Les personnes habituées à Vinted connaissent bien ces quelques euros qui s’ajoutent sous le nom de « protection acheteurs » au moment de payer chaque transaction. Eh bien c’est à cause de cette somme, présentée comme « optionnelle », que l’association de consommateurs UFC-Que Choisir attaque le site de seconde main.
Une commission obligatoire Vinted présentée comme optionnelle
Dans un communiqué de presse, l’asso résume ainsi le problème :
« Cette commission est présentée par Vinted comme optionnelle, mais elle est en réalité obligatoire. […] Aucune fonctionnalité ne permet de la refuser, de la désactiver ou de la supprimer. »
C’est vrai qu’appeler ça une « protection acheteurs » plutôt qu’une commission pour la plateforme permet de mieux faire passer la pilule. Cette appellation s’avère trompeuse, puisqu’on devrait pouvoir être en mesure de se dispenser de cette protection si on le souhaite. Or, on ne l’est pas : c’est bien le signe qu’il s’agit bien d’une commission obligatoire qui ne dit pas son nom.
Quelques euros par-ci, par-là, sur chaque transaction, ça fait un sacré pactole pour la plateforme qui sait être protectrice quand ça arrange ses finances (pendant que sa modération du harcèlement sexuel laisse à désirer), puisqu’elle compte plus de 45 millions d’adeptes répartis dans 13 pays.
L’asso de consommateurs a donc assigné Vinted devant le tribunal judiciaire de Paris, dans l’espoir de « faire sanctionner ces pratiques illicites » et permettre aux consommateurs d’être remboursés « des sommes indûment facturées par Vinted », résume BFMTV qui reprend une dépêche AFP. Rends l’argent, Vinted !
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À lire aussi : Avec Balance ton Vinted, va-t-on enfin parler du harcèlement sexuel sur la plateforme de seconde main ?
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Les Commentaires
Seulement c’est vrai que je ne prends pas d’articles à moins de 5€ à cause de cette protection, je favorise beaucoup les lots à l’achat et je me fie beaucoup aux notes (et commentaires, parfois les notes sont automatiques et ne signifient pas forcément un manque de fiabilité). Et les friperies de ma ville sont hors de prix (sauf les enseignes solidaires type Emmaus où je me fais plaisir).
En revanche je doute que le % disparaisse pour autant. La plateforme doit se rémunérer donc peut maintenir une commission, il me semble que ce qui est abusif c’est de l’appeler protection acheteurs.
Notamment quand j’ai eu un souci en tant que vendeuse (déception de l’acheteuse etc) effectivement tout s’est toujours réglé à l’amiable et à mes frais (ce que je comprends mais qui remet en question l’utilisation de la commission en tant que protection achat).
(en revanche, leurs pubs sont assez invasives, je ne sais pas si c’est mon téléphone qui a un problème mais quand je suis sur Vinted et que j’écoute un podcast, le podcast s’interrompt régulièrement quand je croise une publicité).