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Les mineurs fréquentent de plus en plus les sites pornographiques selon l’Arcom

Près d’un tiers des moins de 18 ans passent plus de cinquante minutes par mois sur des sites pornographiques. Une consommation plus présente chez les garçons que chez les filles.

Un tiers. C’est le nombre de personnes mineures qui consultent chaque mois au moins un site pornographique, a révélé une étude de Médiamétrie commandée par l’Arcom publiée jeudi 25 mai. Une progression de 36% en cinq ans, note l’agence.

À lire aussi : Selon Erika Lust, il faut parler de porno à ses enfants dans une démarche d’éducation sexuelle

30 % des mineurs regardent de la pornographie plus de 50 minutes par mois

L’enquête révèle que 2,3 millions des mineurs, soit 30 % d’entre eux, sont confrontés à des images pornographiques pendant plus de cinquante minutes par mois. Surtout, ils sont 600 000 mineurs de plus depuis l’automne 2017, lorsque la mesure a commencé à être réalisée sur trois écrans (ordinateur, smartphone, tablette numérique). Ainsi, 83% d’entre eux visionnent des contenues pornographiques exclusivement sur leur téléphone, note l’étude, contre 55 % des majeurs.

Une consommation de masse

Autre chiffre marquant : dès 12 ans, plus de la moitié des garçons se rendent sur des sites pornographiques en moyenne chaque mois. Ils y passent une heure par mois. Néanmoins, il semblerait que la fréquentation des adolescentes soit inférieure. Jusqu’à 11 ans, elle est considérée comme non-représentative. Entre 12 et 13 ans, 31% d’entre elles regardent des images pornographiques. Des chiffres qui diminuent au fur et à mesure qu’elles approchent la majorité.

Une consommation qui inquiète l’Arcom : « On est vraiment sur une consultation de masse des sites pornographiques par les mineurs, (…) qui se fait essentiellement sur les smartphones, c’est-à-dire hors du regard parental », a alerté l’organisme auprès de l’Agence France Presse.

De là à parler d’addiction à la pornographie ? « On ne peut pas encore parler d’addiction au sens des classifications internationales, comme celles de l’Organisation mondiale de la santé, mais on peut parler d’une dépendance à partir du moment où la consultation devient quotidienne », a déclaré à France Info Anne-Sixtine Pérardel, conseillère en vie affective et sexuelle. Elle préconise aux parents d’installer des filtres parentaux sur tous les écrans de la maison, mais surtout, d’entamer des discussions sur l’éducation sexuelle avec leurs enfants.


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Les Commentaires

5
Avatar de Naty-chan
26 mai 2023 à 23h05
Naty-chan
@vassilena merci
Et d'ailleurs, j'ai à peu près la même analyse que toi sur les chiffres de la consommation de porno par les filles. Quand on en parle, on sent que beaucoup d'ados en ont déjà vu (garçons comme filles), mais les filles ont moins l'air d'avoir beaucoup exploré le truc (ou alors elles n'en parlent pas du tout ? ) Sujet très complexe en tout cas !
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