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Deux femmes assises sur l'herbe
Actualités France

Plus de la moitié des Français et Françaises souhaite se mettre au vert ou habiter une petite ville

Télétravail et éloignement social obligent, les grosses villes qui, pré-Covid, étaient si attractives, sortent par les yeux des Français et Françaises qui fuient de plus en plus à la campagne !

Paris, sans ses boîtes de nuit ou ses musées, ça a tout de suite moins d’intérêt ! On l’avait déjà vu dès le premier confinement, lorsque la plupart des Parisiens et Parisiennes avaient déserté la capitale pour passer l’isolement dans leurs maisons secondaires paumées. On l’a également remarqué fin 2020 quand un véritable exode urbain avait eu lieu, et où l’on a vu les citadins s’installer au vert.

Ces changements se traduisent encore aujourd’hui dans le cœur des Français et des Françaises, puisqu’ils et elles sont de plus en plus à être attirés par d’autres territoires de l’Hexagone.

D’après une enquête menée par la Chaire attractivité et nouveau marketing territorial (A&NMT) de l’Institut de management public et gouvernance territoriale d’Aix-Marseille Université, les petites et moyennes villes et les coins ruraux séduisent.

D’après l’étude menée en décembre 2020 sur un panel de 1505 personnes âgées de 18 ans et plus, l’heure est au changement de vie. Et puisque le télétravail s’est démocratisé, rendant possible le fait de vivre dans un endroit et de travailler à distance pour un bureau situé ailleurs, pourquoi se priver ?

Mais, il ressemble à quoi au juste l’endroit idéal où veulent vivre les Français et Françaises ?

78 % des répondants et répondantes affirment être attirés par des « territoires de taille inférieure aux grandes villes »

En quête d’une meilleure qualité de vie

Quand on leur demande où ils et elles souhaiteraient vivre dans l’idéal, selon les résultats de l’enquête, 78 % des répondants et répondantes affirment être attirés par des « territoires de taille inférieure aux grandes villes ». Si on entre dans le détail, 26 % aimeraient même vivre dans un village, 23 % dans une petite ville et 29 % dans une ville de taille moyenne.

L’étude va plus loin, puisqu’elle révèle que 44 % des personnes qui habitent dans des villes moyennes et 64 % de celles qui résident dans des villes de plus de 100 000 habitants « perçoivent les villes de taille inférieure comme leurs lieux de vie idéaux. »

Pour les Français et Françaises, l’herbe est-elle plus verte ailleurs ? Pas pour tout le monde, car si les citadins ont des envies de grands jardins, de prés fleuris et de balades en forêt, celles et ceux qui habitent déjà des territoires de moins de 20 000 habitants ne souhaitent pas en changer !

L’âge aussi y est pour quelque chose, dans cette envie de bougeotte. Plus les répondants et répondantes sont âgées, plus l’idée de vivre dans une petite ville ou un village leur fait de l’œil :

« 58 % et 56 % des plus de 50 ans souhaitent respectivement vivre dans un village ou une petite ville. Les villes moyennes séduisent davantage les actifs et les 35-49 ans. »

Rien d’étonnant, quand on sait que ce qui attire les Français et Françaises dans ce type de lieux, ce sont la tranquillité, la convivialité ou encore le calme. Des caractéristiques plus recherchées chez les seniors que chez les jeunes étudiants !

Femmes en train de déménager

Les jeunes préfèrent la vie citadine

Les jeunes, justement : parlons-en ! S’ils et elles se tournent plutôt vers les villes, selon l’enquête, c’est avant tout parce qu’ils et elles y voient plus d’opportunités pour leur insertion professionnelle !

D’ailleurs, les jeunes ne sont pas les seuls à aimer la vie citadine. Malgré une augmentation du désir de rejoindre des endroits plus calmes, « 44 % des habitants des villes moyennes et 64 % des habitants des villes de plus de 100 000 habitants perçoivent les villes de taille inférieure comme leurs lieux de vie idéaux. » L’avantage de ces métropoles, selon elles et eux ? Le dynamisme, leur aménité et leur potentiel, autrement dit, « la facilité d’y trouver un emploi, d’y avoir accès aux soins de santé ou d’y poursuivre des études supérieures. »

Une tendance qui se confirme lorsqu’on demande aux répondants et répondantes de citer les villes et régions où ils aimeraient vivre. En tête, Paris et la Bretagne, « suivis de Bordeaux, Lyon, Toulouse, Nantes, Nice, la Normandie et Montpellier »… Finalement, même à Paris, l’herbe semble rester bien verte !

Les chiffres de l’étude ne précisent pas vraiment le rôle de la crise sanitaire dans ces résultats. Mais une tendance à quitter les grandes métropoles pour télétravailler à la campagne, avec « 8% des Français ayant déménagé après la pandémie, et 19% voulant le faire dans le futur », confirme que le Covid n’y est pas étranger.

Reste à voir si les Parisiens et Parisiennes n’auront pas le mal du pays sans leurs métros bondés aux heures de pointe et leurs cafés à 6€ servis avec l’arrogance propre à la capitale…

À lire aussi : Le télétravail, c’est fini, mais je n’ai aucune envie de retourner au bureau. Help !

Crédits photos : Pavel Danilyuk et RODNAE Productions (Pexels)


Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.

Les Commentaires

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Avatar de Anechka
28 décembre 2021 à 14h12
Anechka
"On l’avait déjà vu dès le premier confinement, lorsque la plupart des Parisiens et Parisiennes avaient déserté la capitale pour passer l’isolement dans leurs maisons secondaires paumées."
Est-ce que ce serait possible de ne pas commencer l'article avec une phrase factuellement fausse ? 10% (chiffre donné par l'article linké) ce n'est pas du tout la plupart.
Sinon j'ai pas trop compris pourquoi l'article commence par "Paris, sans ses boîtes de nuit ou ses musées, ça a tout de suite moins d’intérêt !" et finit par "Reste à voir si les Parisiens et Parisiennes n’auront pas le mal du pays sans leurs métros bondés aux heures de pointe et leurs cafés à 6€ servis avec l’arrogance propre à la capitale…" quand l'article ne parle pas de Paris vs le reste de la France mais de l'attrait des petites villes vs les grandes.
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Pour la sortie de la démo, il serait préférable de la sortir publiquement le 1er octobre en soirée (vers 18h–20h). Cela vous donne le temps de vérifier le build dans la journée et garantit que Steam la prendra bien en compte pour l’avant-première presse du 2 octobre.

J'ai déjà commencé à contacter quelques journalistes sans trop de succès. Je prévois d'envoyer une nouvelle salve avec le communiqué de presse le 1er octobre également afin que  les journalistes aient l’info + le presskit au moment où la démo devient disponible.

Pour les influenceurs, ils n’ont pas accès à la Press Preview officielle, donc je prévois de leur transmettre le lien démo dès le 1er octobre. Cela leur donnera le temps de produire du contenu en avance et de programmer des diffusions juste avant ou pendant le Next Fest.

Enfin, d'après ce que j'ai compris de la documentation officielle Steamworks, il est possible d’envoyer une notification (email + appli mobile) aux joueurs ayant wishlisté le jeu. Le déclenchement est manuel et disponible une seule fois dans les 14 jours suivant la première mise en ligne de la démo.

Si la démo est publiée le 1er octobre, vous devriez avoir jusqu’au 15 octobre environ pour utiliser cette notification. On pourrait donc la programmer stratégiquement au 13 octobre, mais il faudra bien vérifier que le bouton soit disponible dans Steamworks à ce moment-là.
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