Il y a quelques semaines, j’ai repris la piscine parce que c’est à peu près le seul sport que j’arrive à faire sans avoir l’impression de crever à chaque instant.
Mais en retournant dans une piscine municipale, je me suis rappelé à quel point cet environnement avait tendance à exacerber les personnalités. Et autant te dire que certaines personnes n’ont pas besoin de ça.
Je t’ai donc préparé une petite liste des PIRES comportements rencontrés à la piscine, afin d’exorciser toute la haine qui se trouve en moi.
Ceux qui ne comprennent pas le concept de ligne d’eau
Heureusement que l’Humain est un animal intelligent, sinon ça serait bien le bordel. NAN J’DÉCONNE, certains sont vraiment cons comme des balais et ils ont du mal à le dissimuler.
C’est pourtant simple : à la piscine, il y a des lignes d’eau dans lesquelles tu peux nager dans un sens à l’aller, dans l’autre au retour. Ça permet de fluidifier le trafic, c’est comme sur l’autoroute.
Et pourtant, Jean-Grégoire s’en bat les couilles du sens du trafic, il lui chie à la gueule même. Jean-Grégoire a décidé d’être un électron libre et de nager au beau milieu de la ligne d’eau, comme s’il était seul au monde.
Du coup, toi qui essaies d’être une bonne citoyenne, tu manques de te prendre un coup de boule à chaque fois que tu le croises.
Ben oui, parce que Jean-Grégoire fait du dos crawlé. Il aime vivre dangereusement.
Ceux qui se trompent de ligne d’eau
À propos des lignes d’eau, parlons-en, de ceux qui ne comprennent pas le concept de différentes vitesses.
Si tu ne vas pas régulièrement en piscine municipale, pour info, les lignes d’eau sont souvent organisées en fonction de la vitesse des nageurs : lents, moyens, et rapides.
Clairement, la ligne des gens rapides est souvent peuplée de sosies de Camille Lacourt et autres Laure Manaudou. Du coup, je me dirige plutôt vers la ligne des nageurs à vitesse moyenne.
La plupart du temps, ça se passe bien. Les gens ont une vitesse raisonnable, je me sens à ma place. J’avance à mon rythme, et je ne suis presque jamais dérangée par les autres nageurs.
Mais de temps en temps, je tombe sur Jean-Luc. Jean-Luc, c’est celui qui n’a pas compris qu’il n’était pas à sa place.
Jean-Luc nage sans tendre les bras et avance aussi vite qu’un concombre de mer. Mais Jean-Luc ne change pas de ligne d’eau pour aller chez les nageurs lents pour autant, naaan. Il est même CONTENT de faire chier le monde.
Moi, quand je constate que la personne qui me suit est plus rapide que moi, je la laisse passer devant en arrivant au bout de la ligne d’eau afin qu’elle ne soit pas dérangée par ma lenteur pendant 25 mètres supplémentaires.
Mais Jean-Luc s’en fout, de déranger les gens. Et dès que j’arrive en même temps que lui au bout de la ligne d’eau, il me regarde d’un air insolent et fait demi-tour sans vergogne, ce qui me condamne à rester derrière lui pendant encore un aller-retour.
Que tu le fasses une fois, Jean-Luc, j’accepte. Deux, c’est déjà chiant. Mais si tu continues ton cirque, tu vas finir étouffé avec ton bonnet en latex et noyé au fond du pédiluve, ça va te faire tout drôle.
Ceux qui manquent de te noyer tellement ils font de vagues
Parfois, il m’arrive de croiser un Jean-Yann. Jean-Yann est fan de 4x100m et d’Alain Bernard. Il nage bien sûr dans la ligne d’eau des gens rapides, qui est la ligne adjacente à celle où je nage moi-même.
En soi, le gars est peu dérangeant, je pourrais même ne jamais prendre conscience de son existence.
Sauf qu’à chaque fois que je le croise, il génère tellement de vagues que je manque de boire la tasse en sortant la tête de l’eau.
Le terme de « brasse coulée » prend alors tout son sens grâce à Jean-Yann qui semble prendre un malin plaisir à rendre mes séances de sport un peu plus challengeantes.
Ceux qui te donnent des coups de pieds quand tu les croises
Et bien sûr, il y a aussi les bourrins de type Jean-Bernard.
Chez mon père, j’ai un chien extrêmement mignon, mais très MASSIF. Rien de mal à cela, sauf que le pauvre ne semble pas avoir conscience qu’il a un corps au delà de sa tête, ce qui fait qu’il nous rentre régulièrement dedans de façon peu délicate.
Jean-Bernard, c’est un peu ça. Il nage, et c’est très cool pour lui. Moi aussi j’aime nager. Mais il est légèrement dangereux dans son genre, et son manque de coordination pourrait bien me coûter la vie un de ces quatre.
Un coup de pied dans les côtes, un doigt dans l’aisselle, ça commence à faire beaucoup. Quand EN PLUS tu portes des palmes, tu deviens une putain d’arme blanche ambulante, Jean-Bernard. Fais un effort, bordel.
Ceux qui font chier avec leur planche
Je finis avec la sous-race des nageurs, celle qui m’exaspère au plus haut point, que je souhaiterais voir asphyxiée par les milliards de cheveux qui traînent dans les douches de la piscine… Les Jean-Benoît avec leur planche de merde.
Certes, il m’arrive à moi aussi de me munir de l’une de ces inventions de l’Enfer afin de me muscler le cuisseau et ainsi de moins souffrir en grimpant quotidiennement les 6 étages de mon immeuble.
Cependant, quand je le fais, je m’éloigne des lignes d’eau afin de ne pas déranger les personnes qui souhaitent simplement faire des longueurs sans avoir à se soucier de potentiels obstacles qui sont déjà nombreux.
Je m’interroge donc au sujet de Jean-Benoît et de sa capacité de réflexion qui doit sans doute se rapprocher de celle d’une huître. Est-ce que c’est vraiment si compliqué que ça de se déplacer avec son bout de polystyrène bleu LOIN DES NAGEURS ?
La piscine municipale, un Enfer qui teste ma patience
Quand j’y pense, tout ce temps passé à m’énerver contre les énergumènes que je rencontre à la piscine me permet finalement d’apprendre à relativiser et à faire abstraction de ce qui est désagréable.
Je râle, je râle, mais la piscine est un bon moyen pour me défouler. Insulter les gens dans ma tête en nageant la brasse, c’est un sport de haut niveau qui vide la tête efficacement, et à 1,60€ l’entrée, ça serait con de m’en priver.
N’hésite pas à te dénoncer si tu fais partie de ces personnes insupportables à la piscine municipale, et si toi aussi tu as du sel à déverser, fais-toi plaisir en commentaires, je serai ravie de voir que je ne suis pas seule.
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Les Commentaires
Sinon perso j'ai eu le mec qui m'a hurlé dessus parce que j'essayais de le dépasser. Depuis je n'arrive plus à me motiver pour retourner nager, et avec la prise de poids que je me suis payée (merci les antidépresseurs/thymorégulateurs) c'est assez relou