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Visage des années 1990, Linda Evangelista révèle que la médecine esthétique l’a défigurée

Supermodèle des années 1980-1990 qui ne se levait pas pour moins de 10.000 dollars à l’époque, Linda Evangelista vient de raconter sur Instagram comment des interventions de CoolSculpting de Zeltiq l’ont défigurée et plongée dans une sévère dépression.

Faut-il prendre le risque de tant souffrir pour rester belle ? Connue pour compter parmi les supermodèles les plus marquantes des années 1980-1990 (immortalisées notamment dans le clip culte Freedom! ’90 de George Michael), Linda Evangelista vient de raconter sur Instagram ses déboires avec la médecine esthétique, puis de la chirurgie réparatrice qui n’a pas réussi à corriger l’essai.

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Linda Evangelista dans le clip Freedom! ’90 de George Michael, réalisé par David Fincher en 1990

« J’ai été brutalement défigurée par la procédure CoolSculpting »

L’ancienne mannequin canadienne aujourd’hui âgé de 56 ans a raconté sur Instagram le 23 septembre 2021 la raison pour laquelle elle ne s’est pas montrée en public depuis plusieurs années, contrairement à d’autres de ses copines supermodèles comme Naomi Campbell ou Cindy Crawford

« Aujourd’hui je fais un grand pas en avant vers la résolution d’un tort dont je souffre et garde pour moi depuis plus de cinq ans. À mes abonnés, qui se demandent pourquoi je ne travaille pas pendant que les carrières de mes pairs continuent, la raison c’est que j’ai été brutalement défigurée par la procédure CoolSculpting de Zeltiq qui a produit l’effet inverse de ce que cela promettait. »

« J’ai été laissé “méconnaissable” », raconte Linda Evangelista sur Instagram

Zeltiq Aesthetics est une marque qui fabrique et commercialise des dispositifs médicaux de CoolSculpting, une méthode d’amincissement et de remodelage du corps par cryolipolyse. Cela consiste à détruire de la graisse de manière localisée par le froid, à travers la peau, sans bistouri.

Sauf que cela ne s’est pas du tout passé comme prévu pour l’ancienne star de la toute fin du XXe siècle : 

« Cela a augmenté plutôt que diminué mes cellules graisseuses, ce qui m’a laissé déformée de façon permanente, même après avoir subi deux douloureuses et infructueuses chirurgies correctrices. J’ai été laissée, comme les médias l’ont décrit, “méconnaissable”. »

En effet, cela fait plusieurs années que celle qui refusait de se lever pour moins de 10.000 dollars dans les années 1980-1990 n’apparaissait plus publiquement, hormis dans de rarissimes selfies sur Instagram, avec le visage souvent en partie masqué par un couvre-chef, laissant entrevoir la possibilité de ratés de médecine et/ou de chirurgie esthétiques.

Toujours dans sa publication du 23 septembre 2021, Linda Evangelista développe les conséquences désastreuses de cette intervention de médecine esthétique qui a raté sur elle : 

« J’ai développé une une hyperplasie adipeuse paradoxale ou PAH, un risque contre lequel on ne m’avait pas averti avant ces procédures. PAH a non seulement détruit mon gagne-pain, mais m’a aussi plongée dans un cycle de profonde dépression, d’insondable tristesse, et les pires tréfonds du dégoût de soi.

Dans ce processus, je suis devenue une recluse. À travers cette action judiciaire, je vais de l’avant pour me débarrasser de la honte en rendant mon histoire publique. Je suis si fatiguée de vivre de cette façon. Je voudrais sortir de chez moi la tête haute, même si je ne ressemblerais plus jamais à moi-même. » 

Le drame de Linda Evangelista alerte sur les ravages du jeunisme conjugué au sexisme

Encore une manifestation supplémentaires des pressions esthétiques qui pèsent particulièrement sur les femmes. Celles qui ont fait de leur corps leur gagne-pain sont d’autant plus scrutées et critiquées, médias et grand public traquant le moindre signe du temps qui passe, comme si elles n’avaient pas le droit de vieillir.

Plus qu’un simple raté de médecine esthétique, le drame personnel de Linda Evangelista s’avère également symptomatique d’enjeux structurels : les ravages du jeunisme conjugué au sexisme.

Alors que les 18-34 ans viennent de dépasser les 50-60 ans dans la patientèle de médecine et de chirurgie esthétiques, cela donne à s’interroger. Et nous rappelle combien la poursuite de la beauté à tout prix peut être fatale.

À lire aussi : Le « Weinstein de la mode » va-t-il tomber ? Carla Bruni et d’autres mannequins se mobilisent

Crédit photo de Une : Linda Evangelista dans le clip Freedom! ’90 de George Michael, réalisé par David Fincher


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Les Commentaires

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Avatar de Nastasja
30 septembre 2021 à 17h37
Nastasja
@Tofu je ne sais pas si c'est fréquent comme "complication dans 5%des cas" ou "complications dans 85% des cas", mais ça l'est suffisamment pour que j'ai eue vent de plusieurs personnes pour qui cela a mal tourné. Après, je n'ai pas testé moi-même donc mon expérience s'arrête là, et franchement je t'avoue que j'ai blacklisté cette technique depuis plusieurs années à cause des retours que j'ai eus.
Si ton petit "bourrelet" comme tu l'appelles est impossible à enlever, malgré l'hygiène de base (diète + sport et déficit calorique), je pense que tu peux lâcher prise dessus, c'est normal que nous stockions de l'énergie sous forme de graisse. C'est utile dans la nature (famine, grossesse, allaitement etc) et c'est parfaitement normal (si tu veux tout savoir, je suis une diète assez hard core et un régime d'entraînement stalinien et j'aurai toujours un peu de cellulite et de gras en haut des cuisses ).
Je ne te connais pas, mais si tu as déjà fait tout ce qui est non invasif (sport pour l'aspect plus ferme de la zone, déficit calorique avec aliments ultra clean), c'est que c'est ta petite poche de réserve ultime que tout le monde a d'une façon ou d'une autre.
Actuellement, la seule façon d'enlever un amas graisseux localisé est la (très invasive, douloureuse et chère) lipoaspiration.
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