Spielberg vs Hitchcock, une epic rap battle pleine de surprises…

Plantons le décor : à ma gauche, Steven « Jurassic Park » Spielberg, muni d’une liste de récompenses longue comme une page Wikipédia trop fatigante à dérouler. À ma droite, Alfred « Les Oiseaux » Hitchcock, un monument du cinéma d’horreur, qu’on ne présente plus.

Deux légendes du cinéma (dont une seulement est encore vivante — indice : pas celle qui est en noir et blanc) s’affrontent dans une rap battle tout à fait épique. Prêt•e•s ? Vas-y mets le casque, et laisse-toi bercer par le beat :

OH MAIS QUE VOILÀ !

Alfred a à peine eut le temps de renvoyer le prétentieux Spielberg dans les cordes, que l’insupportable enfant indiscipliné Quentin Tarantino vient remettre les compteurs à zéro.

Le temps de faire son show, le réalisateur adepte des morts violentes et sanguinolentes se fait dégager de l’écran par Stanley Kubrick, froidement maniaque. Mais il a tout juste le temps de défoncer A.I. Intelligence Artificielle (« le plus gros gâchis de potentiel depuis les Tortues Ninja ! ») (on est d’accord, Stan) [Note de Mymy, correctrice totalitaire : ce film est un chef-d’œuvre incompris, je ne peux pas laisser passer de tels mensonges], que Michael Bay débarque, dans une mise en scène délicieusement exagérée.

Le réalisateur-producteur de gros blockbusters hollywoodiens (et de sagas, on ne change pas une formule qui rapporte, n’est-ce pas), vient mettre tout le monde d’accord : le meilleur producteur, c’est celui qui fait s’emballer la machine à billets, pas vrai ?

Selon toi, qui a gagné ?

De la violence, du sang et des dollars à se noyer dedans : tous les ingrédients d’une epic rap battle réussie. Les sarcasmes sur l’industrie du cinéma américain, c’est cadeau.

Si tu as kiffé cette battle, n’hésite pas à regarder les vidéos des coulisses. Tu y apprendras par exemple, que la pose du maquillage d’Alfred Hitchcock a duré près de 9 heures, pour 40 secondes de vidéo environ.

Deuxième partie :

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