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Société

Un acte « extrêmement violent » : Angèle revient sur l’outing qu’elle a subi

Angèle a récemment donné une interview pour l’émission Sept à Huit où elle a évoqué l’acte violent qu’elle a subi : son outing en 2019 dans un magazine people.

Angèle, la chanteuse belge à succès, est revenue sur un moment violent qu’elle a vécu il y a maintenant quelques années : l’outing.

Pour rappel, l’outing est le fait de révéler l’orientation sexuelle et/ou l’identité de genre d’une personne sans son consentement. C’est quelque chose de violent, c’est une invasion de la vie privée : chaque personne doit avoir la possibilité de parler de ces aspects de sa vie au moment où elle le décide et de la façon dont elle le souhaite.

L’outing d’Angèle, un moment violent et grave

En 2019, le magazine Public avait outé Angèle en publiant une photo de la chanteuse et de sa compagne Marie Papillon, en couverture.

La chanteuse belge est revenue dans Sept à Huit sur cet acte qu’elle a trouvé « extrêmement violent ».

Pour la jeune femme, c’était « une douche froide », et à juste titre. L’outing n’est pas quelque chose de normal : c’est un acte fait sans consentement et ça peut être très mal vécu par la personne qui en est victime.

De ce fait, il y a évidemment une grande distinction à faire entre le coming-out — volontaire — et l’outing. D’ailleurs, Angèle avait par la suite fait son coming-out en 2020, quand elle l’a choisi, en postant sur Instagram une belle photo où elle portait un t-shirt avec écrit « Portrait of women who love women » suivi d’une liste de femmes aimant les femmes.

angele-coming-ot

En plus de la violence de son outing, Angèle a également évoqué l’hypocrisie de cet acte parfois défendu au nom de « la communauté LGBT ».

« On est pour les LGBT mais outer quelqu’un contre son gré ce n’est absolument pas une démarche pro LGBT. »

La jeune femme évoque son souhait d’éduquer les autres et de pouvoir évoluer vers un monde d’égalité. Un beau message qu’Angèle porte très bien, que ce soit avec ses mots ou en t-shirt !

À lire aussi : Son corps, sa transition… Elliot Page annonce Pageboy, ses mémoires bientôt en librairie


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Les Commentaires

11
Avatar de stelly224@
24 février 2022 à 01h02
stelly224@
Le problème c'est surtout que la curiosité malsaine qui entoure la sexualité des personnes. Au delà de l'homophobie, il y a une espèce de voyeurisme qui ne semble pas gêner. Bien sûr que dévoiler la sexualité des gens sans leur consentement est ignoble mais soyons franc. La curiosité envers un cis sera quand même moindre que pour un LGBT+. C'est bien pour ça que les personnes LGBT+ sont bien plus discret. Là où chez un hétéro ce sera la relation qui sera abordé, dans une relation homosexuels, la curiosité prend des dimensions hypers glauques et pour avoir remis en place des gens sous des comptes de personnes homosexuels qui assument leur orientation, je suis horrifiée par l'aplomb de certains qui estiment être dans leur droit de demander les positions, l'utilisation de jouets ou autres détails hypers intimes. Chez les hétéro, on veut juste le nom du conjoint, limite il y a une pudeur et un désintérêt dans certains cas. Cette pudeur s'envole comme par magie dès qu'il s'agit des gens LGBT+. Les gens hétéro peuvent mieux se défendre de ce genre d'intrusion, surtout qu'ils risquent rarement de se faire attaquer physiquement à cause de cet aspect de leur vie.Tout le monde aime à garder son jardin secret, mais je ne peux m'empêcher de penser que la presse a bien insisté sur le cas d'Angèle. Sa situation était plus vendeur que truc qui sort avec machin. Avec l'outing en plus, il y a une double violence qui se joue.
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