Un mois découpé par les jours fériés
En mai 2026, la combinaison du calendrier scolaire et des jours fériés est particulièrement défavorable aux familles. Le 1er mai (Fête du Travail), le 8 mai (Victoire 1945), l’Ascension (14 mai) et le lundi de Pentecôte (25 mai) tombent tous en semaine. Conséquence : quasiment aucune semaine complète de classe, et une succession de coupures qui bouleversent les repères habituels des enfants, comme des adultes.
Pourquoi cela pose problème aux familles
À première vue, ces week-ends prolongés sembleraient être une bonne nouvelle : plus de temps en famille, des escapades possibles, et un rythme moins intense. Mais la réalité est bien plus nuancée. Pour les parents, ces journées isolées sont difficiles à gérer. Trouver une garde ponctuelle pour un seul jour férié est souvent plus compliqué que pour de vraies vacances identifiées. Les centres de loisirs ne sont pas toujours ouverts, et les nounous ne peuvent pas forcément assurer un service fractionné.
Les familles sans relais, notamment monoparentales, se retrouvent face à une équation presque impossible : continuer à travailler alors que les enfants restent à la maison. Quant aux parents qui posent des congés pour couvrir ces ponts, ils voient leur réserve de jours libres s’épuiser rapidement, parfois au détriment de l’été ou d’autres périodes plus importantes.
Des semaines scolaires sans continuité
Du côté des enfants, ces coupures incessantes ne sont pas idéales non plus. Enchaîner des semaines de deux ou trois jours fragilise le rythme scolaire. Les enseignants doivent sans cesse réorganiser leur programme, ce qui rend plus difficile la progression pédagogique. Les élèves risquent de perdre en concentration et d’avoir du mal à maintenir un fil conducteur dans leurs apprentissages. Pour beaucoup de parents, mai 2026 pourrait ressembler à un mois « en pointillés », avec une reprise de juin plus compliquée que prévu.
Des zones scolaires inégalement touchées
Toutes les familles ne seront pas logées à la même enseigne. Les zones A (Lyon, Bordeaux, Dijon, etc.) et B (Lille, Marseille, Rennes, etc.) sont particulièrement impactées, avec des semaines de classe parfois réduites à deux jours seulement. La zone C (Paris, Toulouse, Montpellier) est un peu moins concernée, mais subira tout de même les effets d’un calendrier morcelé.
Entre contraintes et opportunités
Certains parents relativisent et voient dans ces coupures une occasion de souffler, de profiter de week-ends prolongés ou d’organiser de petites vacances hors saison. Mais pour une grande majorité, le mois de mai 2026 s’annonce surtout comme un défi logistique permanent, où chaque semaine demandera de réinventer l’organisation familiale.
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.





































Les Commentaires
Il n'y a pas encore de commentaire sur cet article.