Mise à jour du 25 avril – Suite et fin de la énième polémique qui vient de souffler sur Urban Outfitters en début de semaine : les créateurs néerlandais du t-shirts s’expliquent au sujet de la fameuse étoile sur le site Fashionista.com.
Brian Jensen, le co-fondateur de la marque Wood Wood, affirme qu’il ne s’agissait en aucun cas d’une étoile de David ou d’une quelconque référence à l’Holocauste. L’étoile reproduit un patchwork de formes géométriques récurrents dans leur nouvelle collection Printemps/Été basée sur le « State of Mind« .
Il reconnaît cependant qu’eux-mêmes avait trouvé une ressemblance avec l’étoile à la réception du prototype. Ressemblance qu’ils ont décidé de supprimer en retirant le symbole, mais une photo avec la version étoilée avait déjà été prise et publiée sur UO (qui depuis a fait les modifications nécessaires).
Il finit par s’excuser auprès des personnes qui ont été choquées ou blessées en voyant le t-shirt.
================
Mis en ligne le 23 avril – Une bourde de plus pour Urban Outfitters qui collectionne décidément les casseroles. Après le t-shirt pro-Ana, « l’emprunt » du terme Navajo à toutes les sauces et les nombreux autres vêtements douteux comme le t-shirt « Irish I were drunk » ou encore l’option « Obama/black » pour la couleur d’un top, UO est cette fois-ci pointé du doigt pour un t-shirt dont le symbole sur la poitrine pourrait ressembler à l’étoile de David des juifs déportés pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le t-shirt en question arbore un astre reconstitué qui pourrait ressembler à une étoile de David, sur la poitrine. Son emplacement et le patchwork de tissus cousus ont interpellé l’ADL, l’Anti-Defamation League de Philadelphie, qui pointe le détournement dans une lettre publique adressée à Richard Hayne, patron d’UO :
« Nous jugeons l’utilisation de ce symbole extrêmement malvenue et blessante, et nous sommes choqués que vous puissiez vendre ce produit à vos clients. »
À l’heure actuelle, le t-shirt en question est toujours en vente sur le site malgré la demande de retrait et d’excuses de l’ADL.
– via Huffington Post UK