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Deviens ton propre boss pour l’été avec les Coopératives Jeunesse de Services !

Lucile et Pauline seront animatrices en CJS tout l’été. Tu te demandes ce que c’est ? Un moyen de te faire une super expérience, des amis et de l’argent en même temps !

Durant notre semaine de Team Building au camp UCPA de Bois-le-Roi, on a rencontré deux lectrices de madmoiZelle, Pauline et Lucile, qui nous ont présenté un sacré concept : les Coopératives Jeunesse de Services, ou plus familièrement CJS.

Pauline a fait des études en économie sociale et solidaire, tandis que Lucile a une formation d’éducatrice spécialisée et travaille aujourd’hui dans un bar culturel et solidaire.

Enfin, sauf pour cet été, durant lequel elles vont toutes deux être animatrices en CJS. Mais alors, qu’est-ce que c’est ?

À lire aussi : VlogMad n°74 — Team building à la campagne !

Les CJS, ça sert à quoi ?

L’idée est de permettre à des jeunes de s’investir au sein d’une coopérative (c’est une forme d’entreprise où l’on s’associe à parts égales : chacun•e a les mêmes droits et obligations, pas de patron !).

Le but : qu’ils deviennent de petit•es entrepreneur•ses en créant eux-mêmes leur job d’été ! Ça signifie passer par toutes les étapes de démarchage, communication, devis, factures, gestion…

Ça peut sembler barbare, mais en réalité c’est une vraie aventure humaine, car dans ce cadre tu es embarqué•e avec une quinzaine d’autres jeunes et deux animateurs ou animatrices pour vous aiguiller.

Tu vois le sentiment que tu as lorsque tu rentres de colo de vacances ? Et bien Pauline et Lucile décrivent le même type de réaction quand l’été avec le CJS s’achève… Sauf qu’en plus, tu repars avec de la thune !

À lire aussi : Claquer son « bullshit job » pour aller faire pousser des légumes : le pari d’Ophélie

De quoi devenir ton propre boss pour l’été

Car en effet, ces missions sont évidemment rémunérées. C’est le but, pour former les jeunes à l’entrepreneuriat social !

Pauline explique que cette expérience débute par une semaine de formation à la coopération, afin d’apprendre à prendre des décisions ensemble.

Ensuite, les jeunes se répartissent sur trois comités : finance, ressources humaines et marketing.

À partir de là, ils bâtissent les projets qui leur conviennent le mieux, et qui correspondent aussi à leur environnement :

« Si un jeune est en formation de paysagiste et voudrait en profiter pour jardiner tout l’été, c’est tout à fait une mission qu’il peut proposer ! »

Au final, la coopérative regroupe différents types d’activités de services à la personne. Du tac au tac, Pauline et Lucile énumèrent :

« Garde de chien, lavage de voiture, aide dans les recycleries, baby sitting, jardinage, construction… »

Autant de contrats qui, une fois honorés, rapportent de l’argent qui sera partagé à la fin de l’été !

« Généralement, les gains sont autour de 300 euros par personne. Mais en plus de ça, c’est une véritable formation qui peut être utile dans tous les types de projets que tu souhaites réaliser par la suite, et une belle ligne sur le CV ! »

Comment participer à une CJS ?

Les CJS ont été inventées au Canada, où elles sont désormais très courantes. En France, le concept a été importé en 2013 avec trois CJS, et cet été il y en aura 47 !

Il y a de nombreuses structures en Bretagne, mais aussi dans beaucoup d’autres régions : pour savoir laquelle est la plus proche de chez toi, rendez-vous sur cette page Facebook des CJS.

Tu peux leur envoyer un message privé, et elles pourront te guider de cette façon vers la plus proche de chez toi ainsi que t’apporter plus d’infos si tu le souhaites !

Si tu es intéressé•e pour y participer aux Coopératives Jeunesse de Services, certains recrutements ont encore lieu jusqu’au 7 juillet.

À lire aussi : Soliguide, le projet d’une jeune femme pour aider les sans-abri


Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.

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