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Vie quotidienne

L’été de mes 18 ans : j’ai construit un clapier pour lapines de mes mains !

Pour cette huitième semaine, Flavie est très fière d’elle : elle a construit un clapier pour lapines de ses mains ! Rien de mieux avant d’attaquer le festival d’Aurillac.
Dans cet article, je t’apprenais que tu allais pouvoir suivre l’été de trois meufs qui s’apprêtent à vivre leurs premières vacances en tant que personnes majeures !

Je t’ai présenté Mathilde, Clara et Flavie, les trois mad de ta saga de l’été à suivre sur madmoiZelle.

Chaque semaine, tu pourras découvrir leurs aventures dans un article, dans des séquences du Vlogmad et en stories sur notre compte Instagram, le week-end.

Découvre la  semaine  de Flavie — dont tu peux lire la présentation et le portrait chinois de l’été si ça n’est pas déjà fait, et que tu peux retrouver dans le vlog de la semaine et dans la story du week-end !

Pour l’article de Mathilde c’est par ici et pour celui sur l’été de Clara, c’est par là

Mise à jour du 31 août 2019

L’été de Flavie, semaine 8

Cette semaine a sans doute été la plus « originale » de mes vacances.

Originale dans le sens où j’ai fait quelque chose de totalement nouveau pour moi, quelque chose que j’avais envie de faire depuis au moins un an et qui m’a rendue particulièrement fière de moi (et de mon amoureux qui m’a énormément aidée) !

Construire un clapier pour lapin

On a créé un clapier de A à Z ! Ça fait un peu plus d’un an que mes parents ont des lapines, mais elles vivaient dans un clapier qui ne leur permettait pas d’aller à l’extérieur. Cette situation me rendait un peu triste parce que dans leur précédente maison elles avaient accès à un petit bout de pelouse.

Du coup, pendant notre voyage avec mon copain, nous en avions parlé, et l’an dernier déjà il m’avait proposé son aide. Par la force des choses je passe beaucoup de temps chez mes parents en ce moment, donc autant mettre ce temps à profit !

J’ai fait quelques petits dessins au préalable, tout venait de ma petite tête, j’ai tout inventé et mon copain m’a aidée à imaginer les systèmes de porte.

Quelques jours après on est allés acheter du grillage, des vis et des charnières.

On a emprunté les outils de mon père et pour le bois on a utilisé des palettes qui ne servaient plus à mes parents. Ça nous a pris trois jours, on a un peu galéré, mais beaucoup moins que je l’aurai pensé parce que mon amoureux connaissait déjà le travail du bois.

On a donc tout monté, on s’est adaptés en cours de route et on a dû être ingénieux sur certains points parce que tout ne se passait pas comme prévu, mais globalement on a carrément géré !

On a pondu un truc qui tient largement debout et dans lequel les lapines se plaisent déjà à gambader !

En fait faire un truc aussi grand avec pas beaucoup de matière première et surtout uniquement d’après ce que j’avais imaginé, ça m’a rendue ultra fière de moi.

La sensation d’un travail fini, d’une « mission » accomplie, c’est hyper gratifiant et du coup, pour se reposer après ces trois jours intensifs de boulot, on est allés au festival d’Aurillac !

Le festival d’Aurillac

Alors là on était bien ! On a pris un bain de foule, y avait un monde fou mais c’était super agréable, super amusant.

On a vu des spectacles en tout genre : du théâtre de rue, un DJ set, des groupes de musique, un clown, de la danse, des performances artistiques… Je dois avouer que deux d’entre eux ne m’ont rien provoqué d’autre que de l’ennui, mais sur la bonne dizaine qu’on a vu, ce n’était rien du tout.

Tout ça pour dire que c’était vraiment cool de vivre ça en plein milieu d’une ville qui semble se donner à tous ces festivaliers qui viennent de France mais aussi d’autres pays.

Cette ambiance de relâchement et cette convivialité m’ont vraiment détendue, et j’ai kiffé !

Mise à jour du 24 août 2019

L’été de Flavie, semaine 7

Cette semaine qui, d’après moi, allait être plutôt calme, s’est en fait avérée être assez chargée et ce grâce à ma légendaire habitude à procrastiner.

Séjour tranquille en Alsace

Bon en vrai au début c’était plutôt facile puisque c’était les vacances en Alsace avec mes parents et mes sœurs.

Je ne vais peut-être pas tout développer parce qu’on a vu ce que tout touriste se doit de voir en Alsace : les petits villages avec leurs maisons à colombages et couleurs magnifiques, Colmar et la petite Venise qu’on a découvert en barque, le château du Haut-Koenigsbourg, le mont Saint-Odile et enfin Strasbourg !

Ce n’était pas si chargé que ce que ça en a l’air parce que mon père, quand il est en vacances, il dort ! Donc le matin on ne faisait pas grand chose avant de faire les touristes.

Ça m’a changé des vacances avec mon copain parce qu’il y avait beaucoup plus de personnes à prendre en compte et à contenter, et parce que mon copain est plus facile à vivre que mon papa…

Du coup le dernier jour sur place je me suis désolidarisée du groupe pour me faire une petite journée toute seule, tranquille dans Strasbourg. C’était vraiment cool d’être ENFIN toute seule parce que pendant toute la semaine je partageais la même chambre que mes sœurs donc niveau intimité, j’étais trop peu comblée.

Escapade culturelle alsacienne

J’en ai profité pour visiter les musées, ça faisait une semaine que je n’avais pas mis les pieds dans un musée, ça ne me ressemble pas !

Du coup j’ai pris le temps de visiter le musée d’archéologie qui m’a fait retrouver quelques thématiques de mes cours et découvrir des choses, je n’en demandais pas plus !

Ensuite j’ai fait assez rapidement le musée des beaux-arts qui abrite quand mêmes de très grands noms de la Renaissance italienne entre autre.

Et enfin j’ai fait le musée d’art moderne et contemporain dans lequel je me suis perdue. J’ai commencé par une exposition temporaire consacrée aux œuvre récentes de Damien Deroubaix que je ne connaissais pas.

Il m’a emportée, cette exposition est incroyable, et je n’ai pas de mots pour décrire les œuvres de cet artiste qui touche à tout. Il fait de la sculpture sur bois, il travaille (avec des souffleurs de verre) le verre, il fait aussi de la peinture, du collage, bref, c’est ouf !

Après et bien c’était la fin des vacances et j’ai dû commencer à travailler. En fait je vais écrire des petites nouvelles donc il faut que je m’y mette et c’est pour ça que je vais te laisser pour le moment.

À la semaine prochaine !

Mise à jour du 17 août 2019

L’été de Flavie la baroudeuse, semaine 6

Encore une semaine plutôt calme pour moi, à l’image de la campagne dans laquelle je me repose en ce moment.

En commençant à écrire je me suis vraiment demandé ce que j’allais pouvoir raconter.

Sauf que j’ai quand même fait quelques petits trucs que je vous propose de découvrir.

Un déménagement pour plus d’indépendance ?

Je suis rentrée un peu chez moi à Toulouse pour ranger mon taudis d’appartement.

En fait je me dis depuis plusieurs semaines que ce serait chouette de déménager et de trouver un appart avec un loyer plus raisonnable afin de dépendre un peu moins de mes parents.

Il me tarde vraiment de me débrouiller toute seule et c’est d’ailleurs pour ça qu’il me tarde de passer mon permis !

Conduire ne me servira pas à Toulouse mais mes parents habitant dans la plus profonde des campagnes, j’ai besoin d’eux à chaque fois que je veux faire quelque chose, comme aller voir mon copain ou même des ami·es qui ne vivent pas si loin.

Bref, tout ça pour dire que j’avais en tête l’idée de ranger et trier mes affaires sauf que les 30 degrés ambiants dans mon cocon m’ont vite calmée.

J’ai quand même rangé la salle de bain parce que le cul sur le carrelage frais beh c’était pas si mal !

De l’art et des artistes !

Le soir je suis allée me poser au bord de la Garonne avec une amie que je n’avais pas vu depuis un petit moment.

En rentrant chez moi on a croisé un mec dessinant sur les murs et il s’agissait en fait dun graffeur dont je suis le travail !

Je lui ai couru après pour lui parler et il s’est avéré très accessible et sympa, donc soirée plutôt cool !

Le lendemain on s’est levées à 6 heures du matin parce qu’un petit trajet en train nous attendait pour aller vers Rodez.

Oui encore Rodez ! Je vais m’y installer tiens…

Sans surprise on y a retrouvé mon amoureux qui m’a présentée à deux artistes.

L’un se prénommant Jean-Jacques, il est installé à Rodez où il officie depuis quelques années, et la seconde Olivia de Bona était en ville pour peindre une fresque dans le grand parc.

On a déjeuné avec eux et ils m’ont appris des milliers de choses juste le temps d’un repas.

En plus de ça ils m’ont convaincue de me mettre à l’argile.

L’aprèm on est allés visiter le musée Soulages et l’exposition temporaire consacrée à Klein avec mon amoureux et sa maman (et oui encore un musée, rassurez-vous, je n’ai pas fini avec ça !).

La visite étant guidée j’ai ENFIN compris l’Œuvre de Soulages que je voyais depuis des années.

Puis le soir on est allés voir le vernissage de la fresque d’Olivia de Bona avant d’aller au monastère (petit village près de Rodez) pour un marché sur lequel on devait vendre des produits d’artisanat malien.

Un orage a éclaté juste après l’ouverture du marché, je vous laisse imaginer la suite…

L’été de Flavie la baroudeuse, semaine 5

Un retour en lenteur

Je dois avouer que cette première semaine de retour a été placée sous le signe de la lenteur.

J’ai pas hésité à prendre mon temps dans TOUT ce que je faisais.

C’est comme ça que j’ai mis plus de trois jours à ranger et trier mes affaires dans ma chambre chez mes parents et c’est comme ça que je n’ai toujours pas changé ma carte bancaire décédée il y a au moins deux semaines…

Je fais de la figuration dans un court-métrage

Il n’empêche que j’ai fait des choses cool comme de la figuration !

J’ai embarqué mes deux petites sœurs et on s’en est allées à Rodez dans l’Aveyron, à une heure de route de chez mes parents.

La figuration, c’était pour une amie de mon copain qui tournait son court-métrage.

Là-bas j’ai retrouvé des potes que j’avais pas vus depuis longtemps car j’étais au lycée dans cette merveilleuse ville (je suis amoureuse de Rodez).

On a dû jouer les élèves à la sortie du lycée et on s’est bien marrées.

C’était la deuxième fois que je faisais de la figuration et comme la première, j’ai adoré !

Ça me plaît vraiment d’être au milieu d’un tournage et de voir comment ça fonctionne de l’intérieur ; même si c’était en amateur j’étais avec des élèves en cinéma qui avaient du matériel et des techniques « savantes ».

Enfin bref c’était certainement la meilleure journée de ma semaine parce que ça m’a fait bouger, retrouver des amis et passer du temps avecmon amoureux qui a tendance à me manquer rien qu’au bout de trois jours

Un spectacle riche en émotions et en beauté

Et quelques jours plus tard, avec ma famille, on est allés voir un spectacle de son et lumières qui m’a laissée sur le cul. Je l’avais déjà vu il y a plus de cinq ans et je me souvenais que de quelques détails.

Ce sont pas moins de cinq cents bénévoles du village qui jouent et qui gèrent le truc.

Ils ont monté ça il y a presque quarante ans mais aujourd’hui ils ont des moyens techniques de fou ce qui leur permet de faire danser une fontaine (entre autres).

Ça raconte l’histoire du village et de ses habitants, il y a un passage sur la guerre qui est particulièrement glaçant… bref c’est tout en émotions et en beauté pour les yeux donc j’ai kiffé !

Et à l’heure où j’écris je suis en train de me préparer pour retourner un ou deux jours à Toulouse puis revenir à Rodez .Vous verrez tout ça dans le vlog de la semaine prochaine !

L’été de Flavie la baroudeuse, semaine 4

Les derniers jours en Espagne

Pour nos derniers jours en Espagne, on a choisi Grenade comme destination.

Au début de notre voyage, on pensait finir à Cordoue mais rien n’étant fixé, nous avons changé d’avis.

On a flâné dans les rues animées du centre-ville. On s’est perdus dans le quartier de l’Albaicin et celui du Sacromonte avec ses maisons troglodytes.

Bref, on en a pris plein les yeux.

On s’est aussi autorisé l’accès à l’Alhambra, ce magnifique palais fondé par la dynastie Nasride et conservé par les catholiques lorsqu’ils ont repris la ville.

Grenade a une très belle architecture, s’y perdre est très plaisant !

La pension dans laquelle on dormait nous avait offert un verre sur la terrasse d’un hôtel se situant au dernier étage ! On a pu profiter de la vue.

Un voyage qui n’était pas prévu

Je vous propose un petit bilan de mon voyage en Espagne et quelques conseils si vous avez envie d’y partir à l’aventure et pourquoi pas, tester l’auto-stop.

Pour commencer je dois vous avouer que notre voyage n’était pas prévu, de base on devait partir au Mali avec une association.

Comme la situation était un peu tendue, notre correspondant sur place nous a conseillé de ne pas y aller.

À deux semaines de notre départ, on se retrouvait sans nulle part où aller alors qu’on avait bloqué notre mois de juillet (on avait aussi mis de l’argent de côté). On a donc cherché une autre destination.

Un jour, mon copain a téléphoné à sa grand-mère et celle-ci lui a proposé d’aller en Espagne, pays de naissance de son grand-père.

Vous vous imaginez donc que réserver les billets de bus deux semaines avant notre départ en Espagne nous a un peu mis dans la panique.

Mon copain s’est dit que tester le camping sauvage ou chez l’habitant allait être une bonne idée ; c’est dans cette optique qu’on a pris une tente et nos deux gros sacs à dos.

Leçon apprises de ces quelques semaines de road-trip

C’est en arrivant en Espagne qu’on a appris que le camping sauvage était formellement interdit quasiment partout dans le pays !

Bon, on était vraiment au niveau zéro de l’organisation

En fait je pense qu’on aurait dû se renseigner mieux avant de partir et peut-être réserver des campings en avance pour éviter de payer les derniers logements disponibles, plus chers et en général moins bien placés.

On aurait dû choisir entre backpack et ville.

Parce qu’en ville il n’y a pas de camping (c’est fou non?) et pas d’endroit où se cacher pour dormir avec une tente.

Enfin bon, on a quand même réussi à trouver où dormir tous les jours sans se mettre en danger mais d’après moi, un peu plus d’organisation ne nous aurait pas fait de mal !

Quant au stop, eh bien on s’était un peu renseignés sur Hitckwiki pour voir que faire et on nous avait prévenus qu’on risquait d’attendre assez longtemps.

On nous avait aussi dit qu’en général les Espagnols étaient assez frileux pour laisser monter des inconnus dans leurs voitures.

En effet, ce sont souvent des gens d’origine étrangère qui nous ont pris en stop, des touristes ou des gens qui avaient déménagé en Espagne.

Comme quoi le stop c’est pas impossible, juste compliqué sur les longues distances. Entre les deux villages de Turre et Mojacar c’était incroyablement facile et rapide (il s’agissait à peine de 10km).

Pour finir, j’aimerais dire que l’Espagne est un pays magnifique, plutôt dépaysant et dans lequel on MANGE BIEN !

L’été de Flavie la baroudeuse, semaine 3

De l’auto-stop un peu chaotique

Après une dernière journée dans Valence, on s’est éloignés en périphérie de la ville. 

Une heure de marche, l’escalade d’un grillage et beaucoup de transpiration, nous voilà sur une aire d’autoroute !

Nous nous sommes mis à faire du stop pour Alicante ou Murcie, deux villes au sud de Valence, pour nous approcher de notre destination : Mojácar.

Au bout d’une demi-heure, une gentille dame nous dit que nous sommes dans le mauvais sens et que les voitures passant par ici vont plutôt vers le nord…

Avec mon copain, on est fatigués, un peu désespérés et il fait chaud.

On se prend inévitablement la tête, on boude chacun de notre coin avant de décider de traverser sous un pont pour nous rendre de l’autre côté de l’autoroute et donc dans le bon sens. 

On a bien fait puisqu’en à peine une heure, on était en voiture avec une femme, direction une ville entre Alicante et Murcie !

Arrivés là-bas, on repère un bus pour continuer notre périple, avant de nous rendre compte qu’il nous faisait revenir sur nos pas…

Bref, en attendant de repartir dans le bon sens, il faut trouver un endroit pour dormir.

On pensait pouvoir grappiller un bout de plage mais c’est interdit et il y a inévitablement des flics partout puisque c’est bondé de touriste.

On se met d’accord, après une longue discussion, pour dormir dans une pension (entre un hôtel et une auberge de jeunesse).

La journée a été éprouvante, alors je décide de nous offrir une horchata en cadeau de réconciliation. Finalement la nuit se passe plutôt bien et on se dit qu’il serait bien de savoir où allait finir notre séjour (spoiler : à Grenade). 

Une rencontre pleine de surprises

Le lendemain matin, bus jusqu’à Turre où on va surtout pour acheter des madeleines que mon copain adorait quand il était petit. 

Pendant qu’on mange, un mec en vélo vient nous parler, il est très avenant. On parle anglais parce qu’il est américain. Il nous dit qu’il va essayer de nous aider pour trouver un endroit où dormir.

Nous, naïfs, on se dit que c’est cool… (plot twist : non).

Il nous laisse, et on commence à faire du stop pour Mojácar-plage. En cinq minutes, un couple nous prend et nous offre même des gâteaux roumains excellents, faits maison !

Du coup on trempe nos fesses, et le soir on rejoint un camping après vingt minutes à pied. Un camping avec piscine.

J’avoue que je m’attendais pas à autant de confort. On devait y passer seulement une nuit mais on y est restés 4 jours !

Le lendemain, on visite Mojácar Pueblo sur sa montagne rocheuse. On a la tête dans le vent et l’humidité qui nous colle à la peau mais la journée est plutôt sympa.

Le retour de l’Américain

Le soir, on avait rendez-vous avec l’Américain pour boire une bière.

Vous pensiez qu’il n’avait aucune idée derrière la tête ? Moi oui, et j’avais tort !

Dès qu’on s’est retrouvés, il m’a complètement effacée de son champ de vision pour parler de sa vie sexuelle avec mon copain, avant de lui dire très ouvertement qu’il lui plaisait et de lui proposer du sexe.

Je comprends que ça ne dérange pas certaines personnes, mais personnellement je n’ai pas apprécié (il a un peu insisté, en plus, pour qu’on se retrouve ensuite à l’endroit où on dormait). 

J’ai eu peur qu’il puisse se passer plein de choses et j’ai transféré mon inquiétude à mon copain, qui en a fait des insomnies.

J’avoue que j’avais toujours le stress de recroiser l’Américain pendant qu’on était encore dans les environs de Mojácar…

Ensuite on a passé une journée à Garrucha, globalement pour manger ! Après avoir fait des courses, on est rentrés au camping pour essayer d’organiser notre séjour à Grenade. 

Eh oui, l’aventure c’est bien mais parfois il faut planifier un peu !

L’été de Flavie, semaine 2 : camper dans le jardin d’inconnus en Espagne

Nous voilà arrivés à Barcelone après avoir loupé un bus et avec, par conséquent, deux jours de retard !

Découverte de Barcelone

À peine arrivés en ville, on fonce prendre notre petit-déjeuner quasiment sous l’arc Te triomphe.

Il fait beau, il fait bon, on est content, que demander de plus ?

La journée continue avec une balade dans le quartier gothique où on s’est retrouvés parce qu’on n’arrivait pas à trouver la place Catalane.

Après ça, on a rejoint le frère de mon copain (oui il a de la famille éparpillée un peu partout) en vacances ici depuis une dizaine de jours. L’après-midi il nous a emmenés visiter le bord de mer.

Au final pour cette première journée nous avons marché presque vingt kilomètres ! 

Le soir on avait réservé un Airbnb en périphérie de la ville parce que de mon côté je me sentais pas trop de me jeter si rapidement dans l’inconnu juste avec notre tente

Le lendemain, on quitte notre gentille hôte et sa chienne trop chou pour nous rendre de nouveau en ville où on décide de visiter le MACBA, le musée d’art contemporain.

Oui on est incorrigibles, on est obligés d’aller nous réfugier dans les musées partout où on va, même chez nous à Toulouse ! Mais que voulez-vous, on adore ça !

D’ailleurs on a vraiment adoré ce musée, particulière l’exposition sur les migrations, les migrants et les identités qui parlait aussi des colonisations.

Où camper vers Barcelone ?

Le soir on est sortie en périphérie de la ville grâce à un train qui s’apparente au RER parisien, pour aller dans une sorte de lotissement plein de maisons individuelles.

Mais que faisions-nous là ? Et bien du porte à porte pour trouver un jardin où planter notre tente.

J’avoue que je me sentais pas à l’aise avec ça à cause de me timidité donc c’est plutôt mon copain qui a géré

On s’est pris une bonne dizaine de refus sur une demi-heure environ et des petites mamies nous ont finalement conseillé de nous installer dans le parc de la ville.

J’étais en train d’expliquer à mon compagnon de route que dormir dans un parc me faisait peur quand une voiture écoutant AC/DC est passée derrière nous pour aller se garer dans la rue à côté.

On commence à rigoler et ni une ni deux on se dit qu’on va leur demander une place dans leur jardin et que s’ils refusent tant pis, on dormira dans le parc. Et devinez quoi ! Ils ont accepté !

Ils nous ont même proposé une chambre dans leur maison qu’on a refusée par politesse… Il nous ont offert un repas et on a passé la fin de la soirée avec eux à papoter (en espagnol bien sûr !).

Bref on n’en revenait pas pendant un moment et je me dis encore qu’on a eu une chance de fou ! 

Le lendemain, après les avoir remerciés mille fois, on est parti à Barcelone finir le MACBA avant de nous prendre une averse sur la tête qui nous a coupés dans notre élan alors qu’on voulait aller voir la Sagrada Famila.

Du coup on est allés se réfugier chez le cousin de mon copain où se trouvait aussi le frère de mon copain !

Quand la pluie s’est calmée, on est allés tous les quatre à la plage et j’en ai profité pour faire une facetime avec mes sœurs et ma mamie puis on est rentrés manger et dormir chez le bien gentil cousin ! 

Départ pour Valence

Départ lundi matin de Barcelone pour Valence avec un Blablacar.

Évidemment il faut bien qu’on se trompe quelque part : dans le lieu de rendez-vous. Heureusement on s’en est rendu compte assez tôt, on a pu retrouver notre chauffeur à l’heure et on est partis.

Sur la route, on assiste à un presque vol de voiture mais sinon ma foi le trajet se passe plutôt bien. 

À peine arrivés, on voit déjà la belle architecture de la ville dans laquelle on plonge pour aller se payer un déjeuner tranquille. 

L’après-midi on va s’installer dans un aArbnb, en ville on préfère trouver des trucs sûrs parce qu’une tente c’est complexe… Après on va aller à la campagne !

Là où on dort, y a pas à dire, c’est sale même horriblement crasseux et dégoûtant ! Mais bon on doit faire avec…

Le lendemain matin on a eu vite fait de nous barrer de l’endroit où nous dormions (il y faisait presque plus chaud que dehors).  On a pris un petit dej dans un parc.

Ensuite, un ami du papa de mon copain nous a emmené faire un tour de la ville en voiture.

Il nous a emmené en périphérie pour manger dans un restaurant plein d’ouvriers qui faisaient de la cuisine un peu comme à la maison, c’était plutôt sympa. J’ai pu manger ma première paella espagnole !

L’après-midi on se pose avant d’aller boire une horchata (boisson traditionnelle à base d’une sorte de cacahuète) dans laquelle on trempe un fartone casero (viennoiserie traditionnelle aussi) délicieux !

On est allés se promener sur un sentier qui se trouve entre un lac et la mer. On a vu des choses sublimes puis le soir on a mangé des tapas sur le port de Valence. Journée très touristique mais ça valait le coup !

Dernier jour à Valence

Pour le dernier jour à Valence, on passe la matinée au musée d’histoire de la ville où on en apprend beaucoup sur toutes les invasions qu’elle a subit et ses influences.

Ça nous a aidé à mieux comprendre ce qu’on voyait en ville !

L’après midi on a continué à flâner dans les rues avant de monter sur le clocher de la cathédrale d’où on avait une superbe vue panoramique. On est restés un moment à cet endroit vraiment très agréable et on a même sympathisé avec un Italien !

Enfin, j’ai fait quelques achats pour ramener des petits souvenirs à ma famille et on a fini la journée en goûtant (enfin !) à l’Agua de Valencia qui est une boisson typique à base d’une sorte de champagne local et de jus d’orange.

Puis on est allés se reposer en prévision de la grosse journée qui nous attendait le lendemain…

L’été de Flavie, semaine 1

Dimanche, à peine arrivés à la capitale, on fonce dans le métro pour regarder la carte et on se dit que ça serait chouette d’aller sur le Champs De Mars.

Plutôt étrange pour des gens voulant éviter tout touriste mais on avait une excuse : il était sept heures du matin donc il n’y aurait personne !

Après avoir pris une photo de la tour Eiffel on a passé un bon moment à distribuer des restes de petit déjeuner aux oiseaux. On est ensuite allé au Trocadéro… pour s’assoir sur un banc.

Bref on n’est pas très actifs jusqu’à la visite du Musée d’Art Moderne dans lequel on passe un bon moment avant de s’endormir…

Le lendemain, après un repas copieux au restaurant qui a dépassé sur une bonne partie de l’après-midi on a décidé d‘aller flâner dans le musée du quai Branly.

Ayant étudié l’anthropologie j’avais entendue parler de ce musée et j’avoue que la collection d’objets ramenés de tous les continents par nos ancêtres est vraiment impressionnante.

On n’a pas eu le temps de tout faire mais on donne une mention spéciale à l’expo du moment sur les maisons de papier taïwanaises.

Jeudi c’était direction le palais de la porte dorée non pas pour visiter l’aquarium exotique (dont le peu que j’ai vu m’a laissée perplexe…) mais pour le musée de l’Immigration.

Trop chouette pour découvrir l’histoire des personnes qui sont arrivées dans notre pays et ce pourquoi elles sont là ! En plus l’expo temporaire parle des migrations musicales dans Londres et Paris et c’est vraiment la partie qu’on a préférée avec mon copain.

On a eu l’occasion de découvrir les origines de styles musicaux qu’on aime beaucoup : rock, punk, ska… Le parcours était judicieux et kiffant. Petit plus: c’est gratuit pour les moins de 26 ans !

Ensuite on s’est posé pour se remplir le bide de choses bien grasses près du métro avant de rejoindre le musée des Arts et Métiers qui n’était pas notre préféré parce que un peu ennuyeux…

Puis le temps de passer chercher un panier Too Good To Go pour le repas du soir, près de la Gare de l’Est et nous voilà repartis pour la banlieue.

Vendredi matin, on avait rendez-vous avec une amie de mon copain avant de manger de bonnes petites empenadas à Barbes.

Puis l’aprem, direction Saint-Paul pour faire de tour de la Maison Européenne de la Photographie qui propose en ce moment une expo avec comme fil conducteur : le film noir.

Si vous aimez la photo, vous allez aimer ce musée qui présente entre autre des grands classiques mais aussi des artistes plus contemporains !

Le dernier jour, c’était matin tranquille dans notre tente, car oui on a décidé d’installer la tente dans le jardin.

On a finalement décidé de bouger nos fesses, puis on est allés prendre un petit pique-nique à Montmartre.

On n’est pas resté pas longtemps car on s’est motive pour aller au musée du Jeu de Paume qui a été d’ailleurs mon préféré de tout le séjour — surtout les photos de Sally Mann !

On a fini par rentrer et depuis on n’a pas encore remis les pieds à Paris !

Tu peux aussi découvrir ses aventures en vidéo dans le vlog de la semaine et dans la story du week-end !

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