Chaque année, l’ONG Global Footprint Network calcule le jour du dépassement de la Terre.
Une date symbolique à laquelle, chaque année, la population a consommé la totalité des ressources que la Terre est capable de régénérer en un an.
Au-delà de cette date, le monde entre dans une sorte de déficit écologique, et nous vivons à crédit.
Un recul du jour du dépassement en 2020
Chaque année, cette date avançait inexorablement… jusqu’à 2020.
Confinement et ralentissement de l’économie obligent, la date a reculé de trois semaines cette année, selon France Info.
Elle est désormais fixée au 22 août 2020, contre le 29 juillet en 2019. Une date similaire à celle du jour du dépassement de 2004.
Pour expliquer ce phénomène, Global Footprint cite entre autres la diminution de la récolte de bois et des émissions de C02 par la combustion de combustibles fossiles.
Toujours selon France Info, l’ONG réclame la mise en place de réelles politiques de développement durable.
Selon elle, l’humanité utilise 60% de ressources de plus que ce qui peut être renouvelé. Soit autant que si nous vivions sur 1,6 planète !
Le recul du jour du dépassement en 2020, une bonne nouvelle ?
Le jour du dépassement a reculé et avec optimisme, j’ai envie de dire que c’est une bonne nouvelle.
Cependant, j’ai bien peur que le confinement passé, et avec la reprise pas à pas de l’économie, les humains continuent d’abîmer la planète autant qu’avant.
Les effets bénéfiques de la crise du coronavirus sur l’environnement ne constitueront qu’une pause insignifiante si les efforts ne sont pas poursuivis !
Sans parler des nouvelles problématiques écologiques provoquées par l’épidémie, comme la multiplication des masques jetés dans la nature et une augmentation de la production de plastique.
Selon cet article de France Info, les usines d’emballages en plastique ont ainsi augmenté leur activité de 30% pendant le confinement.
En cause : la production de flacons de gels hydroalcooliques notamment, et la consommation de plus de produits emballés par les Français et Françaises qui ne mangeaient plus à l’extérieur mais chez eux.
Urgence climatique : comment lutter ?
Bref, tu l’auras compris, il est primordial de continuer à lutter.
J’espère que la crise sanitaire que nous traversons et la mise en lumière des effets bénéfiques du confinement sur l’environnement permettront un élan vers des politiques plus écologiques de la part de nos gouvernants.
Si le sujet t’intéresse, ma collègue Carotte a écrit un article passionnant sur pourquoi il faudrait que les politiques agissent autant pour le climat qu’ils ne l’ont fait pour contrer l’épidémie.
Et même si je ne pense pas qu’une véritable transition écologique pourra avoir lieu sans de grands changements politiques, je considère qu’aucune action, même individuelle, n’est inutile !
Voici des ressources sur madmoiZelle si tu veux agir à ton échelle :
- Réduire tes déchets avec les conseils d’Aline et de Cassou
- Apprendre à vider et remplir ton placard de manière responsable
- Réfléchir à des alternatives moins polluantes de cosmétiques
- Réduire ta consommation de viande, voire devenir végétarienne ou encore vegan
- T’habiller de manière plus responsable, en privilégiant par exemple les vêtements de seconde main ou en faisant du troc
- Consommer local, de saison et bio
- Voyager en vélo, en stop, en train…
- Trier ta boîte mail
Et si tu as toi-même des tips pour un mode de vie plus écolo, n’hésite pas à les partager en commentaire !
À lire aussi : J’ai 15 ans, et je veux devenir militante écologiste
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