Recette des mini-cordons bleus, à manger avec les doigts

Initialement publié le 31 mars 2011

Des mini cordons bleus maison : La recette !

Si tu es en terminale, tout le monde doit te rabâcher les oreilles avec le dossier d’orientation. Pourquoi est-ce que je t’en parle me diras-tu ? C’est que cela me sert de contexte pour parler d’un sujet fâcheux, j’ai nommé la poursuite d’études.

Février 2005. La nostalgie sanglote dans ma gorge tandis que j’évoque avec regret cette période de ma vie pendant laquelle feuille d’impôt, cotisation assédic

et prêt étudiant n’étaient que des mots sans emprise sur mon porte-feuille. Un beau matin de février donc, la CPE est passée distribuer les papiers dit « d’orientation », même si tout le monde sentait bien l’entourloupe dans l’intitulé de la feuille en question.

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Nous sommes restés tous muets, devant ce maudit papier, stylo à la main mais ZÉRO idée de ce que l’on attendait de nous. J’ai dix-huit ans, quoi déjà ? Déjà décider pour de vrai ce qu’on veut faire dans la vie ? On est mal barrés les amis.

Je voulais changer de ville, mon copain de l’époque avait une destination précise, donc pourquoi pas. J’aimais bien l’étude des comportements humains, il y avait une fac de socio, et voilà. Je me trouvais vraiment dans l’incapacité de savoir ce que je voulais vraiment faire. Le bordel en fait, c’est un peu pour ça qu’on signe le jour où on remplit cette feuille de voeux.

C’est pourquoi je comprends ta détresse si toi aussi un jour tu as rempli tes demandes de vœux au p’tit bonheur, et pour t’accompagner je te donne une recette qui va faire la joie de tes papilles étudiantes : les fingers de Cordon bleu.

• Recette servant : 2 personnes
• Temps de préparation estimé : 1 demie-heure
• Coût estimé : 10€

Ingrédients

• 2 filets de poulet assez épais
• 6 tranches de jambon/bacon/pancetta etc.
• 6 tranches d’emmental, gouda, raclette, munster etc.
• Un peu de farine
• 1 oeuf
• Une bonne dose de chapelure
• Sel & poivre

Recette des mini cordons bleus

• Si tu veux t’embêter comme moi pour faire joli sur la photo, coupe en trois chaque escalope dans le sens de la longueur. Si tu préfères ne pas faire de géométrie et manger plus vite, tu peux utiliser les escalopes entières.
• Avec un bon couteau qui coupe, incise la viande dans l’épaisseur, sans aller jusqu’au bout pour ouvrir l’escalope en deux, comme un livre ouvert. Avec le plat de ton couteau (ou la paume de ta main), appuie ensuite sur la viande ainsi ouverte pour l’aplatir.
• Mets ensuite une bonne tranche de fromage puis une tranche de charcuterie, en veillant à laisser un peu de bord pour ressouder l’escalope. Referme-la en appuyant bien sur les bords.
• Prends ensuite quatre assiettes (attention recette à haute teneur en vaisselle sale) : dans la première mets de la farine, la deuxième l’oeuf battu avec du sel et du poivre, et dans la troisième de la chapelure.
• Passe les escalopes dans chaque assiette, en tapotant bien après la farine pour enlever l’excédent et en prenant bien soin de mettre de la chapelure partout. À cette étape là je rajoute un petit tour de moulin à poivre avec la chapelure, pour corser un peu la chose.
• Et la quatrième assiette ? Eh bien pour poser tes cordons bleu pardi !
• Il ne te reste plus qu’à passer à la poêle avec de la matière grasse 5 min de chaque côté ! Conseil pour la cuisson : bien faire chauffer la poêle avec la matière grasse, mettre les escalopes, une fois que la croûte est bien dorée tu répètes l’opération de l’autre côté, puis tu baisses le feu pour que l’intérieur cuise tout doucement.

En ce qui concerne la chapelure, tu peux en trouver de la toute faite en magasin, ou la faire toi-même en mixant du pain dur passé au four et coupé en petits morceaux. Ici j’ai utilisé de la chapelure japonaise (panko), sauf que j’ai cuit le tout au four pour ne pas perdre la croûte (cette chapelure est assez grosse) : c’est très croustillant mais moins coloré!

Encore une recette que j’affectionne particulièrement, pourtant bien plus longue que d’acheter un cordon bleu Super U et de le mettre au micro-ondes (que celui qui n’a jamais fait ça me jette la première pierre).