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Bye Bye Tibériade  // Source : JHR
Culture

Bye Bye Tibériade : tout savoir sur ce docu sublime sur l’exil de femmes palestiniennes

Ce mercredi 21 marque la sortie en salles d’un documentaire très remarqué par le public, la presse et les festivals, de Venise aux Oscars. Avant même sa sortie officielle, toutes ses avant-premières affichent complet. En attendant de le découvrir en salles, voici tout ce qu’il faut savoir sur un tableau de l’exil et un portrait de femmes palestiniennes passionnant, signé par la jeune réalisatrice Lina Soualem.

Pour en savoir plus sur la situation en Palestine, vous pouvez lire nos articles qui en traitent, rassemblés par le mot-clé Israël / Palestine, dont l’article « En Palestine, ces femmes font la révolution chacune à leur façon ».

Dans le cinéma de Lina Soualem, l’anecdote et l’intime prennent une résonance vaste, politique et bouleversante. Cinéaste à l’écoute même quand le silence est imposé, Soualem explore ce que le présent nous apprend de passés meurtris par la violence coloniale. Après Leur Algérie, un premier film d’une maturité et d’une profondeur étonnantes, la réalisatrice de 34 ans fixe sa caméra sur sa mère, la réalisatrice et actrice palestinienne Hiam Abbass et fait surgir toutes les traces laissées le long du parcours d’exil de quatre générations de femmes palestiniennes.

La bande-annonce de Bye Bye Tibériade

Bye-Bye Tibériade, de quoi ça parle ?

Le documentaire raconte la vie de l’actrice et réalisatrice palestinienne Hiam Abbass, qui a quitté son village natal pour poursuivre son rêve d’actrice en Europe, laissant derrière elle sa mère, sa grand-mère et sept sœurs. Trente ans plus tard, sa fille Lina Soualem, devenue réalisatrice, décide de revenir avec elle sur les traces du passé, explorant les lieux disparus et les souvenirs éparpillés de quatre générations de femmes palestiniennes.

Bye Bye Tibériade  // Source : JHR
Bye Bye Tibériade // Source : JHR

Le documentaire entrelace des images contemporaines avec des archives familiales et historiques, créant ainsi un tissage visuel entre présent et passé. Le film devient ainsi une exploration profonde de la transmission de la mémoire, des lieux, de la féminité et de la résistance dans la vie de ces femmes qui ont dû tout quitter pour tout recommencer.

Qui est la réalisatrice Lina Soualem ?

Née d’un père algérien et d’une mère palestinienne, Lina Soualem est réalisatrice et actrice ayant notamment joué dans Héritage de Hiam Abbass (2011), À mon âge je me cache encore pour fumer de Rayhana (2016) ou dans le très beau Tu mérites un amour de Hafsia Herzi (2019). Elle a aussi participé à l’écriture de la série Oussekine.

Son premier film, Leur Algérie, sorti en 2019, est un bijou du cinéma documentaire. Lina Soualem y filme ses grands-parents qui, après 62 ans de mariage, décident de se séparer. Entre un grand-père mutique et une grand-mère pleine de malice, de joie et d’humour, Lina Soualem offre un film pétillant et bouleversant sur le déracinement et l’exil d’un couple venu pour reconstruire la France d’après guerre mais toujours considéré comme des « étrangers ».

Une filmographie célébrée en festival

Leur Algérie a reçu une dizaine de prix dont celui de la première œuvre au Festival CINEMED et le prix du meilleur documentaire au Festival CINEMANIA. À son tour, Bye Bye Tibériade, est sélectionné en 2023 en première mondiale au Festival International de Venise, au Festival International de Toronto, et au BFI London Film Festival et a également été nommé pour représenter la Palestine aux Oscars 2024.

Bye Bye Tibériade // Source : JHR
Bye Bye Tibériade

Bye-Bye Tibériade, ça sort quand ?

Pour découvrir le film, rendez-vous en salles ce mercredi 21 février.


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Les Commentaires

1
Avatar de Beki
20 février 2024 à 12h02
Beki
C'est beau de réussir à faire tout un article sur des femmes palestiniennes sans évoquer une seule fois le génocide en cours.
3
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