Onze femmes membres du jury, 24 réalisatrices mises à l’honneur… Le festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand ne blague pas. La 46ᵉ édition de la plus importante manifestation du genre au monde s’ouvre ce vendredi 2 février. Jusqu’au 10, il proposera plus de 500 projections, avec comme objectif de mettre en avant des femmes.
D’abord, car contrairement aux années précédentes, mais un continent, l’Europe, et les 24 cinéastes européennes mises à l’honneur. Ensuite, grâce à une rétrospective intitulée Insoumises – Portraits de femmes indociles, regroupant des films de 12 pays, de 1971 à 2021. « Les femmes seront présentes partout : dans les films, au cœur des réflexions, de rencontres professionnelles ou de conférences proposées au public, et enfin sur scène », ont confié les organisateurs à l’Agence France Presse.
Un prix du « meilleur Queer métrage »
Plus globalement, la compétition, divisée en trois — nationale, internationale et Labo —proposera 133 courts-métrages, choisis parmi 9 400 films inscrits. Onze femmes membres du jury, réalisatrices, journalistes, scénaristes, seront chargées de départager les lauréats.
Par ailleurs, pour la troisième année, le prix du « meilleur Queer métrage » sera remis à un film issu de l’une des trois compétitions qui, au-delà des thématiques LGBTQI+, « présentera une ouverture sur un monde résistant aux normes », ont déclaré les organisateurs à l’Agence France-Presse.
Néanmoins, pour la première fois de son histoire, le festival a été contraint de réduire le nombre de programmes dans ses compétitions, faute de moyens. Ainsi, la sélection nationale passera de 12 à 10 programmes, et l’internationale, de 14 à 12. Le prix des billets a par ailleurs dû être légèrement augmenté.
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