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The Suicide Squad est en salles, et bonne nouvelle : il n’est pas raté, celui-ci

The Suicide Squad est de retour au cinéma, avec un nouveau réalisateur ainsi qu’une équipe de super-vilains revue et corrigée. De quoi consoler les fans déçues par le premier opus !

Ces super-vilains qui sauvent le monde nous avaient manqué depuis le premier film, sorti en 2016 ! Avec The Suicide Squad, la suite indépendante de Suicide Squad, James Gunn nous en met plein la vue, plein les oreilles pendant plus de deux heures… et on en redemande.

Vous êtes paumée ? Normal : on ne sait pas vraiment pourquoi, mais les décideurs de l’univers cinématographique DC Comics ont pensé que c’était une bonne idée de rajouter un « The » devant un titre pour faire comprendre que c’est le deuxième — alors qu’un 2 aurait largement suffi… Mais rassurez-vous, c’est la seule incompréhension qu’amène The Suicide Squad.

Des nouveaux venus… et quelques anciens

Pour cette aventure, on a le droit à une toute nouvelle équipe de super-méchants plus ou moins prêts à sauver le monde pour le compte du gouvernement américain. Enfin, « toute nouvelle »… pas exactement ! Quelques personnages du premier film, comme Rick Flag et Capitaine Boomerang, ont réussi à trouver leur chemin jusque là. Mais surtout, on retrouve le plus cool des antihéroïnes : la fameuse Harley Quinn.

Du côté des nouveaux venus, Bloodsport (Idris Elba), le requin Nanaue (Sylvester Stallone) (oui), et Ratcatcher II, une méta-humaine qui contrôle les rats, ont réussi à nous séduire, compensant avec talent l’absence de Will Smith (Deadshot) ou du controversé Joker incarné par Jared Leto.

Cette fois, la professeure Amanda Waller — elle aussi toujours de la partie sous les traits de Viola Davis — réunit son équipe de super-méchants pour aller sur l’île de Corto Maltese. Après un coup d’Etat dans ce petit pays, la Task Force X (le nom officiel de ce petit gang) doit effectuer une mission de recherche top secrète.

Le deal est toujours le même : si les prisonniers réussissent, ils ont le droit à 10 ans d’incarcération en moins, et s’ils désobéissent… C’est la mort assurée. À peine le temps de boucler notre ceinture et nous voilà embarquées dans ce manège à très fortes sensations pour 2 heures de rodéo !

Ce qui marche très fort dans The Suicide Squad, c’est son côté incorrigible et espiègle qui ne fait que s’amplifier au fil du temps, que ce soit dans son scénario, dans les dialogues (les blagues sont vraiment drôles !), dans la musique qui enchaîne les tubes pour ne pas nous laisser reprendre notre souffle ou même dans les cascades — lesquelles sont, certes, très impressionnantes, mais apportent surtout un moyen de nous faire sourire.

Un film au ton léger qui n’hésite pas à piquer là où ça fait mal

Par rapport au premier Suicide Squad, la présence de James Gunn à la réalisation et au scénario crée un vraie différence. C’est à lui qu’on doit Les Gardiens de la Galaxie (Vol 1 et 2) ; passé de Marvel à DC sans égratignure avant de retourner au bercail, il amène au studio cette frivolité et une certaine légèreté dont manquent singulièrement les précédents longs-métrages que sont Batman v Superman ou Man of Steel par exemple.

Le réalisateur pousse même cette insouciance jusqu’à porter un véritable message critique envers le gouvernement américain : on ne peut pas dire que l’intrigue soit très patriotique. Étonnant pour un film de super-héros ? Oui, en tout cas quand on a plutôt l’habitude de regarder Captain America ou Superman !

Seulement voilà, The Suicide Squad est plutôt l’inverse d’un film de super-héros puisqu’il ne met en scène que des super-méchants. Alors, c’est comme s’il pouvait tout se permettre… Y compris présenter un super-vilain gay. Même si ça n’a pas d’incidence sur l’intrigue principale, c’est vraiment intéressant de savoir qu’une personne de la communauté LGBTI+ peut avoir sa place parmi les personnages principaux d’un blockbuster DC Comics ! Le choix du personnage en revanche est plutôt cliché, donc à vous de vous faire votre opinion sur ce petit effort de représentation.

Celle qui ne laisse aucune place au doute, comme à son habitude c’est Margot Robbie, avec son personnage plus imprévisible et plus badass que jamais : Harley Quinn.

Il n’est plus question du Joker dans cet épisode, Harley Quinn est seule maîtresse de son destin et c’est très kiffant ! L’ancienne psychiatre a tout pour elle : une répartie du tonnerre, des cascades d’enfer, le tout en restant évidemment hyper stylée de la tête aux pieds.

Même si sa présence est toujours très forte quand elle est à l’écran, Margot Robbie parvient à ne pas éclipser ses camarades. Ainsi, The Suicide Squad tient sa promesse de film choral où toute l’équipe de méchants à son mot à dire et son moment pour briller, tout en restant irrévérencieux au possible. La deuxième tentative était bien la bonne.

À lire aussi : Alors, on mate ou pas « Comment je suis devenu super-héros » sur Netflix ?


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