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Voyages

« Ce n’était pas un lit, mais un hamac en plein air » : vos pires histoires d’auberge de jeunesse

Dans Le Pire du Pire, le nouveau format de Madmoizelle, nous vous donnons la parole pour exorciser vos pires souvenirs et anecdotes. Pour ce troisième volet, trois d’entre vous ont raconté leur plus mauvaise expérience en auberge de jeunesse.

Le hamac surprise

L’année dernière, je suis allée au Mexique et j’ai réservé à mon arrivée un lit vraiment peu cher dans une auberge. J’ai compris directement le pourquoi de ce prix en arrivant : ce n’était pas un lit, mais un hamac, en plein air, sous une tonnelle assez sommaire. Oui, j’avoue ne pas avoir fait attention quand j’ai réservé, mais j’ai pris ça avec philosophie : il faisait bien 35 degrés, ça irait.

Ça, c’était jusqu’à ce que la nuit arrive et que je réalise que mon auberge faisait aussi boîte de nuit en plein air juste devant mon « dortoir ». Et quand une de mes voisines m’a annoncé que la veille, la fiesta s’était terminée à 6 heures du matin, j’ai commencé à me dire que la nuit allait être VRAIMENT longue. 

Jet lag aidant, à 2 heures du matin, malgré un mal de tête grandissant, je me suis résolue à mettre des bouchons d’oreilles et tenté de dormir. Je ne sais par quel miracle, j’ai réussi à m’assoupir 30 minutes. J’aurais peut-être pu dormir plus si je ne m’étais pas faite réveiller… par des trombes d’eau de pluie. La tonnelle ne protégeait de RIEN. J’étais trempée jusqu’à ma culotte.

La bonne nouvelle était que la musique s’est arrêtée aussi sec. La mauvaise : je ne pouvais définitivement pas dormir là, dans cet état. Et comme il ne restait évidemment aucun autre lit dans l’auberge, j’ai fini la nuit en dormant sur un canapé trop petit de la réception, me créant des douleurs de dos au passage. 

Quant à la suite ? J’ai tout bonnement décidé de casser ma tirelire et de passer les jours suivants dans de véritables chambres d’hôtel.

Elisa

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Une réceptionniste (un peu) oppressante 

Il y a quelques années, j’ai décidé de me faire un petit road trip en Italie. J’ai toujours apprécié les auberges de jeunesse et leur ambiance qui pousse aux rencontres.

Après quelques jours à Gênes, j’arrive donc à Florence dans cette petite auberge pas chère et plutôt bien située. Première surprise : quand j’arrive à l’adresse, on m’indique avec condescendance que je n’ai rien à faire là, que je suis dans le bâtiment des garçons, et que les filles logent dans celui d’à côté. Quand je vais à côté, une réceptionniste m’accueille, me présente ma chambre, son lit (qui est à côté du mien) et me répète plusieurs fois que la fête est interdite ici.

Ça ne m’empêche pas de sortir le soir même avec une touriste de l’auberge. On boit, je passe une belle soirée et je décide de rentrer le plus discrètement possible vers 2 heures du matin. 

Arrivée dans ma chambre, je tombe sur la réceptionniste, assise sur son lit qui me dit le plus naturellement du monde qu’elle m’attendait (pourquoi ?). Je décide de ne pas faire de vague et de me coucher au plus vite en posant en boule l’ensemble de mes vêtements sales au niveau de mes pieds, dans le lit. 

Je m’endors, et moins d’une heure plus tard je suis réveillée par un hurlement. Je tourne la tête et je vois la réceptionniste qui semble se réveiller d’un gros cauchemar. Je lui demande si ça va, elle marmonne. Et continue à marmonner. Jusqu’à ce que je comprenne qu’elle récite là une sorte de prière en boucle. Pendant 15 longues et laborieuses minutes. Jusqu’à ce qu’une camarade de chambrée lui demande de se taire (ce que je n’osais pas faire, à ce stade elle me faisait peur). 

Le lendemain, j’ai franchement besoin d’une grasse mat’. C’était évidemment sans compter sur un nouveau réveil surprise par notre amie réceptionniste qui a décidé le plus naturellement du monde de récupérer mes affaires que j’avais placées en boule à mes pieds DANS MON LIT pour me les plier et les ranger. Quand je lui demande ce qu’elle fait, elle m’explique que ça fait mauvais genre de voir un lit avec des vêtements en boule.

À ce stade, j’ai juste décidé de poursuivre ma vie en passant le moins de temps possible dans l’auberge. J’ai adoré Florence mais cette histoire est à la fois la pire et la plus drôle de mes expériences dans ce genre de logement.

Aurore

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L’insécurité programmée 

Je suis violoniste et je dors souvent en auberge de jeunesse quand j’ai des cours ou des concerts à donner dans d’autres villes. J’ai l’impression d’avoir tout vécu, tout vu, des cafards aux murs aux ronflements façon avion de chasse des voisins

Mais ma pire histoire d’auberge est arrivée il y a quelques mois, dans une ville du sud de la France. Quand je suis arrivée, une réceptionniste m’a accueillie en m’expliquant que l’accès à ma chambre se faisait sur code, précisant en chuchotant qu’il faut faire attention à ne laisser entrer personne car il y a souvent des vols. Ambiance.

Ma chambre se trouvait à un autre étage, alors je suis montée et suis tombée sur un couloir au bout duquel se trouvait un canapé… sur lequel étaient assis trois jeunes. Ils semblaient attendre, face à l’entrée de ma chambre. Étaient-ils de l’auberge ? Étaient-ils des voleurs ? Je ne sais pas, mais sans vouloir accuser personne, quand je me suis placée devant la porte pour composer le code, ils se sont levés d’un bond, me demandant de leur répéter le code. 

Dans un vague instinct de survie je leur ai répondu de demander le code à la réceptionniste avant de me faxer dans la chambre et claquer la porte à leur nez. À l’intérieur, les 5 autres lits de ma chambre étaient d’ailleurs bien occupés et la première question que m’a demandé la fille du lit à côté du mien était de savoir si j’avais partagé le code. Non ? Soupir de soulagement général… Les trois gars avaient aussi fait le coup aux autres. 

Je ne me sentais pas en grand danger, mais d’habitude, je sors l’attirail boule Quiès / bandeau sur les yeux pour dormir au mieux dans les dortoirs. Ce jour-là, je n’ai rien mis, j’ai serré mon violon comme un doudou dans mon lit, et j’ai eu beaucoup de mal à m’endormir.

Leïla

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