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Pourquoi vos bonbons « spécial Halloween » coûtent (beaucoup) plus cher

À quelques jours d’Halloween, l’UFC-Que Choisir a passé au crible les prix des friandises et des sodas. Bonne nouvelle : ils baissent légèrement par rapport à l’an dernier. Mauvaise nouvelle : les versions « spécial Halloween » restent vendues beaucoup plus cher que leurs équivalents classiques.

Les bonbons d’Halloween, un business sucré

C’est une des fêtes préférées des enfants… et un marché juteux pour les industriels. Selon la dernière étude de l’UFC-Que Choisir, les bonbons estampillés « Halloween » sont en moyenne 30 % plus chers que les versions classiques du reste de l’année.

Une différence de prix justifiée, selon les marques, par le packaging, les couleurs et les formes « effrayantes » (citrouilles, fantômes, araignées…) imaginées pour séduire les petits monstres. En réalité, les ingrédients changent peu ; mais la marge, elle, grimpe en flèche.

Ainsi, un sachet de Haribo « Scaremix » ou de Carambar « Halloween Party » se vend plus cher au kilo qu’un paquet classique du même fabricant. Un simple changement de visuel suffit à faire grimper la facture.

Des prix qui baissent (un peu), mais pas pour tout le monde

L’association de consommateurs a relevé une baisse moyenne de 3 % sur l’ensemble des friandises par rapport à 2023. Une accalmie bienvenue après deux années de hausse à deux chiffres, liée à l’inflation sur le sucre et les matières premières.

Mais cette tendance reste à nuancer : les versions thématiques, elles, échappent à la modération. L’emballage festif et la mise en avant dans les rayons se traduisent souvent par un surcoût que les distributeurs savent rentabiliser.

In fine, les familles qui veulent simplement offrir quelques friandises pour le porte-à-porte d’Halloween finissent par payer plus cher… pour la même quantité de sucre.

Les sodas font grimper la note

Mais le vrai coup de massue de ce Halloween 2025 vient… des sodas. Ces bouteilles qui accompagnent souvent les friandises sont celles qui font le plus flamber la facture. Selon l’UFC-Que Choisir, les 25 références de sodas étudiées coûtent en moyenne 16 % plus cher que l’an dernier.

En cause, la hausse de la taxe soda intervenue en mars dernier, censée encourager la réduction du sucre. Une mesure qui, sans surprise, a été répercutée directement sur les prix en rayon. Les boissons contenant entre 7 et 8 grammes de sucre par litre ont vu leur taxe grimper de 27 centimes par bouteille, mais dans les faits, la hausse affichée dépasse largement ce montant.

Les colas de marques distributeurs, pourtant les plus accessibles, ont particulièrement souffert. En un an, la bouteille de 2 litres est passée d’environ 1 € à plus de 1,50 €, soit près de 58 % d’augmentation ! Autrement dit, la taxe n’explique qu’à moitié la flambée des prix : les enseignes ont manifestement profité de l’occasion pour gonfler un peu plus leurs marges.

Comment acheter sans se faire ensorceler

La recommandation de l’association est simple : privilégier les bonbons en vrac ou les formats familiaux plutôt que les éditions limitées d’Halloween. Les paquets standard de Haribo, Lutti ou Carambar sont souvent moins chers et tout aussi festifs une fois versés dans un saladier.

L’UFC-Que Choisir rappelle que le prix n’est pas le seul critère : certains bonbons contiennent toujours trop d’additifs ou de colorants controversés. L’association encourage à lire les étiquettes et à limiter la consommation, surtout chez les plus jeunes.


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