plutôt difficile.

Les autres enfants se demandaient pourquoi je m’excluais, s’il y avait quelque chose qui clochait chez moi.

Par conséquent, ils ne s’approchaient pas et je restais seule avec un début de GROS manque de confiance en moi et de remise en question.

Bonne ambiance à la récré.

Mais rester seule m’a appris à être plus indépendante, plus autonome.

Même si je voulais faire des choses avec les autres, je n’avais pas vraiment le choix parfois que de me retrouver avec moi-même.

Grâce à cette période, j’ai appris à ne plus avoir honte de faire les choses toute seule.

À lire aussi : Les activités en solitaire, leurs avantages… et les limites du kif en solo

Aujourd’hui encore je dois me justifier quand je dis que je vais au ciné ou resto en solitaire. Les gens sont souvent impressionnés.

Et puis ce n’est pas parce je suis seule parfois que je le suis forcément tout le temps.

Et puis même si c’était le cas, c’est mon problème. Merci !

Le regard des autres n’est pas si important

Nous sommes des milliards sur la planète alors pourquoi est-ce que je devrais me soucier autant de ce que font les autres et de ce qu’ils pensent ?

Ils ont leur vie, quant à moi j’ai la mienne, basta.

Pour beaucoup, le collège et le lycée sont les moments « difficiles » de la vie. Je me suis vraiment sentie obligée de ressembler aux autres à cette période.

J’ai souvent eu l’impression d’être jugée aussi.

Comme je suis introvertie, j’ai beaucoup observé avant d’agir quitte à louper les bons moments.

Mais ce que j’ai observé surtout, c’est qu’en réalité les gens ne passent pas leur vie à me regarder et me juger.

Je ne suis pas le centre du monde.

Nope, tu n’es pas ce visage de Nicolas Cage en carton.

Et j’ai donc appris à ne plus avoir peur de ce qu’ils pouvaient penser de moi.

Si je me casse la figure, je relativise et je me dis que le monde entier ne sera pas au rendez-vous pour se moquer de moi.

Après voir fait une bourde, j’aime me dire que ça aurait pu arriver à n’importe qui d’autre et que ce n’est pas grave.

Quand je trébuche par exemple, j’en ris pour montrer que cela ne m’atteint pas.

Faire comme si rien n’était arrivé fonctionne aussi.

À lire aussi : Le regard des autres, ce fléau… qu’il est possible de combattre !

Le droit d’être soi-même

Après avoir appris à me débrouiller, et n’en avoir rien à faire du regard des autres, j’ai compris que j’avais le droit d’être moi-même.

C’est le dernier rouage bien huilé de ma machine à devenir sociable.

Avoir confiance en soi, ça se voit à l’extérieur.

Quand j’ai l’air sûre de moi, je souris, j’ai l’air plus aimable, je suis moins renfermée et plus sympathique.

Je semble plus accessible et plus avenante. Alors les gens sont plus tentés de venir vers moi.

Je n’ai même pas besoin de bouger le petit doigt.

Parce qu’on ne va pas se le cacher, rares sont les personnes qui aiment faire le premier pas.

Pour avoir confiance en le fait d’être moi, il a fallu que je passe par ces deux premières étapes.

Quand je vois une personne qui se fout de tout et qui fait ce qui lui plaît, je ne peux pas m’empêcher de l’admirer.

Bon, je l’avoue, je n’ai pas une totale confiance en moi.

Même si tout le monde semble penser le contraire, je pense avoir encore un peu de boulot de ce côté-là.

À lire aussi : Comment avoir confiance en soi ? — Les conseils des madmoiZelles

Être fière de ses hobbies

C’est un petit bonus qui m’a beaucoup aidée à devenir sociable.

Je suis une personne qui adore découvrir tout un tas de trucs différents.

J’ai grandi avec la musique de mes parents (des années 1980et 1990) et de la variété internationale.

Mon père est cinéphile donc je suis beaucoup allée au cinéma.

À cela s’ajoute mon amour pour les séries et pour toutes sortes de genres littéraires, du manga au roman.

J’apprécie énormément les graphismes de jeux vidéos et l’innovation dans ce secteur, sans pour autant beaucoup jouer.

Ah et mon dernier kif en date: la moto !

Bref, je me passionne pour beaucoup de choses et cela me permet d’avoir des idées de conversation.

UN COLLIER ANTI-TIMIDITÉ !

Ces hobbies me permettent de m’intégrer plus facilement dans un groupe autour d’un sujet de conversation.

Je ne dis pas qu’il faut s’intéresser à tout, mais pour moi la culture favorise la discussion et le débat.

Grâce à toutes ces astuces, j’ai pu développer ma sociabilité.

Maintenant, cette façon de fonctionner avec les autres me paraît plus naturelle à force de travail sur moi, d’acceptation de moi et d’expériences.

Et cela m’a demandé quelques années.

À lire aussi : Personne ne t’aime vraiment ? Tes potes t’ignorent ? T’es paumée ? Cet article est pour toi

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Les Commentaires
7

Avatar de Polaire
29 octobre 2018 à 13h58
Polaire
@Verre sans aller jusqu'au téléphone, un nombre extraordinaire de personne demande systématiquement à être accompagnées dans les toilettes publiques... et ont du mal à envisager de ne pas l'être.
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