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4 évidences alsaciennes qui me manquent depuis que je suis partie

Elise et Dorothée sont alsaciennes. Mais comme elles habitent à Paris, elles sont nostalgiques de certaines choses. Genre LES BRETZELS.

« Je suis alsacienne ! »

C’est le premier truc que je dis quand on me demande de me présenter.

Pas « je suis rédactrice » ni « j’ai 26 ans ». Non, c’est par là que je commence. Un peu comme un•e breton•ne se présenterait — et j’imagine que c’est pour ça qu’on s’attire mutuellement pendant les festivals de musique.

Je viens d’un tout petit village du fin fond du Haut-Rhin, et au-delà d’un taux de vote beaucoup trop à droite pour moi, j’adore ma région.

Ça fait maintenant sept ans que je suis partie de ma petite Alsace chérie, et y a des trucs qui me manquent plus que d’autres et que tu ne trouveras pas ailleurs en France (et c’est bien ça le problème).

Je m’associe avec Dorothée, notre Queen D. des vidéos, elle aussi originaire du Haut-Rhin, pour vous dresser une liste non-exhaustive des choses typiquement alsaciennes qui nous manquent !

En Alsace, y a de vrais bretzels

Je commence par l’essentiel, la bouffe. Bon, parait que j’ai trahi ma région en décidant d’arrêter de manger de la viande et en avouant que j’aimais pas le vin blanc, mais quand même, on a un patrimoine culinaire pas dégueu.

Quand je reviens chez moi, je pars en quête immédiate pour choper un vrai bon bretzel digne de ce nom, moelleux, avec double dose de sel silvouplé.

Et pas un bretzel tout rachitique comme on tente de te les vendre à Gare de l’Est. Quelle imposture !! Je pourrais en faire une Minute Ronchon.

Je me souviens la première fois que j’ai acheté un bretzel à Paris…

Y avait même pas de gros sel dessus putain.

Ce bretzel, il avait JAMAIS vu un village dont le nom se finit en -Heim ou en -Willer, croyez-moi.

L’alsacien (ou à défaut, l’accent !)

Je parle pas l’alsacien mais je le comprends, et comme beaucoup d’alsacien•nes, j’utilise des mots du dialecte au quotidien, l’air de rien. Ça donne des situations d’incompréhension totale quand tu vis dans une autre ville.

En voici quelques-uns…

Précision, l’orthographe varie entre le Haut-Rhin et le Bas-Rhin, même des fois d’un village à l’autre, c’est le bordel. (Merci à ma Tata pour l’orthographe !)

  • « Je peux boire un schluck ? », quand tu veux qu’on passe cette bouteille de bière pour en prendre une gorgée.
  • « Je branche le foehn ». C’est plutôt mes grands-parents qui disent ça, mais ça veut dire un sèche-cheveux. Le Foehn c’est un vent chaud et sec qui souffle vers l’Autriche et la Suisse ; il a donné le nom à l’accessoire !
  • « Tu sais où j’ai mis mes schlappa ? », quand t’as encore paumé tes chaussons.
  • « Passe-moi le bichala, c’est chaud », qui désigne une manique.
  • « Il était trop frach », à dire quand tu trouvais que ton pote était vraiment insolent.

Et je peux t’en citer mille autres, mais on va s’arrêter là.

Quand j’entends l’accent alsacien, je me sens à la maison. Ça va tellement loin que j’appelle parfois ma banque qui est toujours là-bas, juste pour me réchauffer le coeur.

Ha, j’en profite, ARRÊTEZ DE FAIRE L’ACCENT SUISSE OU BELGE quand vous tentez d’imiter le nôtre. Cordialement.

Habiter à une heure d’Europapark

Désolée pour les rageu•ses mais Europapark c’est le meilleur parc d’attractions de la Terre (suis-je objective alors que j’en ai fait que 3 dans ma vie ?) (non).

Il est situé à Rust en Allemagne, et en Alsace, t’es à une heure maximum de là-bas. Si tu ne connais pas ce parc, Dorothée et moi te recommandons à 200% de profiter de cet été pour y aller !

Allez en Allemagne et en Suisse entre le fromage et le dessert

Je suis consciente d’avoir eu la chance d’avoir grandi dans une région qui baigne à la fois dans les cultures française, allemande et suisse.

Quand t’habites une zone frontalière, le gros kif c’est de passer la frontière aussi facilement que t’irais chercher ton pain. Au lycée, j’avais cours en France, et sport en Suisse, et quand on finissait les cours plus tôt, on pouvait finir la journée à Bâle.

Tu peux aussi aller en Allemagne pour faire tes courses puisque la bouffe y est considérablement moins chère (et les rayons de friandises sensiblement plus grands).

Moi la première fois que j’ai vu le rayon de bonbons allemand (je me lasse pas de ce gif, d’ailleurs)

J’aurais pu bien sûr te parler des paysages, de nos forêts, du plaisir de se baigner dans le Rhin. La liste est longue !

Si ça t’intéresse, je peux bientôt de donner quelques adresses cool à tester si tu passes du côté de Strasbourg (je te ferai bien celles de mon village, mais mis à part aller goûter la cuisine de mes tantes, mes grands-mères ou ma reum, j’ai pas d’autres idées).

Tu es aussi d’Alsace et tu vis ailleurs ? Qu’est-ce qui te manque le plus de notre région ?

À lire aussi : Chez les anges (Marian Keyes)


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Les Commentaires

30
Avatar de Elise S.
7 décembre 2017 à 13h12
Elise S.
@LéaLélo je le note sur ma To Do List !
1
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