Il y a quelques jours je finissais The Innocents.
Une série diffusée sur Netflix qui retrace l’histoire de June, une adolescente aux capacités surprenantes qui va partir à la recherche de son identité aux côtés de Harry, son amoureux.
La série se partage entre l’Angleterre et la Norvège et c’est précisément sur les terres de cette dernière que je suis tombée amoureuse des costumes.
(Virtuellement, hein, je ne suis jamais allée en Norvège, mais j’en rêve.)
Le style des personnages de Elena, Sigrid et Runa dans The Innocents
Une partie de l’intrigue se déroule sur une île en Norvège, habitée par trois femmes aux côtés du scientifique Halvorson.
Elles vivent très humblement, leur tenue se compose souvent d’un gros pull (c’est la Norvège, ça caille), d’une robe qui ressemble à une salopette et d’un pantalon.
Le mot d’ordre c’est la superposition de couches.
On apprend que ce sont les personnages qui ont fait leurs propres vêtements.
Je trouve ça beau, simple, épuré.
Les coupes simples et amples des costumes de The Innocents
La coupe de leurs robes me rappelle le style japonais dans le sens où la coupe relèvent de pans cousus entre eux sans gros modélisme à base de pinces et de plis.
Pour illustrer cette différence de coupe, je vais te donner des exemples. Si tu décortique un kimono, il s’agit de rectangles et de carrés assemblés entre eux.
Si tu regardes une robe de cocktail européenne, elle va avoir des pinces, des découpes, pour adapter le vêtement au corps.
Dans la mode japonaise (traditionnelle), la mise en valeur du corps ne se fait pas forcément par la coupe au sens où on l’entend habituellement.
Et c’est ça qui me touche dans ce type de vêtement : il existe seul, pour lui, il met en avant un joli tissu plutôt qu’un corps.
Quand je regarde les costumes de The Innocents c’est ça que je vois : de jolis tissus mis en avant par une coupe simple. Et en plus ils ont l’air si confortables. J’adore.
Des vêtements faits main, une tendance actuelle
Ce qui me touche aussi, c’est l’aspect home made des fringues de la série qui leur donnent à mes yeux une dimension particulière.
Coudre ses propres vêtements, c’est aussi quelque chose que je fais, et qui est de plus en plus pratiqué.
Elles sont même personnalisées.
L’envie de réaliser ses propres vêtements est revenue en même temps que la folie des DIYs s’est emparée de nous.
L’envie d’avoir quelque chose d’unique, dans lequel on s’est investie.
L’avantage des coupes simples comme cette robe de The Innocents, c’est qu’elle est facile à réaliser, même pour les débutant·es.
Je choppe souvent des patrons dans les Secrets de couturières ou aux Éditions de Saxe.
Certes, les modèles ne sont pas modernes mais plutôt intemporels, et c’est bien ça qui m’intéresse.
- Tuniques, blouses & robes au fil des jours, 19,50€, Cultura
- Couture élégante et décontractée, 19,90€, Cultura
Après, c’est à toi de voir quel tissu tu as envie d’utiliser ou comment tu comptes accessoiriser ta tenue pour la rendre plus contemporaine, si encore une fois c’est ton but.
Get The Look des femmes de The Innocents
J’ai eu très très envie de re-créer les looks de la série, et voici deux planches qui devraient te permettre de retrouver l’esprit des tenues de Elena, Sigrid et Runa.
- Combinaison « à structure rustique » (ça me fait marrer ce nom) 100% lin, Zara, 49,95€, existe aussi en gris anthracite
- Pull en jacquard, Monki sur ASOS, 26,99€
- Chaussettes hautes (que tu peux ramener vers la cheville), H&M, 9,99€
- Sabots en cuir, 58,95€
- Salopette en jean, Monki, 50€
- Chemise en lin, H&M, 23,99€
- Veste en jean marron et col moumoute, Missguided, 60€
- Bottines en similicuir, Pull&Bear, 49,99€
Autant j’ai aucun problème à assumer les couleurs très vives dans la rue, autant j’ai pas encore franchis le cap mental de déambuler en sabots ailleurs que dans le jardin de ma mère.
Si tu en portes dans la rue, est-ce que c’est confortable au quotidien ?
As-tu regardé la série ? Qu’en as-tu pensé ? Et les costumes, ils te plaisent ?
À lire aussi : Ces (autres) meufs de séries hyper stylées qui m’ont inspirée au lycée
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
Les Commentaires