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Parentalité

Typologie des 4 parents qu’on croise toujours aux goûters d’anniversaire

Vous avez un enfant et il est invité à un goûter d’anniversaire ? Sachez que vous allez forcément tomber sur l’un de ces parents, ou que vous êtes vous-même l’un de ceux qui vont être présentés ici.

Quand on vous dit que le mois de juin est l’enfer pour les parents, c’est aussi parce que vous découvrez que votre môme a une vie sociale plus intense que la vôtre. Entre les kermesses et les spectacles de fin d’année, se glissent aussi les invitations aux goûters d’anniversaire, car tous les gamins semblent s’être donné le mot pour naitre au mois de juin.

Et vous allez découvrir, en déposant votre précieux héritier chez son copain ou sa copine, qu’il existe toute une petite typologie de parents d’enfants qu’on croise forcément lors de ces goûters. Et bien évidemment, vous êtes aussi forcément l’un d’eux.

Celui qui dépose son môme et se barre aussi sec

Ce parent voit en l’invitation à un anniversaire l’occasion parfaite d’avoir quelques heures de babysitting gratos. Nullement investi dans la fête qui se prépare, il se contente de sonner à la porte, dire bonjour, déposer son môme, demander à quelle heure il doit revenir et hop, il se barre aussi sec, avant qu’on lui demande quoi que ce soit.

Parce qu’il sait que son enfant va s’amuser et qu’il veut profiter de ce break pour faire autre chose, le parent pressé ne s’attarde pas et file plus vite que le vent dans le postiche de Donald Trump.

Celui qui ne veut pas partir

À l’inverse du parent pressé ci-dessus, le parent qui ne veut pas partir trouve tous les prétextes pour se taper l’incruste. Il reste à la porte, papote avec les parents qui arrivent en même temps et finalement propose son aide pour gérer l’organisation du goûter.

Au bout d’une demi-heure à squatter devant la porte, ce parent se greffe à la fête et apporte les jus de fruits aux mômes desséchés, invente des activités pour les amuser, se dévoue pour tenir le stand de maquillage, et est à deux doigts de souffler les bougies à la place du concerné. Il finit même par bouffer tous les bonbons qui restent et à rager quand on lui dit qu’il ne peut pas reprendre trois fois du gâteau.

Peut-être que ce parent devrait envisager une reconversion professionnelle dans l’animation de goûters d’anniversaire (ou se trouver une vie sociale avec des gens de son âge).

Celui qui est à la ramasse

Ce parent-là est un peu à côté de ses pompes. Généralement, il commence par perdre l’invitation en papier et ne se souvient plus de la date de la fête, et doit envoyer des messages ou choper les parents du gamin à la sortie de l’école pour leur redemander.

Ensuite, il se rappelle à la dernière minute qu’il faut ramener un cadeau, et enfin, il se plante d’heure pour déposer son môme à la teuf. Fatigue, burn out parental, mémoire de poisson rouge ou juste charge mentale bien trop élevée au quotidien, le parent à la ramasse ne l’est souvent pas sans raison, et on a tous, un jour, été (ou on sera) à sa place.

Celui qui oublie de revenir à la fin

La légende raconte que le parent cité en première position de ce classement et ce parent-là sont soit les mêmes, soit des grands copains. L’un se dépêche de déposer son gosse à la fête, l’autre oublie l’heure de récupération et fait trainer le bazar.

Sachez, chers parents étourdis, qu’il peut être très angoissant pour les parents qui accueillent de voir qu’il ne reste qu’un gamin après la fête, en plus de celui dont c’est l’anniversaire, et de devoir justifier pourquoi le papa ou la maman n’est toujours pas là alors que tous les autres sont déjà rentrés chez eux.

Si, au début, le môme oublié peut trouver ça chouette parce que ça lui fait du rab de fête, on sent que l’angoisse monte vite lorsque les minutes (ou les heures) défilent. Ce parent est-il le même que celui qui débarquait après l’heure de fermeture de la crèche, jadis ? Les paris sont lancés.

À lire aussi : 3 astuces pour survivre à un goûter d’anniversaire d’enfant 


Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.

Les Commentaires

2
Avatar de Llaurelin
1 juillet 2024 à 14h07
Llaurelin
Est-ce qu'on est obligé de se tirer dans les pattes entre parents? Oui il y a des parents débordés, des parents largués, des parents en souffrance, les jugements n'ont jamais aidé ces parents, au contraire, ils servent juste à nous rassurer sur le fait que oui, on est un bon parent. Alors dites vous juste que vous êtes un bon parent sans passer par l'étape "je critique les autres". Sauf bien évidemment si vous constatez des maltraitances (et même là, attention avant de porter un jugement, un enfant avec des bleus ou des fractures peut être un enfant qui a une maladie rare et pas un enfant maltraité, même des médecins se trompent).
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Voir les 2 commentaires

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