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Bien, il est temps de faire un point sur le « Nutscaping ». Ce type de selfie particulier, qui explosait en 2015, revient de plus belle sur nos réseaux sociaux tels des Kinder Surprise. Et avant d’entrer dans le vif du sujet, je préfère te prévenir, les jeux de mots de cet article promettent d’être douteux à l’extrême.
Le nutscaping, c’est quoi ?
Revenons sur la base de la pratique : le nutscaping consiste à prendre une photo d’un paysage (le fameux landscape, en anglais). Avant de déclencher l’appa… Bon on ne va pas y aller par quatre chemins, c’est une photo d’un paysage avec des burnes dessus quoi. Je l’ai dit.
On n’est pas sur des cojones qui font pencher la Tour de Pise ou qui surplombent la pyramide du Louvres. En effet les paysages sont plutôt ceux d’une nature isolée et sauvage où l’on veut immortaliser sa communion avec la nature. Nan je déconne.
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Clancy Philbrick, interviewé par Mashable (et instigateur supposé de cette pratique) raconte que c’est avant tout juste du fun :
« Simplement, les testicules sont foutrement marrantes. Elles l’ont toujours été et le seront toujours. »
Mais il pense aussi que ces photos peuvent soulever de sérieuses interrogations, comme celle des normes artistiques. Le photographe, normalement toujours hors du cadre, fait alors partie intégrante de la composition, bouleversant ainsi la hiérarchie formelle. Effectivement, je trouve que ça peut être un réel sujet de réflexion, pourquoi pas.
Le site donne même de vrais conseils de pro comme porter plutôt un jogging, ne pas hésiter à se faire aider d’un•e pote… Attention toutefois, la nutscapiquette (« nutscape etiquette », les règles de la pratique) exige que seuls 30% des boules soient visibles. Ça doit rester une photo de paysage avant tout, pas vrai ?
https://twitter.com/nutscapes/status/661715246063579136
Le nutscaping, ça vient d’où ?
Mais qui a posé ses couilles en premier sur le concept ? Les réponses sont un peu floues et pas vraiment officielles. En effet, le nom de Clancy Philbrick revient souvent, ainsi qu’un compte Twitter, @nutscapes avec 1600 followers et un Tumblr fleuri sans pour autant que son nom y soit officiellement rattaché.
Le site explique que c’est un projet collaboratif créé en 2007 qui prône le nutscaping comme des « selfies pour les hommes, les vrais ». Hum.
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Apparement, depuis le concept a trouvé une deuxième plateforme appelée Nutscaping.com qui ne contiendrait, dixit @nutscapes, « pas des vrais ». Enfin, pour poursuivre le délire, on peut apercevoir ces chefs-d’œuvre sur Instagram pour qui, apparemment, il n’y a aucun soucis puisque les photos sont en ligne (ai-je besoin de vous rappeler que le téton de la femme n’y a toujours pas sa place ? Je viens de le faire, ok).
Je te laisse avec le diapo si ce n’est pas déjà fait, et surtout, n’hésite pas à me dire ce que tu penses de ces fameuses photos à base de burnes.
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Les Commentaires
Mais depuis les réseaux sociaux, c'est devenu un phénomène d'actualité. Putain, heureusement que mes délire éthyliques ne deviennent pas de l'actu quasi en direct sinon j'irais direct m'enfermer à vie chez les sœurs, de l'ordre de la connexion abhorrée, un truc comme ça.
À la limite le vrai progrès c'est quand on pourra blaguer de la même façon avec nos corps à nous, les femmes. Pour le moment, si je fais une blague sur ma vulve, tout le monde prend un air gêné. Mais le pénis de mon mec, pas de souci. Je propose de créer une asso pour promouvoir l'humour vulvaire. Les Teuch'Ensemble : le rire à gorge profonde !
..................J'ai pas dit que j'allais vraiment le faire hein