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Source : Stop VEO & Publicis Conseil - Capture d'écran de 'L'Héritage"
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Violences éducatives ordinaires : il faut vraiment regarder cette vidéo choc de l’asso Stop VEO

À l’occasion de la journée internationale de la non-violence éducative ce 30 avril, l’association Stop VEO a partagé une nouvelle campagne choc intitulée « L’héritage ».

C’est une vidéo coup de poing, sans mauvais jeu de mots. Afin de continuer de sensibiliser le public face aux violences éducatives ordinaires, l’association Stop VEO, qui milite depuis de nombreuses années pour stopper les violences envers les enfants, s’est associée à l’agence Publicis Conseil. Ensemble, ils produisent et diffusent leur quatrième campagne de sensibilisation.

Stop VEO : la violence en héritage

Ce spot publicitaire est diffusé à la télévision à partir du 29 avril 2024 — dans sa version courte de 30 secondes — et dans son intégralité, soit 2 minutes et 47 secondes, depuis le 23 avril sur les réseaux sociaux.

Ici, la violence éducative ordinaire (VEO) est symbolisée par la transmission d’une main à la taille démesurée, de père en fils, sur plusieurs générations. Jusqu’à ce que ce schéma transgénérationnel soit arrêté par le dernier père qui tient son nouveau-né dans les bras, en faisant le choix de refuser l’héritage de la violence familiale.

Qu’est-ce que les VEO ?

La définition donnée par l’association Stop VEO est la suivante :

La VEO regroupe tous les moyens violents que les parents utilisent pour faire obéir l’enfant et changer son comportement. La VEO se transmet de génération en génération : les parents reproduisent ce qu’ils ont vécu lorsqu’ils étaient enfants et pensent ainsi donner « une bonne éducation » à leur enfant. 

Parmi ces violences ordinaires, on peut retrouver les violences physiques, comme les fessées, les gifles, mettre des « petites » tapes sur les mains, secouer, tirer les oreilles, bousculer, pousser, priver de nourriture. Mais aussi les violences psychologiques comme les punitions, la culpabilisation, le chantage, les menaces, la privation d’affection, la menace d’abandonner l’enfant. Enfin, les violences verbales, comme les cris, les insultes, l’humiliation et les moqueries.

Espérons que ce quatrième spot publicitaire soit le dernier, et que les mentalités, face à l’éducation des enfants, changent enfin.

À lire aussi : En 2024, un juge relaxe un père violent au nom du « droit de correction », où va-t-on sérieusement ?


Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.

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