Fondée à New York en 2002 par le duo de créateurs Lazaro Hernandez et Jack McCollough, la marque états-unienne de prêt-à-porter femme Proenza Schouler a choisi Pamela Anderson comme égérie de sa campagne printemps-été 2024. Elle qui a décidé de ne plus porter de maquillage pour une raison forte poursuit son engagement en beauté.
C’est sur les bancs de l’école de la Parsons Design School de New York que Lazaro Hernandez et Jack McCollough se sont rencontrés, mis en couple, avant de faire leur bébé : la marque Proenza Schouler en 2002. Depuis, leur maison pointue grandit avec des hauts et des it-bags (créé en 2008, le PS1 était le sac que toutes les modeuses s’arrachait à l’époque, par exemple). Et ce, dans une relative discrétion, hormis quelques coups médiatiques (comme quand elle a fait défiler Ella Emhoff, la belle-fille de la vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris début 2021). Voilà qu’elle s’en offre un nouveau à travers le choix de Pamela Anderson, égérie de la campagne printemps-été 2024, photographiée par Davit Giorgadze et révélée le 3 janvier 2024.
Pourquoi Pamela Anderson ne porte plus de maquillage ?
Pamela Anderson y apparait habillée par les nouveaux vêtements de la maison Proenza Schouler, bien sûr. Mais ce qui retient peut-être le plus l’attention, c’est qu’elle ne porte pas de maquillage flagrant (une makeup artist est tout de même créditée pour ces images : Cyndle Komarovski). Et c’est rare pour des campagnes de mode dans l’univers si feutré du luxe. C’est une décision qu’elle tient depuis plusieurs mois déjà, conformément à un vœu formulé en hommage à sa défunte fidèle makeup artist, Alexis Vogel, décédée d’un cancer du sein en 2019. Depuis, Pamela Anderson n’avait plus à cœur de se maquiller, et trouve finalement cela libérateur.
À chacune de ses apparitions médiatiques, comme des tapis rouges, son visage presque nu n’en apparaît que plus frappant encore, tant il contraste avec ceux des autres célébrités invitées à ce genre de mondanités.
Cette nouvelle campagne Proenza Schouler promet donc de marquer les esprits par ce choix d’égérie au naturel déconcertant. Même si elle est quand même maquillée avec légèreté, mais qu’on est tellement matrixé·e·s par l’uniformisation des mises en beauté, les retouches Photoshop et filtres sur les réseaux, qu’on ne sait plus reconnaître un visage non-maquillé d’un no makeup makeup look.
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Des petits lutins nous soufflent à l’oreille qu’il y en aura pour tous les goûts. On peut déjà vous révéler certaines marques en avant-première : REVLON, Simone Pérèle, Sodastream, Maison GYL.
Être une célébrité applaudie pour être non-maquillée, une performance de classe sociale
Remarquons également que si Pamela Anderson est applaudie par une partie du grand public et du star system parce qu’elle ne porte plus de maquillage flagrant, cela tient en partie d’une performance de classe sociale. On la célèbre pour ça, en tant qu’ancien sex-symbol longtemps maquillé façon pin-up des temps modernes et dépossédée de sa propre image. Parce qu’on peut voir dans son visage non-maquillé une forme de reprise de pouvoir sur son physique. C’est toute l’histoire de sa dépossession et de la réappropriation de son corps qu’on peut lire dans le visage sans maquillage flagrant de Pamela Anderson.
Je vois passer pleins d'articles sur les injonctions à se maquiller pour les femmes, à quel point c'est une revendication limite politique de sortir sans... Pour les gens normaux qui ont une vie active et pleine de soucis (genre 80 % des françaises) être moche n'est pas tant une préoccupation que ça. Je trouve qu'encore une fois c'est une histoire de classe sociale, j'ai grandi à la campagne mère femme de ménage, la plupart des femmes que je côtoyais hormis mes profs (quarantenaires non maquillées également) bossaient dans des secteurs économiques du primaire et secondaire ne portaient pas de maquillage non plus (même pour les grandes occasions) et je les trouvais belle. Pareil quand on est confrontés à la maladie bah on s'en tape d'être jolie à un moment, on est surtout contente d'être en vie. Pour ma part je ne sors pas sans anticernes quand je côtoie du monde parce que j'ai des cernes violacées très marquées dès que je en dors pas et j'ai horreur de devoir me justifier sur ma fatigue (même si c'est bienveillant) mais je me demande si cette injonction est si forte que ça hormis pour les secteurs qui demandent un dress code (style banque) .. Dès que je rentre chez mes parents je laisse tomber le make up parce que c'est plutôt le fait de se maquiller quotidiennement qui est mal vu dans mon village et je choisi de ne plus me maquiller pour m'intégrer comme je pourrais aussi m'en foutre. Ce sont les personnes qui se mettent la pression elles-même au quotidien et choisissent de se soucier du regard des autres.
Les Commentaires
Pour les gens normaux qui ont une vie active et pleine de soucis (genre 80 % des françaises) être moche n'est pas tant une préoccupation que ça.
Je trouve qu'encore une fois c'est une histoire de classe sociale, j'ai grandi à la campagne mère femme de ménage, la plupart des femmes que je côtoyais hormis mes profs (quarantenaires non maquillées également) bossaient dans des secteurs économiques du primaire et secondaire ne portaient pas de maquillage non plus (même pour les grandes occasions) et je les trouvais belle. Pareil quand on est confrontés à la maladie bah on s'en tape d'être jolie à un moment, on est surtout contente d'être en vie.
Pour ma part je ne sors pas sans anticernes quand je côtoie du monde parce que j'ai des cernes violacées très marquées dès que je en dors pas et j'ai horreur de devoir me justifier sur ma fatigue (même si c'est bienveillant) mais je me demande si cette injonction est si forte que ça hormis pour les secteurs qui demandent un dress code (style banque) ..
Dès que je rentre chez mes parents je laisse tomber le make up parce que c'est plutôt le fait de se maquiller quotidiennement qui est mal vu dans mon village et je choisi de ne plus me maquiller pour m'intégrer comme je pourrais aussi m'en foutre.
Ce sont les personnes qui se mettent la pression elles-même au quotidien et choisissent de se soucier du regard des autres.