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Mode

Vogue France met (enfin) Aya Nakamura en couverture pour illustrer son renouveau

Vogue Paris a été rebaptisé Vogue France. Autre signe de sa volonté de renouvellement qui passerait par une meilleure représentativité du pays dans sa diversité : le magazine vient de dévoiler la première couverture de sa nouvelle formule, où triomphe Aya Nakamura.

Vogue Paris est (enfin) mort. Vive Vogue France ?

Longtemps, l’édition française de ce magazine faisant figure de référence dans l’industrie de la mode a été la seule à se voir accoler d’un nom de capitale plutôt que d’un pays, signe de son snobisme parlant d’un petit monde à un petit monde.

Mais voilà que Condé Nast, le groupe qui détient les titres Vogue, veut faire des économies et s’uniformiser à l’échelle mondiale, ce qui passe notamment par plusieurs licenciements et une redéfinition de son image (quant à la ligne édito, c’est encore trop tôt pour en juger).

Aya Nakamura fait la couverture du nouveau Vogue France

Moyennant quoi, Vogue Paris devient Vogue France, sous une tutelle désormais européenne plutôt que seulement parisiano-parisienne.

Et pour marquer le coup, le magazine vient d’élire en première cover-girl de sa nouvelle formule se voulant plus proche de la réalité française, Aya Nakamura.

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En couverture du Vogue France de novembre 2021, Aya Nakamura, habillée en Balenciaga haute couture par la styliste Gabriella Karefa-Johnson et photographiée par Carlijn Jacobs. © Vogue France.

C’est seulement la troisième couverture d’un magazine français pour Aya Nakamura, malgré son succès mondial. Des couvs, c’est ce que réclame à corps et à cri une partie du grand public depuis des années, vu que l’artiste s’avère être la française la plus écoutée dans le monde depuis près de trois ans, au grand dam des puristes d’une vision élitiste, verticale, homogène et endogame de La Culture avec un grand Cul.

La couverture de Vogue France avec Aya Nakamura raconte beaucoup de l’économie des médias

Hautement symbolique, cette couverture longtemps attendue raconte donc beaucoup de l’économie des médias et de leurs galères financières, comme je vous l’expliquais déjà dans un article mentionnant, entre autres, Aya Nakamura en couverture de Vanity Fair.

Et comme le résumait aussi très bien Marie-France Malonga, sociologue des médias, spécialiste de la représentation sociale et médiatique des minorités, dans cet article concernant le mépris français à l’encontre d’Aya Nakamura :

« Les médias dominants français comprennent désormais qu’ils ont besoin d’elle, mais elle n’a pas besoin d’eux. »

À lire aussi : « Penser la diversité sans inclusion ne mène à rien » : Barbara Blanchard secoue la mode française

Crédit photo de Une : Vogue France


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