Publié initialement le 21 novembre 2011
Mise à jour le 5 septembre 2012 : Canal+ diffuse la saison 1 de Homeland dès le 13 septembre prochain, l’occasion de ressortir ce papier.
Le 21 novembre 2011 : Disons-le tout de go : Homeland est l’une des meilleures séries de cette rentrée 2011. Programmée sur Showtime chaque lundi soir depuis début octobre, Homeland met en scène Claire Danes (l’une de mes amours de jeunesse, au temps naguère) mais aussi Damian Lewis, le héros rouquin du fantastique Band of Brothers (à voir, même si vous n’aimez pas la guerre, juste pour voir David Schwimmer / Ross-de-Friends dans le rôle d’une sale petite ordure).
Ross is a bitch.
Le pitch de Homeland n’est pas bien compliqué : huit ans après avoir été capturé à Bagdad et alors que tout le monde le pensait mort, une équipe de Forces Spéciales retrouve le sergent Brody. Sortez trompettes, faites péter le Star-Splangled Banner, alléluïa le héros est de retour à la maison. Mais dans son coin, toute seule à ruminer, Carrie Anderson est convaincue que le héros rentré au pays a en fait été retourné par les terroristes et qu’il fomente un plan pour attaquer les USA façon Nine Eleven…
Voici les trois premières minutes du premier épisode.
Voilà. Une fois le décor planté, n’allez pas imaginer que Homeland verse dans le scénario classique des méchants terroristes vénèr contre les USA VS les gentils patriotes, ou pire, que c’est une redite de 24. Que nenni.
Déjà parce que comme c’est de plus en plus le cas, les personnages sont tous ambigus et ont chacun leur rat crevé caché sous le tapis. Ensuite, Homeland s’attache plus à creuser les caractères de ses protagonistes et – par exemple – à s’attarder sur l’état de la famille de Brody après huit ans d’absence (Morena Baccarin, la jolie brunette déjà vue dans V, a la grande classe).
Bah oui mon gars, Maman allait pas non plus t’attendre pendant huit ans, hein…
Enfin parce qu’au niveau du rythme, Homeland n’est pas à proprement parler une série d’action,
mais aime à prendre vraiiiiiment son temps pour poser les bases de son histoire. Et pourtant, on ne s’emmerde pas une seconde.
C’est aussi la force de Homeland : les scénaristes se font un malin plaisir à tracer des pistes dans tous les sens, à nous donner des biscuits la fin des épisodes… Même si ceux-ci ne donnent jamais VRAIMENT au spectateur de confirmations sur les suspicions pesant sur Brody. Si bien qu’on se retrouve aussi couillons que Claire Danes / Carrie dans son enquête.
»O.D.I.L… qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire ? »
Difficile d’en dire plus sans pour autant envoyer du massive spoiler. J’en suis actuellement à l’épisode 7 de la saison 1 qui en contient douze. Chaque épisode dure 45 minutes. Vite, il est encore temps de rattraper le train en route. Regardez Homeland, vous ne devriez pas être déçus.
Mise à jour après la fin de la saison 1 : bon personnellement, la deuxième partie de la première saison m’a totalement refroidi, mais si j’en crois les avis sur Senscritique, je suis pas loin d’être le seul. Tentez le coup, ça vaut tout de même la peine.
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