Une prime qui ne bouge pas, versée automatiquement
L’État reconduit la Prime de Noël avec des montants identiques à 2024. Elle sera versée automatiquement aux bénéficiaires du RSA, de l’ASS, de l’AER ou d’une prime forfaitaire de reprise d’activité. Les montants restent connus :
- personne seule : 152,45 euros ;
- couple sans enfant : 228,68 euros ;
- personne seule avec un enfant : 228,68 euros ;
- couple avec un enfant : 274,41 euros ;
- personne seule avec deux enfants : 274,41 euros ;
- couple avec deux enfants : 320,15 euros ;
- majoration de 60,98 euros par enfant supplémentaire.
L’aide n’est pas imposable et n’impacte aucune autre prestation. Un coup de pouce bienvenu… mais qui n’a pas été revalorisé malgré la hausse continue des prix.
Une inflation plus faible, mais bien réelle
L’inflation ralentit : environ +2 % en 2024, et autour de +0,9 % en 2025. C’est moins violent que les années précédentes, mais cela signifie tout de même que les prix montent encore. Une prime figée perd donc un peu de sa valeur.
Pour les familles modestes, ce décrochage est palpable. 152 € en 2024 ne permettent plus exactement d’acheter les mêmes choses en 2025. Et ce décalage devient encore plus visible quand on regarde… le marché des jouets.
Les jouets, un poste de dépense qui flambe selon l’enseigne
Nous avions relayé quelques jours plus tôt l’enquête de UFC-Que Choisir qui compare les prix de 50 jouets très demandés. Verdict : selon l’endroit où l’on achète, la note peut littéralement exploser. Même Amazon n’est que la troisième enseigne à proposer des prix intéressant derrière Leclerc et Smyths Toys, preuve que les grandes surfaces prennent l’avantage sur les prix.
Le lien avec la Prime de Noël est évident : quand une aide reste figée mais que certains jouets prennent 25 % d’augmentation selon l’endroit où on les achète, le budget familial se tend immédiatement. Une prime non revalorisée, dans un marché où les écarts de prix s’accentuent, signifie un pouvoir d’achat encore un peu plus amputé.
Une aide indispensable, mais qui ne suit plus vraiment la réalité
Pour les familles, la Prime de Noël reste un souffle d’air. Mais face à des prix qui montent, et particulièrement des jouets, cœur des achats de fin d’année, son gel interroge.
Dans ce contexte, comparer les enseignes et leurs pris, faire ses achats chez Leclerc ou Smyths peut faire gagner entre 60 et 75 € sur un panier moyen. Un montant qui représente parfois… la moitié de la prime elle-même.
La prime reste une aide précieuse, bien sûr. Mais pour qu’elle joue pleinement son rôle, les familles doivent naviguer entre inflation, écarts de prix et stratégies d’achat. Une équation de plus dans le quotidien parental.
Faut-il faire une demande pour recevoir la prime ?
Non. Si vous êtes éligible, elle arrive automatiquement sur votre compte, versée par la CAF, la MSA ou France Travail.
Quand l’argent sera-t-il réellement disponible ?
Les versements démarrent le 16 décembre. Selon les banques, il peut y avoir un délai de quelques jours. Si vous devenez bénéficiaire en décembre, vous pourrez recevoir la prime en janvier.
Est-ce que la prime compte dans mes impôts ou dans mes autres aides ?
Non. Elle n’est ni imposable, ni prise en compte pour calculer d’autres prestations sociales. Autrement dit, elle n’entraîne pas d’effet domino sur le reste de vos aides.
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

















![Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-12-02T111610.619 Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-12-02T111610.619](https://c0.lestechnophiles.com/www.madmoizelle.com/wp-content/uploads/2024/12/copie-de-image-de-une-horizontale-2024-12-02t111610619-768x432.jpg?resize=300,350&key=d6da8783)




















Les Commentaires
Il n'y a pas encore de commentaire sur cet article.