Mais cette prime fraîcheur a ses qualités. Les quelques tendances qui franchissent la passerelle hiver-printemps peuvent vite être repérées pendant les soldes, la bonne affaire. Ouvre donc tes chakras et imprègne-toi du dress code mode printemps été 2011.
Stabilo Queen
La nouvelle moisson débarque à grands coups de stabilo, de la silhouette totalement monochrome aux mélanges surprenants de couleurs punchy. Orange, jaune, corail, bleu lagon, vert acide, fuschia, mauve, ultra-violet ou rose bubblegum… Définitivement la saison des couleurs.
Pendant de la tendance néon, une mode sous anesthésie : l’ultra-blanc. Total, radical et parfois aussi spatial avec ses découpes épurées, carrées ou ovoïdales, d’une netteté quasi chirurgicale. Les combinaisons, les superpositions de voiles, maille ajourée et filets participent au petit côté Princesse Leïa en expédition sur Hoth.
La nouvelle saison voit également le retour des fleurs. Liberty toujours, mélangé au vichy, à des broderies anglaises blanches et du jean pour le revival de la jardinière romantique . Mais la fleurette éclôt surtout cette année en énorme motif placé sur une robe ou en imprimés dilués et multicolore. Plus question de marguerite des prés cette fois-ci, place à l’exotisme : elle sera tropicale ou d’inspiration asiatique.
En parlant d’exotisme, embarquons dans un vol multi-directions. D’abord l’Afrique et ses déserts. Saharienne, métaux précieux, enveloppée dans un sarouel vaporeux en pleine oasis. Et pourquoi pas un safari organisé, en short de daim ou cuir perforé, baigné de nuances terracotta, touche d’imprimé panthère à l’appui. Beaucoup plus ludique, les motifs géants d’animaux sauvages et le mélange à outrance des imprimés ethniques.
Woodstock
Puis envol vers les Amériques. Les imprimés navajo et aztèques nous remixent toute la culture amérindienne : poncho, robes bordées de frises et patchwork de motifs géométriques.
Ce tour des States continue vers la tendance hippy de luxe et son gros bagage western. Des franges, des plumes, du macramé, des jeans bootcut, le grand retour des imprimés cachemire et python et des robes longues, longues, longues. Nous sommes en plein spin-off de Pocahontas feat. Crocodile Dundee.
Terminus du voyage au Comptoir des Indes. Tendance fraîche et légère aux notes pastels, formes amples des modes coloniales en version jour. Volupté et plaisir des sens autour de soieries, de cols mao satinés et perlés, de transparences envoûtantes dans une ambiance qui respire l’opium pour les versions soirs.
Muse Andy Warholienne aux étalage de couleurs pop, largement rayées, barrées, ourlées de noir. Des constellations de pois, bandes horizontales, verticales apparaissent sur les robes ou les combinaisons. Les jupes se font corolle, nos têtes s’entichent de foulards et les lunettes se font papillons. Au final des silhouettes comiques et décalées.
Des imprimés délavés ou des messages vindicatifs sur un t-shirt vieilli et filet résille, des clous et des zips sur un blouson motard. Du cuir noir, très noir. Des jupons en frous-frous de dentelle et quelques escarpins pointus donnent un nouveau souffle au mouvement, encore plus excentrique.
Les Détails : des cuirs perforés, ajourés, des tressages, cordages, macramé, crochet, plissés, découpes au laser, franges, plumes, broderies anglaises, dorures et paillettes. Le papillon remplace le hibou de l’hiver, il est partout.
Les Couleurs : toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, stabilo, blanc pur, tous les marrons, terracotta, terre de sienne, soufre. A relever aussi le corail, le turquoise, le fuschia, le rose tendre et un peu de kaki. Du côté des couleurs punk/pop, le rouge, le blanc, le noir, le jaune et le bleu principalement.
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