La coutume des pieds bandés, qui consistait à serrer fermement les petons des petites filles afin d’obtenir des pieds petits et très fins, vient de Chine, où elle a été pratiquée jusqu’au début du XXème siècle.
Elle daterait du Xème siècle et aurait été exigée par l’empereur Li Yu de sa jeune concubine Yao Niang pour exécuter la traditionnelle danse du lotus. Cette technique fut ensuite reprise par les femmes des classes aisées, puis de tous les milieux sociaux, et devint très vite un symbole de grâce et de richesse.
À cause de leur caractère proche de la mutilation
, les pieds bandés furent officiellement interdits plusieurs fois au cours des siècles mais la coutume n’a vraiment commencé à disparaître qu’à partir des années 1910.
C’est en souvenir de toutes ces femmes mutilées que la photographe anglaise Jo Farrell est partie à la recherche des dernières Chinoises ayant eu les pieds bandés étant petites. De ces rencontres est née Bound Feet, une série de photos sur ces femmes, leur vie quotidienne et leurs souvenirs.
Si ce projet t’intéresse et t’émeut, tu peux suivre le travail de Jo Karell sur son site Living History.
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