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Capture d'écran YouTube / Victoria's Secret Fashion Show 2025
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Enceinte de 9 mois, Jasmine Tookes électrise le podium : une célébration du corps féminin

Quand Jasmine Tookes a foulé le podium du défilé Victoria’s Secret 2025, le public a retenu son souffle. Dans sa robe dorée à mailles fines, inspirée de Vénus, la mannequin américaine rayonnait, et pas seulement par sa tenue. Enceinte de neuf mois, elle est devenue la première femme à défiler aussi proche de l’accouchement, envoyant un message fort à toutes celles qu’on a trop souvent invitées à « disparaître » pendant leur grossesse.

Célébrer la maternité plutôt que la cacher

« J’étais en coulisses, la main sur mon ventre, et je me suis dit : ce moment est pour toutes celles à qui on a dit qu’elles devaient choisir entre carrière et maternité », raconte Jasmine Tookes dans le magazine Parents. Ce soir-là, elle n’a pas seulement ouvert le show, elle a ouvert une nouvelle ère dans la mode : celle où les corps enceintes ne sont plus dissimulés, mais mis en lumière.

Pour la mannequin, cette visibilité est essentielle. « La grossesse est une période magnifique de la vie d’une femme. Je ne voulais pas la cacher, je voulais la célébrer. J’espère que cela aidera à normaliser la représentation des corps enceintes sur les podiums. »

Une carrière qui continue à grandir avec elle

À 34 ans, Jasmine Tookes attend son deuxième enfant avec son mari Juan David Borrero. Et si son ventre s’arrondit, sa carrière, elle, ne ralentit pas. L’ancienne égérie Victoria’s Secret vient de lancer une collaboration entre sa marque de soins Brunel et la griffe Bumpsuit, spécialisée dans les vêtements de maternité et de post-partum.

Un partenariat qu’elle décrit comme « naturel » : « Brunel parle de soin du corps et de bien-être, et Bumpsuit de confort et de confiance. Ensemble, on voulait créer quelque chose qui accompagne les femmes dans cette période de transition, physiquement et émotionnellement. »

Le self-care comme ancrage

Depuis le début de sa grossesse, Jasmine Tookes mise sur des rituels simples pour se recentrer : bains chauds, longues marches, hydratation quotidienne, moments de silence avant de commencer la journée. « J’ai appris à dire non quand il le faut », confie-t-elle. « Parfois, il suffit de quelques minutes sans téléphone, juste à respirer et à être dans la gratitude. Ces petits moments m’aident à rester ancrée. »

Et quand tout ne se passe pas comme prévu, elle s’accorde de la bienveillance. « Certaines journées sont dures, et c’est OK. Cette fois, j’ai décidé d’être plus douce avec moi-même. À ma première grossesse, je voulais tout faire parfaitement. Aujourd’hui, je me dis : profite, ça passe si vite. »

Préparer sa fille à devenir grande sœur

En attendant l’arrivée de son petit garçon, Jasmine Tookes consacre beaucoup de temps à sa fille Mia, 2 ans. « Elle embrasse mon ventre tous les jours et dit : “Bonjour, bébé frère !” » raconte-t-elle en riant. Pour qu’elle se sente impliquée, la mannequin lui laisse choisir des vêtements ou des accessoires pour la chambre du bébé. « Je veux qu’elle ait ce rôle de protectrice, qu’elle se sente fière d’être grande sœur. »

Le pouvoir du collectif

Si Jasmine Tookes parvient à jongler entre sa vie de mère, d’entrepreneure et de mannequin, c’est aussi grâce à son entourage. « Mon mari et moi communiquons beaucoup. Quand l’un a une semaine chargée, l’autre prend le relais. La parentalité, ce n’est pas d’être parfaits, c’est d’être présents. »

Elle peut aussi compter sur un solide réseau de femmes — amies, collègues, mères — et sur le soutien indéfectible de sa propre famille. « Ma mère m’a appris la gratitude et le respect. Ce sont les valeurs que je veux transmettre à mes enfants. »

Une nouvelle image de la maternité dans la mode

Dans un univers où le corps des femmes a longtemps été normé, la démarche de Jasmine Tookes fait écho à une évolution plus large : celle d’une mode plus inclusive, où la grossesse, le postpartum et la maternité trouvent enfin leur place.

Après des années d’invisibilisation, voir une femme enceinte de neuf mois ouvrir un défilé mondialement suivi est plus qu’un symbole : c’est un acte politique et poétique à la fois.

« Nos corps créent la vie, rappelle-t-elle. C’est puissant, et ça mérite d’être célébré, pas caché. »

Un message qui, espérons-le, inspirera d’autres créatrices et mannequins à marcher, elles aussi, fièrement, avec la vie sous leurs pas.


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