Quand le président de la République française fait un placement de produit pour une marque, cela incarne forcément un message politique, intentionnel ou non. Le 8 janvier 2024, Emmanuel Macron a publié une vidéo où il se met en scène devant un sac de frappe, portant un t-shirt tricolore de la Fédération Française de boxe. Mais ce qui retient particulièrement l’attention, c’est la paire de gants qui reposent négligemment sur son épaule. Le nom de la marque y est bien apparent : Venum. Sauf que le patron de celle-ci, Franck Dupuis, est surtout réputé pour son racisme et son sexisme.
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Derrière les gants de boxe d’Emmanuel Macron, un patron français accusé de racisme et de sexisme
En plus d’être la marque préférée des policier·e·s, Venum souffre donc de la réputation de son patron, suite à une enquête signée par la journaliste Lina Rhrissi pour le média Streepress en 2021. 21 employé·e·s y dénoncent le management toxique du Français qui a fondé la marqué en 2006. Mais aussi son sexisme et son racisme : « J’aime pas les arabes », « ça sent l’Afrique ici », « Venum, c’est pas pour les grosses vaches », tels seraient le genre de propos que tiendraient Franck Dupuis. Ce dernier a été interrogé par Streetpress, et nie les accusations qu’il taxe de diffamatoire. Il a également exigé la publication de son droit de réponse pour contester les faits.
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Depuis, la PME du Val-de-Marne, poursuit son ascension internationale, notamment en devenant l’équipementier officiel de l’Ultimate Fighting Championship (la plus importante ligue mondiale d’arts martiaux mixtes), tandis que les policier·e·s se chargent de sa réputation en France. Et voilà qu’Emmanuel Macron lui offre un coup de projecteur supplémentaire…
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Les Commentaires
Mais je suis d'accord avec toi sur le fait que le canal importe peu, ce qui compte c'est la nature des actions qu'il mène. S'il fait la même chose à des rendez-vous, des meetings plus confidentiels, ça me choque tout autant : le président se doit conserver une certaine neutralité et doit, quand il est à l'étranger, soutenir les filières françaises mais pas des entreprises en particulier (quelque soit leur taille d'ailleurs).