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Vie quotidienne

« Je sentais continuellement une présence oppressante chez moi » : vos histoires paranormales les plus flippantes – partie 1

Parce qu’il n’y a rien de mieux que de se faire peur pour Halloween, nous vous avons demandé, chères lectrices, de nous raconter les événements les plus effrayants qui vous sont arrivés. Voici 6 de vos récits…

Le jeu hanté

Mon histoire se passe quand j’avais 8-9 ans. J’étais à la fin de la primaire et j’avais invité deux amies à la maison. J’habitais alors un tout petit village, dans une maison assez grande, avec six pièces en rez-de-chaussée. Ce jour-là, mes parents avaient dû nous laisser seules en raison d’une urgence. Nous étions dans la salle à manger, collée au salon, et on jouait au jeu Croque Carotte. C’est un jeu qui consiste à faire avancer des lapins sur un plateau et à faire tourner une carotte pour les faire tomber. Quand la carotte tourne, un gros « clac » retentit.

Alors qu’on est donc en train de jouer, quand soudain on entend un énorme « boom ». On se dit que c’est simplement une porte qui a dû claquer à cause d’un courant d’air.

Sauf que 30 secondes plus tard, rebelote. On entend encore une porte claquer (la même, celle qui mène à l’escalier). Mais elle avait déjà claqué juste avant, donc comment pouvait-elle à nouveau être ouverte ? 

On commence à stresser mais on reste relativement calmes. La porte reclaque quelques instants plus tard et… ça ne s’arrête pas. Ça dure une trentaine de secondes. C’est terrifiant. On finit par ouvrir la grande fenêtre de la salle à manger pour pouvoir s’enfuir au cas où. Juste après ça, je traverse le salon et regarde dans le couloir : toutes les portes et fenêtres sont fermées et il n’y a personne.

On a attendu en panique pendant trente bonnes minutes le temps que mes parents reviennent. On leur a raconté et ils ont tout de suite vérifié : la maison était vide.

Des années plus tard, ma mère a joué avec un enfant qu’elle garde au même jeu… Je vous laisse imaginer ce qu’il s’est passé. On a fini par en racheter un, avec lequel nous n’avons plus eu aucun problème, et on ne s’est plus du tout servi de l’ancien. 

Justine

À lire aussi : Le jour qui m’a fait croire aux fantômes

« Je parle au monsieur moche qui habite là »

Ma famille et moi avons vécu une expérience paranormale dans notre maison en Lorraine, achetée il y a 18 ans, et dans laquelle nous avons emménagé avec notre fils de deux mois. La maison se trouve dans un lotissement, qui est lui-même en bordure de forêt. Le sous-sol de la maison n’est pas enterré (comme si la maison avait 3 étages).

Nos chats et moi avons tout de suite détesté le sous-sol, dont je me sers comme buanderie. Je m’y suis sentie observée et oppressée. Nos chats soufflaient aussi au niveau des escaliers reliant le premier et le deuxième étage.  Notre fils, dès 2 ans, passait du temps assis dans ces escaliers à parler dans le vide. Lorsque je l’ai interrogé, il m’a répondu qu’il parlait « au monsieur moche qui habite là ». Mes deux autres enfants qui sont nés par la suite ont eu le même comportement et la même réponse.

Dernièrement, j’ai rencontré une médium hypersensible, spécialisée dans l’habitat. Nous avons sondé la maison, trouvé le « monsieur moche » et l’avons fait partir. On a aussi découvert que le lotissement a été le témoin d’exactions pendant le Moyen Âge. La médium m’a demandé de parcourir la maison avec de la sauge en fumigation en demandant aux entités de ne pas rester chez nous. 

La nuit suivante, j’ai rêvé que des entités cherchaient à entrer par la fenêtre de notre chambre, située au deuxième étage. Mon mari m’a réveillée car j’étais debout au milieu de la chambre en criant vers la fenêtre ! Depuis, tout va mieux, nous avons une meilleure harmonie familiale et moins de maladies.

Sonia

Un présage menaçant

Avec mon petit copain de l’époque, nous avons emménagé dans une petite maison au cœur de la forêt alsacienne, à plus d’un kilomètre de la route, accessible par un chemin en terre à travers la forêt. La maison était inhabitée depuis longtemps, ce qui pose bien le contexte de film d’horreur.

Le rez-de-chaussée était insalubre et inhabitable, rempli d’un fouillis incroyable. Seul le premier étage avait été entièrement refait à neuf, et c’est là que nous habitions.

Une semaine après notre emménagement, j’ai découvert en plein milieu d’une étagère que je pensais être vide une balle de fusil posée là, toute droite. Nous en avons discuté entre nous, et classé l’affaire sans suite. La balle de fusil est restée sur l’étagère et nous l’avons oubliée. Une semaine plus tard, juste à côté de la première, je découvre une seconde balle de fusil, posée droite juste à côté de la première.

Deux personnes dans la maison, deux balles de fusil… Le message semblait clair. J’étais persuadée que quelqu’un s’était introduit dans notre maison et se cachait au rez – de -chaussée. Mais après l’avoir fouillé, nous n’avons jamais trouvé qui que ce soit.

À la suite de cela, nous avions le sentiment que nos affaires bougeaient parfois de place de la maison, sans savoir comment ou qui les avaient déplacées. Je n’arrivai plus à vivre dans cette atmosphère étouffante et nous avons déménagé. Encore aujourd’hui je me demande si c’était mon petit ami qui me faisait une blague, ou s’il se passait vraiment des choses étranges dans cette maison.

Oma

Copie de [Image intérieure] Carré (15)
Crédit : sdominick / Getty Images Signature

Une présence malveillante

Mon histoire s’est passée pendant mon année de L1, entre 2021 et 2022. Je venais d’avoir mon appartement, mais l’ayant visité de jour, je ne pouvais pas savoir si justement il y avait de mauvaises ondes ou non à l’intérieur. Mais comme le bâtiment date des années 30, je me doutais que c’était fort probable. Tout s’est bien passé jusqu’à la fin de l’année 2021, début 2022, où j’ai commencé à me sentir épiée. Je n’étais plus à l’aise dans mon salon et quand j’étais dans ma chambre, j’avais aussi l’impression d’être observée. Pour me sentir un minimum à l’aise, je devais laisser les pièces allumées et la télé en son de fond. 

Ça a continué comme ça un petit moment jusqu’à ce que mon interphone se mette à se décrocher tout seul. J’entendais des grésillements quand j’approchais l’oreille et ça me le faisait toujours plusieurs fois à partir des mêmes heures de malaise. J’ai commencé à paniquer et j’ai dû demander à quelqu’un de venir me tenir compagnie. Puis un jour, alors que j’étais seule chez moi, j’ai entendu l’interphone puis un « tic tic tic » : c’était ma gazinière électrique qui venait de s’allumer toute seule. J’en ai pleuré d’angoisse. Je sentais continuellement une présence oppressante chez moi, comme si on me fixait et qu’on me tournait autour. 

J’ai fini par quitter précipitamment mon appart’ pour aller dormir ailleurs et le lendemain, j’y suis revenue avec de la sauge blanche que j’ai fait brûler dans un rituel de purification. Depuis, plus rien. L’interphone ne sonne plus, la gazinière n’a pas refait de bruit et je ne me sens plus du tout oppressée et observée.

Auriane

Terreurs nocturnes

Vers l’âge de 10 mois, les nuits de mon fils ont commencé à devenir de plus en plus agitées. Ce que nous prenions pour de simples terreurs nocturnes s’est révélé être bien plus grave.

Les premières manifestations violentes ont commencé vers ses 12 mois : parfois il se mettait à hurler dans son sommeil avec le visage plaqué contre son matelas comme si quelqu’un appuyait dessus – je l’ai vu avec le babyphone. Lorsque que nous le prenions dans les bras, il fixait toujours le même coin de sa chambre, chaque nuit, chaque terreur, toujours les yeux fixés sur le même coin.

Une nuit, alors qu’il pleurait, je l’ai vu sur le babyphone prendre sa couverture, la mettre sur sa tête et la tenir avec ses deux mains derrière sa tête en pleurant de plus en plus fort. Quand je me suis levée pour lui reprendre la couverture, j’ai eu beaucoup de mal à la retirer comme si une force la tenait à travers ses petites mains..

C’est là que nous avons commencé à explorer des pistes non médicales. On nous a révélé que notre fils était empathe et medium et qu’il y avait une sorte de cheminée ouverte dans sa chambre et qu’il était donc dérangé par des entités parfois malveillantes. Le nécessaire a été fait et nous avons presque un an sans souci, il a retrouvé un sommeil plus apaisé.

Puis des changements de lune et des mouvements de planètes ont fait qu’une nouvelle cheminée s’est ouverte et la situation est devenue encore pire. Notre fils avait des sautes d’humeur, il devenait d’un coup d’un seul intenable, avec des comportements que nous n’avions jamais connus de sa part, il parlait avec des voix graves et étranges, avait des rires nerveux incontrôlables (même types de rires que dans les films d’horreur)… Il nous mordait, sautait et grimpait partout. Puis en un instant redevenait le garçon sage et calme que nous connaissions. La nuit, il avait des impatiences dans les jambes. Des insomnies pendant lesquelles il fixait un point dans le vide et chuchotait des sortes d’incantations dans des langues inconnues… Nous ressentions des ombres et des présences dans sa chambre, des frissons nous parcouraient le corps. Une nuit, j’ai vécu une paralysie de sommeil dans son lit et une ombre s’est jetée sur moi sans que je puisse bouger.

Il s’est révélé que cette nouvelle cheminée avait fait entrer 2 types d’entités : les esprits de deux sorcières qui avaient vécu là où nous habitons et qui faisaient des sacrifices de petits garçons. Elles réussissaient à prendre possession de son esprit, d’où ses comportements étranges. Et parfois, c’était les petits garçons sacrifiés qui s’exprimaient à travers lui (plaintes, pleurs, cauchemars et impatiences dans les jambes).

Une nouvelle intervention, plus difficile cette fois-ci, a été nécessaire et depuis nous sommes à nouveau tranquilles. Nous faisons tout notre possible pour le protéger et que le calme dure.. Voilà comment en quelque temps, nous nous sommes retrouvés projetés dans le monde de l’ésotérisme et qu’il fait partie de notre quotidien désormais.

Selma

À lire aussi : Pourquoi aime-t-on autant les histoires effrayantes, les films d’horreur, tout ce qui fait peur ?

Des bruits de pas toutes les nuits

Je n’ai jamais été fan de paranormal, j’écoutais et légitimais les gens qui en parlaient – après tout j’ai des croyances personnelles, je ne vais pas contredire le ressenti des gens – sans réellement y croire. Mais quand j’étais au lycée en région parisienne, j’ai commencé à entendre des bruits de pas dans ma chambre le soir avant de dormir. Un son très distinct de pieds se posant sur mon tapis. Évidemment, il n’y avait absolument rien et c’est devenu tellement fréquent que j’ai pris l’habitude de me couvrir les oreilles pour pouvoir m’endormir sinon j’avais des angoisses (et le lit mezzanine de ma chambre n’aidait pas). Les seuls moment où je n’entendais rien c’était quand je dormais temporairement ailleurs ou avec une autre personne dans ma chambre. Les bruits de pas de sont arrêtés pendant un an après mon déménagement dans l’Est de la France pour finalement reprendre et m’obliger de nouveau à dormir la tête sous la couette, alors que je voyais clairement tout mon environnement dans mon lit bien au niveau du sol. Aujourd’hui la situation s’est réglée, et ce grâce à deux facteurs. 

D’abord, la rencontre avec une amie sorcière qui m’a raconté ses propres expériences et m’a fait faire un tirage de tarot. Il en est sorti que « l’esprit » que j’entendais n’était pas un esprit maléfique et qu’il s’agissait potentiellement de mon esprit guide, potentiellement un esprit familial. Sans rentrer dans les détails, le soir même, malgré mon scepticisme naturel, je me suis appliquée à le remercier de sa présence à voix haute, que je savais qu’il était là mais que franchement il m’empêchait de dormir. Les bruits ont considérablement diminué.

L’été suivant cette découverte, j’ai eu l’occasion d’aller visiter la tombe de mon grand-père, que je connaissais à peine, décédé depuis dix ans. À partir de ce jour précis, les bruits se sont complètement arrêtés. Ils reviennent de temps en temps, comme pour me rappeler de leur présence et ils me procurent depuis un sentiment de sécurité, je n’oublie jamais de les remercier.

Que cette histoire soit réellement paranormale ou pas, elle m’a permis d’explorer des mondes que je connaissais pas : la culture de la magie, des sorcières et du paranormal, qui est souvent décriée et moquée mais aussi de reconnecter d’une manière ou d’une autre avec ma famille. Les croyances des autres sont tout aussi légitimes que les miennes, aussi niches soient-elles.

Judith

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Les Commentaires

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Avatar de ShardsofaFox
29 octobre 2023 à 09h10
ShardsofaFox
@Lorna. Je confirme que ça peut faire beaucoup de dégâts. En fait je distingue 2 choses : croire en le paranormal ou être agnostique tout en se basant aussi sur des faits, et tout rapporter au paranormal par croyance aveugle et/ou parce que ça "arrange". Par exemple, mon trouble (TDI) a longtemps été vu (et même encore aujourd'hui malheureusement, parfois) comme de la possession, pareil pour l'épilepsie ou le syndrome de PANDA soit par manque de connaissances scientifiques, soit parce que ça arrange des gens (dire que son enfant est posséder quand on est dans une famille religieuse c'est parfois + facile que de se dire que son enfant a un trouble lié à des traumas), et les symptômes qui sont adjacents (cauchemars, paralysies du sommeil, crises en tout genre, hallucinations etc.) sont rangés dans la même catégorie parfois et ça empêche le diagnostic. (C'est pareil parfois même pour l'autisme, quand on voit les conneries que racontent les antivax on est pas loin)
Contenu caché du spoiler.
En revanche j'ai déjà vécu des trucs avec d'autres personnes (on a tous vu/entendu la même chose c'était devant nous) qui, malgré toutes mes tentatives (surtout sur le moment parce que c'était flippant j'étais prête à inventer des trucs histoire d'expliquer rationnellement ) reste inexpliqués à ce jour. Mais ce sont des choses que, si un jour on trouve une cause tangible, je serai prête à réinterpreter rationnellement. Et surtout, c'est moi qui dit ça à l'âge adulte et pour moi, sans décider pour les autres, pas un parent qui me l'impose et ça c'est énorme comme différence.
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