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Culture

5 films dans lesquels les animaux prennent le pouvoir

Voilà cinq films qui prouvent que l’on n’est jamais à l’abri d’un putsch orchestré par des chats (entre autres).

Mayday ! Mayday ! Il n’y a pas que les chats qui menacent de nous piquer notre place de maîtres du monde. La preuve avec ces cinq films !

White God, le plus chelou

Je dois vous faire une confession. J’ai écrit cet article juste pour pouvoir vous parler de White God.

Enfin, pas seulement mais j’avoue que ça a été un facteur décisif.

Parce que White God a été une des bonnes surprises de Cannes 2014 (il a d’ailleurs remporté le Grand Prix du concours Un certain regard).

Au départ j’étais peu téméraire. La bande-annonce m’avait laissé perplexe. Allais-je vraiment m’imposer un film de 2h dans lequel il n’avait pas l’air de se passer grand chose ?

Puis j’ai mis mes a priori de coté et les pieds dans le plat en allant au ciné.

Un constat s’est vite imposé à moi : ce long-métrage était LE MEILLEUR DU MONDE (vous allez d’ailleurs souvent lire ça, car j’ai à peu près 8000 films préférés).

Complètement différent de tout ce que j’avais vu auparavant, White God a su me dérouter.

Minimaliste et à la fois bourré de plein d’éléments très forts, le film du réalisateur hongrois Kornél Mundruczó vaut le détour.

  • Ça parle de quoi ?

Lili, une jeune fille de 13 ans, adore son chien Hagen, mais son père l’abandonne dans la rue. En effet, le gouvernement impose de lourdes taxes sur les bâtards pour favoriser les chiens de race.

Hagen, désormais livré à lui-même, rejoint un groupe de chiens errants. Ensemble, ils vont mener une lutte sans merci contre les hommes.

Un récit impitoyable qui appuie là où ça fait mal.

À lire aussi : Tous à vos gamelles, les chiens et les chats débarquent dans les Sims 4 !

La planète des singes, le plus iconique

Bon, j’ai écrit « iconique » mais je ne vais pas vous parler du tout premier (réalisé par Franklin Schaffner en 1968). J’ai plutôt envie de crier mon amour pour le tout dernier volet sorti le 2 août de cette année.

La planète des singes : suprématie a été réalisé par Matt Reeves (déjà aux manettes du précédent opus) et fait actuellement un carton au box-office.

Rien de plus normal car il possède tous les ingrédients d’un film qui marche : une morale, des acteurs charismatiques, un scénario bien ficelé et… de l’émotion !

L’intérêt principal de cet épisode ? Le film est entièrement vu à travers les yeux des singes.

Et dans ce film, TOUS LES HOMMES SONT DES CONNARDS. Aucun n’échappe à la règle (à part la gamine).

Fable écologique, La planète des singes : suprématie explore les travers du genre humain et rend hommage à une nature bafouée, en mal de vengeance.

Maitrisé et incisif, ce blockbuster provoque colère et émotion. Et putain, les singes sont futés, et VÉNÈRES !

  • Ça parle de quoi ?

Dernier volet d’une trilogie qui a débuté en 2011, La planète des singes : suprématie fait un focus sur le personnage de César (interprété par Andy Serkis). Le chef des grands singes doit défendre les siens d’un ennemi sans pitié : l’Homme.

L’issue de son combat déterminera l’avenir de la planète et de ses habitants…

À lire aussi : La Planète des Carlins : comme la Planète des Singes en mignon

Les oiseaux, le plus effroyable

Les Oiseaux n’est pas devenu un classique pour rien. Réalisé par Alfred Hitchcock, le maître de l’angoisse, il a marqué des générations d’enfants apeurés (dont je fais partie).

(En vrai, ça fait plus peur que les clowns !)

Les oiseaux a signé ma première rencontre avec Hitchcock. Une rencontre qui m’a secouée.

C’est qu’on ne sort pas indemne d’un rencard avec le gouverneur de l’horreur.

Il m’aura fallu quelques années pour revoir le long-métrage de 1963.

Et la seconde fois a été la meilleure. Plus de peur mais de l’émerveillement devant ces oiseaux qui prennent le pouvoir sur des hommes asservis par la peur.

  • Ça parle de quoi ?

Melanie Daniels, une jeune femme mondaine, tombe amoureuse de l’avocat Mitch Brenner, qu’elle a rencontré chez un marchand d’oiseaux à San Francisco. Elle décide de le suivre dans sa résidence de Bodega Bay.

Sur le bateau à moteur qui l’y amène, elle se fait attaquer par une mouette. C’est le début de nombreux incidents du genre. Dès lors, le film prend une tournure apocalyptique…

Zootopie, le plus animé

Sorti en 2016 des écuries Disney, Zootopie est résolument réjouissant.

J’ai un faible pour les animés dont les personnages sont des animaux. D’habitude ils m’émeuvent, mais cette fois-ci, ils m’ont juste fait carrément marrer.

(Huhu, cette scène !)

Réalisé par Byron Howard et Rich Moore, Zootopie est charmant en ceci qu’il met les animaux à l’honneur.

L’humain n’est pas le centre du film. Et dieu que ça fait du bien de ne pas être le nombril du monde !

Je vous vois venir. Non, dans Zootopie, les animaux ne prennent pas le pouvoir sur les hommes.

En revanche de petits animaux prennent le dessus sur les gros. Et c’est rafraîchissant (parce que moi perso, la chaîne alimentaire avec toutes ces gazelles qui se font dévorer par des lions, eh ben ça me brise le coeur).

  • Ça parle de quoi ?

Zootopia est une métropole où résident uniquement les animaux. Et ils y vivent tous en paix.

Judy Hopps, une jeune lapine, fait son entrée dans la police. Mais il lui est difficile d’être crédible du fait de son espèce et de sa taille.

En effet, ses collègues sont tous des animaux super balaises (genre rhinocéros).

Pour faire ses preuves, elle va devoir résoudre une affaire épineuse en compagnie d’un renard aussi rusé que voyou…

Comme chiens et chats, le plus « what the fuck »

Que dire sur ce film sinon qu’il encourage grandement à la marrade ?

Comme Chiens et Chats est un long-métrage réalisé en 2001 par Lawrence Guterman. Destiné aux enfants, il explore la légende urbaine selon laquelle les chats veulent devenir les maîtres du monde (j’en suis intimement convaincue, et ce depuis toujours mais personne ne m’écoute) et que les chiens en sont les fervents défenseurs.

  • Ça parle de quoi ?

Mr Tinkles est un persan mégalomane dont le but ultime est de conquérir le monde avec ses confrères, les siamois Ninjas (humhum). Mais c’était sans compter sur les services secrets canins…

À lire aussi : Team chats ou team chiens ? — Clash à la rédac


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