Pendant le collège et le lycée, les effets de groupe sont parfois saisissants : il suffit que les élèves les plus populaires commencent à faire quelque chose qui sort de l’ordinaire, et paf, ça fait des Chocapic.
Pendant ma scolarité, c’était la grande époque Hartley Coeurs à Vif (oui je suis vieille, laissez-moi) : dans un épisode, le personnage de Bolton se met à vendre au lycée des colliers à grosses boules écrasées qu’il était le seul à porter. Jolie mise en abîme : chez moi on kiffait bien, donc on faisait des colliers en pâte Fimo pour soi ou pour les copains. Du coup tout le monde avait des colliers Bolton, qu’on préférait aux colliers à boules rondes qu’arboraient les skaters des autres lycées.
Les modes du collège et du lycée, ça va des vêtements et accessoires aux jeux et aux expressions qui n’existent nulle part ailleurs… Mais parfois on ne sait même plus d’où venait cette mode qui paraît un peu ridicule avec le recul.
Un Redditor s’est demandé quels étaient les effets de mode les plus bizarres que les lycées avaient connus
, et force est de constater qu’on fait preuve d’imagination partout !
– Quelqu’un a lancé une mode dans mon école qui consistait à prendre le sac à dos de quelqu’un quand il ne faisait pas attention, le vider, retourner l’intérieur vers l’extérieur, tout remettre dedans et le refermer. On appelait ça un papoose. Je ne sais plus pourquoi.
– On faisait ça aussi mais on appelait ça « nuggeting ». Un jour dans mon cours de math tellement de gens se sont fait nuggeter que tous ceux qui avaient été épargnés s’étaient littéralement assis sur leurs sacs pour les protéger.
Le sac, cet objet universel qui en a vu des vertes et des pas mûres dans bien des lycées…
– On a eu une mode de « combats de sacs » – tout le monde dans la cour formait un immense cercle, avec deux sacs au milieu posés l’un à côté de l’autre, et on scandait « baston, baston, baston ! ». Ensuite les profs arrivaient en courant pour arrêter la bagarre, et découvraient que c’était juste un combat de sacs.
– On faisait quelque chose du même genre dans mon école, seulement à la place des sacs c’étaient deux personnes qui faisaient une bataille de pouces.
Passion : rendre les profs fous. Mais parfois ils relâchent un peu le slip et participent :
Le sponging. On piégeait les gens en mettant un petit morceau d’éponge sur leur épaule sans qu’ils ne s’en rendent compte. C’était seulement en classe d’arts plastiques, mais ça contaminé toute l’école en trois jours (école de 1500 élèves).
Le summum, ç’a été quand mon super prof de maths a scotché un morceau d’éponge sur le dos de ma prof d’éducation civique. Le lendemain, elle nous a raconté que les ouvriers qui rénovaient sa maison s’étaient fichu d’elle toute la journée parce qu’elle n’avait rien remarqué jusqu’à ce que son mari ne rentre et lui pose des questions sur son éponge domestiquée.
Passées les éponges du cours d’art plastiques, l’intégration d’objets qui n’ont rien à faire là est aussi un grand classique :
– On portait des lunettes 3D comme lunettes de soleil.
– Évidemment, comment tu pourrais voir les portails vers des dimensions parallèles sinon ?
– Les Rubik’s Cubes. Je ne sais plus pourquoi mais tout le monde avait appris à les résoudre et on faisait des compétitions pour savoir qui était le plus rapide.
– Pareil ! En 2010 donc j’avais environ 15 ans, les gens les lubrifiaient avec de la vaseline pour pouvoir le faire à une seule main.
Phrase à ne pas sortir de son contexte.
Ce n’était pas à l’école, mais en colonie de vacances. Tout le monde avait ces lampes promotionnelles pour livres qui se dépliaient automatiquement quand on appuyait sur un bouton. On s’était rendu compte que certaines lampes s’ouvraient plus vite que les autres, alors on a décidé de se défier les uns les autres pour voir la lampe de qui se dépliait le plus vite.
On « entraînait » nos lampes en les tordant encore et encore pour essayer de détendre le mécanisme dans l’espoir que ça rende notre lampe plus rapide. C’était comme Beyblade, mais avec des lampes.
Quand ta grand-mère te dira que dans son enfance, elle savait s’amuser avec juste des bâtons et des ficelles, rappelle-toi de la mode la plus WTF qui a fait kiffer ton lycée des semaines durant, ça lui en fera tomber son dentier.
Et toi, c’était quoi la tendance la plus folle de ta scolarité ?
Pour témoigner sur Madmoizelle, écrivez-nous à :
[email protected]
On a hâte de vous lire !
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
Les Commentaires