Article publié le 27 juin 2021
Que celle qui n’a jamais eu de problèmes de sous-vêtements un peu trop visibles sous des fringues blanches nous jette la première ballerine ! Il arrive souvent que des tenues immaculées trahissent par transparence ce qu’on porte en-dessous, surtout si le contraste s’avère saisissant.
Contre ce problème, plusieurs écoles existent concernant la bonne couleur de lingerie à adopter pour camouflage parfait.
Du rouge sous du blanc, fausse bonne idée ou miracle scientifique ?
La fausse bonne idée consiste à porter du blanc sur blanc. Car c’est l’écart entre la couleur du sous-vêtement et celle de la peau qui risque de trahir par contraste la forme de nos dessous ! Mais c’est vrai que ça fonctionne quand même suffisamment bien, n’exagérons pas non plus : ça se voit toujours moins que de la lingerie noire ou de couleurs vives.
Blanc sur rouge, rien ne bouge ? Ça paraît improbable, voire mystique ou mensonger, et pourtant de nombreux médias s’accordent à trouver dans les sous-vêtements carmins la technique de camouflage parfaite sous du blanc ! Ce mythe urbain est sans doute alimenté par les marques qui veulent vendre des parures écarlates produites en grande quantité (pour les pousser à la Saint-Valentin, ou les offrir à Noël comme le veut une tradition italienne, par exemple).
Ça se tient en partie néanmoins, parce qu’il s’agit d’une couleur chaude plus proche de la plupart des carnations que des couleurs froides telles que du bleu ou du vert, et qu’elle se trouve déjà dans beaucoup de tiroirs de lingerie. Donc, oui, certes, mieux vaut du rouge, du orange, ou du rose que de vives couleurs froides ou du noir. Derien, c’était captain obvious, pour vous servir !
De la lingerie nude, ou mieux : n’en avoir rien à foutre
Le mieux reste quand même ce que le bon sens vous suggère sans doute déjà : des sous-vêtements nude, proches de la couleur de votre carnation naturelle. De la lingerie beige ou marron saura ainsi se fondre avec la couleur de votre peau sous des vêtements blancs incognito.
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Une autre option existe : elle consiste à n’en avoir strictement rien à foutre. Qu’importe qu’on puisse deviner la couleur ou la forme de vos sous-vêtements à travers des vêtements blancs ! Les gens qui vous feraient un procès en vulgarité pour si peu en disent plus sur eux-mêmes que sur vous, et le harcèlement de rue userait de n’importe quel prétexte pour perdurer…
Aucune tenue ni couleur de dessous ne justifie le body-shaming, les violences sexistes ou sexuelles. Alors autant porter ce qu’on veut.
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