Live now
Live now
Masquer
Source : @Photo de Yan Krukau
Bien-être

3 personnes sur 4 cachent qu’elles sont malades pour ne pas rater le travail ou un évènement important

En hiver on le sait, les maladies comme le Covid-19, la grippe ou encore la gastro se propagent plus vite que l’éclair. Mais malgré les courbatures et la fièvre, certains confient vouloir tout de même assister à des évènements sociaux ou encore aller au bureau. Mais pourquoi ? 

Selon une étude publiée dans la revue Psychological Science le 24 janvier dernier, « la dissimulation de maladies semble être un comportement largement répandu ». En effet, environ 75% des personnes interrogées par les scientifiques auraient déjà caché leur maladie à leur entourage ou à leurs collègues de travail. Évidemment, la gravité des symptômes entre en jeu dans la dissimulation d’un virus ou d’une maladie contractée. L’auteur principal de l’étude, le chercheur Wilson Merrell, a déclaré dans un communiqué de presse que moins la maladie était apparente et plus les patients avaient tendance à la cacher : 

« Les participants étaient plus susceptibles de s’imaginer cacher leur maladie lorsque la gravité des symptômes était faible, et moins susceptibles de se cacher lorsque les symptômes étaient graves et hautement transmissibles ».  

On peut donc se demander pourquoi ? Est-ce par manque de vigilance ? Par peur de manquer des évènements importants (le fameux FOMO) ou encore par crainte de devoir demander un arrêt maladie et être « mal vu » par son employeur ? 

pexels-yan-krukau-8837732

Une peur de perturber sa vie sociale 

La majorité des personnes ayant répondu à l’étude, ont justifié leur manque de vigilance par peur de perturber leur vie sociale. Voyage, sortie entre ami·e·s, expos, cinema, soirées…  Il semblerait que nombreux d’entre eux soient déjà montés dans un avion ou ont assisté à certains évènements alors qu’ils n’étaient pas encore guéris. 

Une crainte de se confronter à son employeur 

On connait tous une personne qui est déjà venue au travail alors qu’elle aurait plutôt dû rester au lit. La peur de manquer un évènement professionnelle peut en être la raison. Selon l’auteur de l’étude cela suggère que « les personnes malades et les personnes en bonne santé évaluent les conséquences de la dissimulation de différentes manières. Les personnes malades étant relativement insensibles à la propagation et à la gravité de leur maladie pour les autres ». En même temps, les délais de carence exercés pour les employés arrivés dans l’entreprise il y a moins d’un an et les politiques institutionnelles peuvent également en être la cause. Manquer le travail, c’est aussi perdre en salaire, et donc se précariser potentiellement.

Heureusement, il ne nous reste plus beaucoup de temps avant l’arrivée du printemps et le recul des maladies saisonnières. En attendant, le port du masque pour les personnes malades qui souhaitent quand même se rendre dans des lieux publics reste recommandé afin de protéger les autres. 


Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.

Les Commentaires

24
Avatar de M.*
4 février 2024 à 11h02
M.*
@DamePatience L'ancienneté prise en compte est celle qu'a le salarié au premier jour de son arrêt de travail. Pendant l'arrêt maladie, le contrat est suspendu, donc le salarié n'acquiert pas d'ancienneté (sauf si c'est une maladie professionnelle). Donc dans le cas que tu cites non, il aurait fallu que le salarié tombe malade deux semaines plus tard pour que l'employeur maintienne son salaire.
En revanche, il est possible que certaines conventions collectives prévoient des dispositions plus favorables pour les salariés donc il est toujours bon d'aller vérifier dans la convention collective sous laquelle on est si il y a des spécificités.
Maladie pro ou accident du travail d’ailleurs
1
Voir les 24 commentaires

Plus de contenus Bien-être

Anna Shvet / Pexels
Règlement de comptes

Rose, 2 356 € mensuels : « J’économise 2 000 € chaque mois »

84
Beauté

Adoptez cette routine beauté petit budget pour un look Make up no make up toute l’année

Humanoid Native
[Image de une] Horizontale (26)
Vie quotidienne

Black Friday : le guide ultime pour trouver l’aspirateur laveur fait pour vous et enfin mettre le Swiffer au placard

Source : Renphotos / Getty Images Signature
Vie quotidienne

« J’ai commencé à ressentir des sensations étranges, comme si quelqu’un me frôlait » : vos histoires paranormales les plus flippantes – partie 2

Source : Fotokita / Getty Images
Vie quotidienne

« Je sentais continuellement une présence oppressante chez moi » : vos histoires paranormales les plus flippantes – partie 1

6
Capture d’écran 2024-09-06 à 16.28.20
Bien-être

« On souffre en silence » : 3 femmes nous parlent sans tabou de leurs douleurs menstruelles

Capture d’écran 2024-09-06 à 16.30.20
Bien-être

Douleurs de règles : et si on arrêtait de souffrir en silence ? Une experte nous explique pourquoi il est crucial de consulter

[Image de une] Horizontale (21)
Lifestyle

5 raisons d’oser passer aux culottes de règles Vania en cette rentrée 2024 

Woman at home suffering from menstrual pain. Menstrual cramps, woman warming the lower abdomen with a hot water bottle, endometriosis, and diseases causing pain.
Santé

Non les filles, ce n’est pas normal d’avoir mal quand on a ses règles !

[Image de une] Horizontale (18)
Vie quotidienne

Ménage de rentrée : la serpillère 2.0 existe et avec elle, vous allez mettre le Swiffer au placard 

[Site web] Visuel vertical Édito
Bien-être

Chaleur estivale et apéros : comment boire sans dépasser les limites grâce au ‘Half and Half’

3

La vie s'écrit au féminin