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Elisabeth Borne // Source : Capture d'écran Youtube
Société

Les protections hygiéniques réutilisables seront bientôt remboursées pour les moins de 25 ans

Invitée sur le plateau de « C à vous », la Première ministre Élisabeth Borne a annoncé que certaines protections périodiques seraient bientôt remboursées par la Sécurité sociale.

À deux jours de la Journée internationale des droits des femmes, c’est sur le plateau de « C à vous » que lundi 6 mars, la Première ministre Elisabeth Borne a annoncé que les protections hygiéniques réutilisables deviendront gratuites dès 2024

« Un remboursement par la Sécurité sociale des protections périodiques réutilisables, à partir de l’an prochain »

« Je trouve que c’est impensable que des femmes ne puissent pas avoir les protections dont elles ont besoin et qu’elles souhaitent. Donc je vous annonce que nous allons mettre en place un remboursement par la Sécurité sociale des protections périodiques réutilisables, à partir de l’an prochain », a déclaré la cheffe de gouvernement. 

Le dispositif s’adressera à toutes les jeunes femmes de moins de 25 ans, à condition que les protections soient achetées en pharmacie, ce qui sera possible « sans ordonnance ». Parmi les protections réutilisables, figurent notamment la culotte menstruelle ou la coupe menstruelle (également dite cup).

Pour lutter contre la précarité menstruelle, le gouvernement avait rendu, à la rentrée 2021, les protections hygiéniques gratuites pour toutes les étudiantes dans les résidences universitaires des Crous et les services de santé universitaires. « On vise 1 500 distributeurs et une gratuité complète à la rentrée », avait déclaré Frédérique Vidal, alors ministre de l’enseignement supérieur, en février 2021.

Selon une étude OpinonWay pour l’association Règles Élémentaires réalisée en mai 2021, une femme sur cinq a déjà été confrontée à la précarité menstruelle.


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Les Commentaires

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Avatar de Mnemosyn
8 mars 2023 à 10h03
Mnemosyn
C'est une mesure contre la précarité étudiante et pour l'écologie, pas une mesure spécifiquement féministre. Les critiques à son encontre ne me paraissent donc pas vraiment fondées, ce sont juste des idées de politiques publiques dans d'autres champs.
Ce qui est dommage aussi c'est que même si on utilise une cup, on peut ne pas avoir accès à des toilettes adaptées (avec un lavabo) dans les campus (pas de toilettes avec lavabo).
Pour les culottes menstruelles, ce n'est pas évident quand on est étudiant.e non plus : on n'a pas nécessairement de machine à laver ou de bassine pour les laver à la main.
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