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Sciences

Tu procrastines ? Tu as enfin une bonne excuse

Si tu es adepte de la procrastination, il est possible que ce ne soit pas une question de volonté… Apparemment, cela dépend de ton cerveau.

« Pas aujourd’hui. »

« Je le ferai plus tard. »

« J’ai le temps, il me reste encore deux semaines. »

Tu as déjà prononcé ces phrases ? Félicitations, tu es sûrement une personne adepte de la procrastination.

Il paraît que c’est le mal du siècle.

À lire aussi : La procrastination, ça a (parfois) du bon !

Une explication scientifique à la procrastination

Personnellement, j’ai décidé de vivre ainsi et de l’accepter, n’en déplaise à mes parents.

Désolée papa, désolée maman mais je m’en fous, hihihihi.

Je suis d’ailleurs bien contente puisque j’ai désormais une bonne excuse à leur balancer la prochaine fois qu’ils me demanderont pourquoi je mets autant de temps à déclarer mes revenus à la CAF.

Apparemment, la procrastination serait plus ou moins forte selon la taille de l’amygdale, une zone du cerveau.

Cette conclusion a été faite lors d’une étude très sérieuse publiée dans la revue scientifique Psychological Science.

Les chercheurs à l’origine de l’enquête ont fait passer un IRM à 264 volontaires ainsi qu’un questionnaire.

C’est la taille de l’amygdale qui importe

Ils ont conclu que la capacité à tout remettre au lendemain dépend de la taille de l’amydgale, une partie du cerveau active dans le processus de prise de décision.

Comme l’explique France Culture qui a repéré l’information le 29 août dernier : « l’amygdale a pour rôle de nous prévenir des conséquences négatives de nos actions. »

Plus cette partie du cerveau est développée, plus les personnes procrastineront parce qu’elle anticipent plus facilement les conséquences négatives de leurs actions.

Tu sais maintenant pourquoi tu préfères faire le ménage que terminer cette dissertation à rendre pour demain 9h. C’est à cause de ton cerveau.

Merci la science ! Je retourner me coucher.

À lire aussi : 12 bonnes raisons de céder à la procrastination


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Les Commentaires

16
Avatar de lettice
21 septembre 2018 à 13h27
lettice
@Kathelvellon Moi je trouve ça plutôt logique au final, puisque mon niveau de procrastination est fortement corrélé avec l’appréhension qui accompagne la tâche à remplir. Je procrastine le plus lorsque j’ai « peur » de ce que je vais devoir faire (quelque chose d’important ou d’inédit) et que mon cerveau part en vrille et fait l’inventaire de TOUT ce qui pourrait mal se passer. En général, je suis paralysée d’angoisse et c’est la source de la procrastination (exemple : partir à l’étranger seule, génial! Ahh, mais si il arrivait ça... ou ça... / rendre un papier important : Et si c’était nul? Et si je baissais dans l’estime de telle personne?).

Donc je pense aux conséquences négatives de mes actions, pas de mon inaction...
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