As-tu vu #Anita, ce court-métrage de fiction politique qui met une claque à tous les étages concernant la lutte pour le climat ?
Si tu ne l’as pas vu, pas d’excuse, prends 13 minutes et 27 secondes de ton temps, ça vaut le coup.
#Anita, le nouveau court-métrage par Le Biais Vert qui traite d’écologie
#Anita, c’est le nouveau court-métrage du Biais Vert, le média 100% indépendant qui retrace sur YouTube l’actualité par le prisme de l’écologie.
Mis en ligne le 15 septembre dernier et réalisé par Félicien Bogaerts, Arnaud Huck et Ilyas Sfar, il met en scène de façon percutante une jeune fille engagée pour le climat qu’on a du mal à dissocier de la suédoise Greta Thunberg.
La réalisation est simple, les plans assez froids et épurés, et l’émotion qui m’a tenue tout au long du visionnage est : l’angoisse. L’ambiance m’a mise à fleur de peau, et tout a tapé juste.
Anita (interprétée par Fantine Harduin) est une (très) jeune fille préoccupée et engagée pour le climat, qu’on voit apparaître complètement éteinte et abattue dès les premières secondes du film.
On comprend rapidement qu’elle souffre de son exposition constante : elle est jeune, elle véhicule un message de paix et d’urgence pour le climat, mais elle ne semble être qu’un instrument de communication pour les médias.
À bout de force, on imagine qu’elle enchaîne depuis des mois les présences médiatiques et les réunions de son équipe de communication, et on se pose la question…
Est-ce qu’elle est reconnue pour le message d’urgence qu’elle diffuse, ou est-elle simplement un gagne-pain qui donne du grain à moudre aux journalistes et aux politiques ? (SPOILER : la bonne réponse ne fait pas plaisir.)
#Anita : un court métrage percutant sur l’instrumentalisation du militantisme écologiste
#Anita pointe du doigt avec beaucoup de justesse les paradoxes de notre société dans la lutte pour le climat : entre engagement et impuissance, angoisse et indifférence. Entre militantisme citoyen et inaction gouvernementale…
Il met aussi en avant la voix d’une jeunesse qui pousse un cri de colère et de peur et qui se heurte aux portes politiques d’un État qui ne semble pas prompt à l’écouter.
Ce court-métrage m’a vraiment touchée, et même si je l’ai trouvé très pessimiste, il ne fait que mettre en lumière des vérités que j’ai du mal à m’avouer.
Le dernier plan du film a finit de me mettre à terre, mais comme je ne veux pas te spoiler, je vais juste t’écrire ici une citation qui m’a marquée :
« Ce n’est pas aux oppresseurs de se réveiller, vous faites votre métier. C’est aux opprimés de se soulever. »
Et toi, qu’est-ce que tu penses d’#Anita ?
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