Y a un truc assez fou, dans le tir à l’arc : dans les films et les séries, ça bouge dans tous les sens, les archers courent partout, ou sont sur le dos d’un cheval qui galope, et tirent en même temps. Les personnages magnent l’arme avec élégance et dextérité, dans des positions improbables et à une vitesse qui défient tout problème de coordination.
Pourtant, quand on voit les grandes compétitions, aux Jeux Olympiques, par exemple, c’est… C’est pas que c’est moins impressionnant, entendons-nous : je suis pas en train de descendre en flèche (TU L’AS LA VANNE ? TU L’AS ?) la discipline. C’est complètement dingue que ces professionnel-le-s de l’arc arrivent à viser avec une telle précision. Mais c’est pas pareil, c’est plus statique.
Lars Andersen, lui, il fait du tir à l’arc à l’ancienne et il explique tous les petites astuces venues du passé, en utilisant des preuves historiques et des images des archers d’un ancien temps que les moins de vingt ans et les plus de cent cinquante ans ne peuvent pas connaître. Lars est capable de toucher des flèches ennemies qui déboulent dans sa direction, de tirer dans le trou de l’ouverture d’une canette de soda lancée en l’air… Bon, bien sûr, il ne faut en aucun cas reproduire ça chez soi, mais sa vidéo publiée hier rend zinzin, en plus de nous faire réaliser que les personnages de film ne font pas les choses comme il faut :